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3,77

sur 4375 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
(Ni défloration, ni commentaire à rallonge)

L'éducation sentimentale est le récit de Fréderic Moreau, jeune provincial de 18 ans balloté entre son amour pour une femme mariée vite aperçue, et ses ambitions « d'arriver » dans la haute société parisienne.
Du premier tiers, qui évoquera immanquablement aux lecteurs de Proust Un amour de Swann, au deuxième dont les ambitions croissantes de Fréderic sembleront familières aux lecteurs De Balzac, L'éducation sentimentale constitue un parcours initiatique inscrit dans le milieu du dix-neuvième siècle. Problème : Proust a de l'humour là où Flaubert n'en a pas, et Balzac frappe l'imagination du lecteur là où Flaubert… ennuie. En cause le choix de faire reposer son roman sur les épaules d'un gandin sans intérêt.

De fait, si un titre invite il n'engage à rien, et s'il est ici un peu question de sentiments il n'y est paradoxalement que très peu question d'éducation. Si d'éducation il s'agit, ce sera plutôt celle du lecteur, les personnages de Flaubert eux-mêmes n'apprenant à peu près rien, de la première à la dernière page.

Car la société est « LE » véritable personnage de L'éducation sentimentale, et ce qu'il a à offrir de meilleur. le lecteur se trouve plongé dans les noeuds de relations mondaines et sociales, où chacun, selon sa main, cherche à abuser les autres, qu'il soit question d'argent, de titres, de places, de favorites, ou d'épouses. Mais il faudra d'abord pour cela atteindre le dernier tiers du livre. Alors celui-ci prend vie, grâce aux évènements historiques de la chute de la monarchie dont sera contemporain Fréderic Moreau. En le dépassant de haut, lui comme tous les autres personnages du livre, ils permettent bien tard d'élever enfin l'intérêt du roman.
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Que cette lecture fut longue et ennuyeuse, très loin de Madame Bovary. Flaubert avait pourtant annoncé la couleur : "Je veux faire l'histoire morale des hommes de ma génération". de ce point de vue c'est probablement réussi, mais objectivement pas très palpitant. D'abord parce qu'il ne se passe rien, pire, quand il se passe quelque chose, Frédéric Moreau fuit les évènements ou se trouve ailleurs ! C'est certainement une très belle peinture d'une époque, mais d'une époque hélas peu passionnante et encore moins attirante même si les évènements politiques sont nombreux : chute de la monarchie de Juillet, révolution de 1848, journées de Juin, puis coup d'état de Louis-Napoléon Bonaparte, … le personnage principal, Frédéric Moreau, est un antihéros, à la fois parfaitement romantique et capable de comportement d'un cynisme à la limite de la goujaterie. Lui et son ami, à la fin du roman, se remémorent quelques souvenirs de leur adolescence, souvenirs si piètres que cela revient à un constat d'échec. Pas un personnage secondaire ne vaut véritablement mieux, même pas finalement Louise Roque. Ce sont tous des gens ou sans grand intérêt ou totalement dépravés, cyniques, intéressés, déloyaux, sauf peut-être le personnage de Dussardier, le seul dont on peut au moins dire qu'il reste fidèle à lui-même tout au long du roman. Par contre il faut bien avouer que c'est très bien écrit, avec tout plein de pages dignes d'anthologie mais, avec le contexte, quel pensum ! le titre devrait être « Comment rater sa vie » !
Bref, un classique que l'on peut zapper.
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Flaubert souhaitait avec ce livre écrire une sorte d'anti-roman en évacuant tout lyrisme, tout pathos, tout romantisme. le but (ontologiquement parlant) est louable : il s'agit de voir, simplement voir, sans s'impliquer. Et, de fait, l'écriture, neutre, résolument sobre, délibérément factuelle, est étonnante de netteté, de justesse, de précision. Tout est ajusté, découpé (Flaubert n'est pas fils de chirurgien pour rien), ciselé en fines lamelles au scalpel. Mais, en dépit de cette orfèvrerie (à cause de cette dissection savante), on avance dans ce récit la langue sèche, sans émotion. Il manque la chair, la pulpe ; il manque Flaubert : « L'éducation sentimentale » (quel titre symptomatique pour un ouvrage voulant oblitérer le sentiment !) est un roman sans auteur. Par cette discipline cérébrale, cette exigence de l'esprit, Flaubert nous montre qu'on ne peut aborder la littérature par la tête : c'est d'abord une affaire de coeur où l'implication émotionnelle de l'auteur est essentielle. Ce contre-exemple nous révèle surtout – sur le plan humain – que Flaubert dans sa personne était un affectif rentré, un sensitif inhibé qui ne parvenait pas à exprimer de manière naturelle sa sensibilité. En ce sens, l'entreprise est pathétique et touchante. Mais c'est dommage littérairement car Flaubert est (évidemment) un grand écrivain.
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Autant j'ai aimé passé quelques heures avec Madame Bovary, autant les journées passées en compagnie de Frédéric Moreau et l'évocation de son Éducation Sentimentale m'ont paru assez fastidieuses même si je restais accrochée à ses aventures à la fois amoureuses mais également au contexte dans lesquelles elles se déroulaient.
Reflet d'une époque avec ses troubles politiques, des personnages représentatifs des différentes classes sociales, les hésitations, revirements d'un jeune homme partagé entre ses ambitions et son amour pour une femme mariée et fidèle, tout cela est parfaitement restitué mais a manqué, pour moi, d'un peu d'intérêt peut-être parce que le sujet fut souvent traité.
Révolution et émois sentimentaux m'ont intéressée mais pas passionnée même si l'écriture, la restitution historique et les personnalités font de l'ensemble un récit de qualité.
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Trois étoiles parce que je sais (on me l'a assez dit!) que ce livre est un chef d'oeuvre. J'ai sué sang et eau pour arriver au bout de cette histoire longue comme un jour sans pain. La seule fois qu'il y a un peu d'action, c'est à l'occasion d'un duel où l'un des protagonistes s'évanouit! Peut-être m'y recollerai-je un jour, mais c'est pas gagné!
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Ce livre est l'histoire de Frédéric Moreau, qu'on découvre à 18 ans sur le pont d'un navire, armé de son diplôme d'études. Il se rend chez lui, à Nogent, pour faire une pause de Paris, revoir sa famille et passer du temps au calme. Mais sur le pont de ce bateau se trouvent les Arnoux, propriétaires du journal parisien "L'art Industriel". Au premier regard que Frédéric lancera à Mme Arnoux, il en tombera éperdument amoureux. Décidé de la revoir, et avec un peu d'argent en poche, il se rend à nouveau dans la capitale, espérant faire sa connaissance, être introduit dans son monde ; ainsi que s'élever socialement, faire sa richesse et devenir quelqu'un.

Mais la vie parisienne est rude, et malgré la rencontre du riche M. Dambreuse, de l'aide de ses amis Deslauriers, Hussonets, etc., Frédéric aura tôt fait de battre en retraite chez lui à Nogent, ruiné, le coeur triste. C'est là qu'il revoit la jeune voisine, héritière d'une coquette somme mais attachée à ses terres provinciales: Louise Roque. Malgré tout, la surprise d'un héritage lui rend espoir et c'est illico qu'il retourne à Paris retenter sa chance avec Mme Arnoux. Mais dans la ville lumière, la révolte gronde, et tous les amis de Frédéric commencent à prendre le camp de la République, de scander des hymnes à la liberté, de déclamer des vers antimonarchiques. Dans ce climat tendu, Frédéric va encore une fois essayer de conquérir le coeur de celle qu'il aime, d'être admis dans les beaux salons, de faire fortune.

L'histoire se déroule sur plusieurs décennies, commençant sous le règne de Louis-Philippe, narrant la IIde République et se terminant lors du 2ème Empire. Mais ces événements marquant pour la France sont quelques peu occultés par les ambitions de Frédéric, qui n'a d'yeux que pour Mme Arnoux et lui-même. Il n'est pas rare chez Flaubert de rencontrer des personnages antipathiques, arrivistes voire simplement médiocres. Comment ne pas penser au couple Bovary ? plus bel exemple du style de création de l'auteur. Ici, le héros de l'Éducation Sentimentale n'est pas un héros des temps modernes, ni un personnage clé de la Révolution de 1848, mais un simple passant empli d'ambitions personnelles, peut-être trop. Il est dur de suivre Frédéric tout au long du récit, de le voir succomber aux charmes faciles de Rosanette alors que dehors se passe de graves événements, et de le voir ne s'intéresser à la politique que dans le dessein de gagner une position. Finalement, il est médiocre lui-aussi, ne réussi dans aucune de ses conquêtes, fini seul et presque pauvre.

Ainsi il rejette tour à tour tous ceux qui pourraient le servir, rate les opportunités et s'enfonce dans le toujours mieux qu'il prétend mériter. Il y a cet amour, que ni le temps ni la distance ne peut effacer, et qui donne malgré ses défaut une certaine noblesse au personnage. Mme Arnoux, noble quelque part aussi, se refuse même dans le dénuement à cet amour-là, par devoir envers son mari, par amour de ses enfants et par respect des convenance. Rosanette, ou Louise, avec qui Frédéric, on le devine, aurait pu être heureux, sont rejetées comme de vieilles lavette car il croit toujours en quelque chose de supérieur. Son ambition est démesurée, et reflète celle de nombre de gens de ce siècle troublé, que la monarchie déclinante, la fin de l'air bonapartiste et l'avènement de l'aire industrielle provoque. Ainsi on trouve chez Arnoux du concret, des idées, des projets. Même si ceux-ci échouent in fine, il y a chez lui quelque chose de plus remarquable que chez Frédéric, qui se prélasse dans ses draps et ses envies.

Flaubert reste et restera Flaubert, son style d'écriture où tout tend à rendre compte des émotions des protagonistes, où la descriptions des personnages, des univers et des milieu peignent un tableau fidèle, nuancé et diablement beau. L'écriture est certainement le point le plus remarquable de ce livre, alors que l'histoire est inhabituellement pauvre et frustrante. Les passages de séduction, d'amour et de dîners mondains nous font espérer quelques dénouement qui n'arrivent jamais alors que lorsque Flaubert raconte les événements politiques, il est à la fois trop précis et trop élusif pour que ceux-ci nous narrent cette période de transition qui prendra toute l'Europe. On se retrouve à patauger dans une eau tiède, alors que nous aimerions nager dans l'océan, à le contempler mais à ne jamais y entrer. Il s'agit certainement de ce que Flaubert recherchait, mais la lecture n'en reste pas moins, comme je l'ai dit, belle mais frustrante.
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Honte à moi qui suis une fervente admiratrice des auteurs du 19ème siècle, je n'avais jamais lu " L'Education Sentimentale " et il m'a paru indispensable de combler cette lacune, et ce d'autant que je m'intéresse en ce moment à la période historique de la Seconde République et des bouleversements sociaux de l'année 1848.
Bien sûr le contexte historique est loin d'être absent du roman et la seconde partie retrace dans certaines scènes les barricades révolutionnaires, l'intense effervescence politique, les clubs de discussion, le rôle de la garde nationale, mais il est quand même difficile, si on se contente de la simple lecture, de se faire une idée précise du déroulement des évènements et je suis vraiment restée sur ma faim , replongeant dans les ouvrages historiques contemporains pour recueillir des précisions au fil de ma lecture.
Bien sûr Flaubert, en choisissant de situer son intrigue dans un contexte historique récent, ne s'adressait pas vraiment aux générations futures et considérait comme acquises certaines connaissances de base, négligeant ainsi l'approfondissement qui m'aurait été bien nécessaire...
Il est vrai que le thème principal reste le parcours sentimental du héros, ce Frédéric Moreau qui a vraiment tout d'une tête à claques, incapable de s'engager dans une cause, voire même dans une profession et même plus dans une relation sentimentale réelle.
Sa vie se déroule au fil de ses rencontres avec la fameuse Madame Arnoux à laquelle il voue une vénération si chaste qu'il ne tente même pas d'aller plus loin.
Méprisant la jolie Rosanette qui certes n'est pas un modèle de vertu mais qu'il a quand même séduite et rendue mère, il n'est pas plus loyal envers la tendre Louise qui l'attend au village ou envers l'orgueilleuse Mme Dambreuse qui pourrait bien faire sa fortune.
On dit qu'avec ce personnage, Flaubert est à l'origine de "l'anti-héros" promu à une longue postérité dans la littérature, C'est sans doute vrai mais pour que le lecteur puisse néanmoins trouver plaisir à suivre ses aventures, il aurait peut être été judicieux de le rendre parfois sympathique ... Vraiment ce n'est le cas à aucun moment et je dois dire que ses compagnons avec tous leurs défauts et leurs faiblesses m'ont paru infiniment plus intéressants de même que Monsieur Arnoux, mari volage et panier perçé, mais lui au moins, il vit intensément et connait un parcours professionnel certes semé d'embûches, mais au moins il essaye....
La peinture sans concession de la société bourgeoise, du monde des salons et des cafés apporte la preuve éclatante qu'il n'y a vraiment rien de nouveau sous le soleil et que la roue tourne toujours dans le même sens.
Bien évidemment ce n'est pas le roman que je recommanderai à un lectorat adolescent pour entrer avec plaisir dans le monde de nos grands romanciers du 19ème parce que le profond désenchantement qu'il suscite n'est vraiment pas de nature à procurer le plaisir de lire que nous recherchons tous.
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Flaubert Gustave
L'éducation sentimentale
Je viens de relire ce livre, retrouvé par hasard dans une de mes boites de livres. Je me réjouissais de me souvenir de ce dernier car jeune j'avais beaucoup aimé.
Certes, les temps changent, l'opinion et surtout la vue de l'esprit par rapport aux choses
Malgré cela j'ai aimé le relire, rien déjà que par l'écriture et la forme utilisées par l'auteur car bien souvent actuellement certains auteurs s'ingénient à faire des phrases courtes, remplies de mots argotiques. Cela change mais relire un livre de cette époque nous replonge dans une autre forme de littérature.
Il parait que l'auteur s'est inspiré de ses propres expériences sentimentale et amoureuse, je ne sais.
Frédéric Moreau est un jeune homme dont le souhait est de se faire une place dans la société.
Lors d'un voyage en bateau il rencontre Mme Arnoux et vite il en tombe follement amoureux.
Il faut qu'il en parle, ce qu'il va faire auprès de son ami Deslauriers qui lui conseil de tenter d'avoir une rencontre, un lien quelconque avec le mari pour pouvoir approcher plus facilement sa femme
Il va aussi tenter d'étudier le droit ce qui lui permettrait de se hisser dans la société, mais il s'y ennuie vite et justement à ce moment se passe des émeutes d'étudiants dans toutes les rues de Paris
Il se rend compte qu'une de ses connaissances travaille au journal d'Arnoux et grâce à lui est introduit chez les Arnoux. Il y va plusieurs fois mais ne voit pas Mme Arnoux, il déprime, que faire ?
Il va la revoir une fois et lui dit qu'il voudrait peindre, ce qui n'a aucun rapport avec ses études.
Puis la chance lui sourit, il va recevoir un héritage, il va changer, tant dans l'attitude que sur le plan vestimentaire. Il rentre à Paris, et Il est invité à des fêtes mais est mal à l'aise de la trivialité et la liberté de ces fêtes et de plus Monsieur Arnoux, qu'il y retrouve, le met en présence de sa maitresse. Chez les Arnoux, celui-ci, faux jeton prétend vis-à-vis de sa femme que sa maitresse est celle de Frédéric. Il va aussi aider financièrement ce monsieur Arnoux et par la même occasion approcher de plus près la femme de ses désirs qui n'en a rien à faire.
Il continue à fréquenter tout ce joli monde et apprend que son aimée aurait elle aussi un amant, mais il est choqué des manières de ces gens ils sont vulgaires, assez désobligeant par rapport aux femmes ainsi que les maitresses et les amants de l'un et de l'autre
Il est furieux et décide de repartir à Nogent et pour y épouser Louise la fille du père Roque, qui n'est pas sans richesse, toujours aussi ambitieux, mais bon.
Pourtant malgré cette décision, il continue à tenter de fréquenter Mme Arnoux qui n'est pas intéressée, alors tant pis, il invite la maitresse d'Arnoux chez lui et va même jusqu'à l'emmener loin de Paris, il semble que là elle aimerait Fréderic ?
Lors de nouvelles émeutes dans Paris, il revient car un de ses amis est blessé.
Mais le père de Louise vient à Paris aussi pour les émeutes, Louise l'accompagne surtout dans l'espoir de voir Frédéric
Pourtant la jalousie de ses anciennes maitresses fait en sorte que Louise ne veut plus être son épouse
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A quelques pages de la fin, je me suis surpris à me demander si Frederic ne devait pas épuiser une certaine jeune femme alors qu'on n'entendait plus parler d'elle depuis des dizaines de pages. Cette anecdote résume tout le livre : le personnage principal n'avance pas, n'agit pas , se laisser vivre. Frédéric est un anti-heros.
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Avec l'éducation sentimentale nous avons en Frédéric Moreau un personnage principal peu attachant, une sorte de nigaud avec lequel il est difficile de s'identifier, visiblement avec des ambitions sociales peu affirmées mais dépassant ses capacités, évoluant dans un entourage de personnes intéressées telles qu'on les conçoit dans certaines régions de France, et notamment la Normandie dont est originaire Flaubert, même si l'action se passe entre Paris et Nogent. En ce sens on pense bien sûr à un autre écrivain naturaliste, savoir Guy de Maupassant. de plus l'action se passe dans un monde, ou plutôt un demi-monde, aisé et plein de femmes entretenues par des hommes pour lesquels il est naturel d'avoir des maîtresses : cette société apparaît bien datée de nos jours.
Mais heureusement les amours impossibles fournissent le ressort d'une grande partie de la littérature et Frédéric tombe amoureux de Marie Arnoux, femme mariée et fidèle à son mari (qui pourtant ne le mérite pas), et cet amour nous donne le fil conducteur du roman, même si Frédéric fréquente par ailleurs des maîtresses. Au fil de l'oeuvre il gagne d'ailleurs de l'expérience et évolue mieux dans le milieu mentionné : nous sommes aussi dans un roman d'apprentissage.
Le tout nous est raconté par Flaubert dans un style classique plutôt agréable mais sans beaucoup de relief. Heureusement que Flaubert sait parfois, mais pas souvent, être drôle (lors de la première réunion politique où Frédéric voulait se lancer) ou sentimental et romantique (lors des retrouvailles de Frédéric avec Rosanette).
Au final, bien que ce roman soit aussi connu que Madame Bovary, il ne semble pas si marquant : sans doute a-t'il vieilli. Question de goût sans doute.
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