Tu ne te souviendras pas

Ce roman a été une bonne surprise pour moi car j'avais vu pas mal de critiques négatives.
L'écriture est simple, rapide les chapitres s'enchaînent facilement.
Deux personnages sortent du lot, Simon un enfant malade de 10 ans qui prétend avoir tué plusieurs personnes il y a 15 ans et Robert Stern, avocat, qui lui ne c'est jamais remis de la mort de son fils quelques heures après sa naissance.

Quand Simon montre le premier cadavre d'un homme qu'il a tué il y 15 ans, l'avocat est septique il ne croit pas à la réincarnation.
Mais le lendemain de la découverte il reçoit un DVD de menaces, où quelqu'un lui montre son fils vivant. Si il veut le revoir il faut qu'il retrouve l'assassin qui a sévi il y a 15 ans

S'engage alors une course folle entre réincarnation, réseau pédophile et vente d'enfants.

La fin de ce roman a été une véritable surprise. Je ne l'ai vraiment pas vu venir. Et cela ajoute vraiment un plus à ce roman

Ça se lit vite. Ça se dévore. C'est une des caractéristiques de la plume de Sébastien Fitzek. Ça et sa capacité à malmené l'esprit de son lecteur.

Cela fait bien longtemps que j'ai appris à me laisser porter par ces histoires, malmené même. Et ça ne déroge pas à la règle.

Cependant dans "Tu ne te souviendras pas, le sujet est plus délicat. Sébastien Fitzek aborde le trafic d'enfant sans faire dans la délicatesse. C'est probablement ce qui a rendu ma lecture difficile. Certains passages ont été difficile pour mon moral bancal.

Alors que Sébastien Fitzek est dans mon top 5 d'auteur de thriller, et qu'il ne me déçoit jamais. Je dois reconnaître un petit bémol a ce roman qui je trouve tire un peu trop en longueur par moment. Si le but est de promener le lecteur, c'est chose faite. Mais il faut voir a ne pas le perdre en cours de route.

J'ai cependant apprécié la construction du roman, le côté psychologique qui est toujours bien ficelé et surtout les révélations qui se déchantent à la fin du roman.

Une bonne lecture. Pas des meilleures, mais bonne malgré tout.

trop longtemps dans le "surnaturel"