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sur 4313 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Aïe ! Que j'ai souffert, malheureuse, que j'ai souffert, et comme j'eusse voulu qu'il n'en fût jamais ainsi. Oui, je crois bien que je vous déteste, monsieur B., vous qui fûtes mon odieux professeur de français au lycée, et vous qui m'écœurâtes à jamais du plaisir de jouir du parfum de cette œuvre.

À la simple évocation du titre de ce roman, je revois votre face d'oignon confis, vos pantalons trop courts et je crois entendre vos souliers ferrés qui sonnaient dans les couloirs comme le glas du châtiment. Je n'avais pourtant pas le sentiment d'être particulièrement hostile aux choses de la littérature, mais j'étais si jeune, je rêvais tellement d'autre chose…

Eh oui, Monsieur B., je puis bien vous le confier à présent — car il y a prescription —, jamais plus je ne pourrai relire ce roman, par votre faute à vous et rien qu'à vous, par l'irrémédiable aversion que vous avez suscitée en moi. Voilà en quoi je vous déteste, vous avez commis le péché capital de l'enseignant : causer l'éloignement définitif et irréversible de ses élèves de l'objet qu'il est censé faire découvrir (et si possible aimer).

Quelle misère, quand j'y repense ! Nous choisir cette lecture (parmi la foule d'autres peut-être plus adaptées à l'âge et aux aspirations des lycéens) alors que nous n'étions que des petites gens provinciales de la classe populaire, avec des téguments jaunes au bord du bec, à peine formées ou arborant de minces duvets sous le menton…

Nous étions tous consternés par cette lecture. Pas plus d'un sur trois était allé au bout et le rayon " profil Hatier " de la librairie d'à côté fut dévalisé. Pas un parmi nous qui eût pu dire qu'il avait apprécié ce roman alors que nous n'étions pas tous nécessairement hermétiques aux belles lettres…

Ah ! cher monsieur B., comme vous nous regardiez avec votre oeil vitreux derrière vos lunettes sales, votre œil condescendant et votre air de toujours penser : « Bande d'abrutis, vous ne savez pas apprécier la littérature. Je vous emmerde et j'en suis ravi. » Quel sinistre connard vous étiez à l'époque, monsieur B., — permettez-moi de vous le dire, car là encore il y a prescription — et non, décidément, quelque chose était pourri en votre royaume du savoir...

Je n'ai pas l'impression qu'étudier cette œuvre au lycée en littérature soit la meilleure porte d'entrée pour faire aimer, apprécier cette littérature du XIXème que j'aime tant, pour susciter des envies ou, pourquoi pas, des vocations.

Mesdames et messieurs les professeurs — et c'est une enseignante réchappée in extremis du péril qui vous en parle —, par pitié pour Flaubert, par pitié pour vos élèves, essayez autre chose en première approche. Le XIXème est si beau, si riche, Flaubert lui-même recèle tellement d'autres trésors. À quoi bon risquer de briser des âmes à peine écloses aux choses du verbe ?

J'ai l'impression (impressions qui datent, vous vous en doutez, de l'époque du lycée) que ce livre est particulièrement ennuyeux. Bien écrit, très bien écrit même, mais ennuyeux, très ennuyeux, trop ennuyeux. L'auteur y règle un peu ses comptes avec ses jeunes années, témoignant quelque mépris pour ce qu'il a adoré lorsqu'il était adolescent ou jeune adulte.

Ces choses ou ces gens, qu'il avait montées sur un piédestal et qui désormais lui apparaissent ringardes. Un peu comme un quadragénaire ou un quinquagénaire qui se retourne sur ses goûts musicaux de quand il avait seize ans et qui s'exclame : « Quoi ! j'ai pu écouter ça, j'ai pu aimer cela ?! » Eh oui ! vous avez pu aimer cela. Et vous avez changé. Grand bien vous fasse.

Gustave Flaubert nous conduit donc, à travers des chemins largement empruntés à son autobiographie sur les berges de son premier amour dans les lacets de la Seine tandis qu'il montait à Paris depuis sa Normandie natale. Il croyait ployer le monde en la capitale et c'est le monde qui l'a ployé, lui qui se pensait si grand, si exceptionnel, avec tellement de goût et de raffinement.

Finalement, bien des années plus tard, avec un soupçon d'amertume en bouche, il se rend compte qu'il n'était rien que de très ordinaire et que toutes ses idoles n'étaient que pacotilles, rêves creux et illusions d'optique. Et lui alors, qu'est-il ?

Un livre, donc, qui place très haut la forme et qu'on prend sans doute plus de plaisir à lire quand on a passé trente ans (pour les raisons sus-mentionnées). Si vous saviez comme je suis triste de ne plus pouvoir le découvrir à présent, totalement vierge d'a priori, car il est probable que je l'aimerais, qui sait ? Mais il m'évoque trop d'injustices, trop de sacrifices, trop de cicatrices, trop de supplices, trop de trucs en " ice "…

Néanmoins (ou oreille en plus), ceci, encore une fois, n'est que mon triste ressenti personnel (Ah ! Monsieur B., Monsieur B. ! soyez damné à jamais du paradis des enseignants !), c'est-à-dire, rien qu'un peu de vent dans une mèche folle, autant dire, pas grand-chose.
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Le sous-titre de "L'éducation sentimentale" est "L'histoire d'un jeune homme", qui me semble plus approprié que ce titre qui apparaît, après lecture, trompeur et plutôt ironique.
Ce jeune homme, c'est Frédéric Moreau, dont on suit les vicissitudes de l'existence depuis ses 18 ans en 1840, alors qu'il est étudiant à Paris -et amoureux de Madame Arnoux, mariée et mère de famille. Cet amour va évoluer pendant des années, au gré des rencontres, intérêts et opportunités, dans le climat pré- et post-révolutionnaire de1848.
Je n'ai pas aimé Frédéric Moreau, personnage ambitieux, tergiversant et égoïste, et je n'ai pas été touchée par ses intrigues amoureuses. Je n'ai pas aimé non plus cette bourgeoisie oisive et mesquine décrite par Flaubert, son obsession de l'argent et son mépris de la République. Je n'ai pas plus aimé les socialistes exaltés, manipulateurs ou naïfs, dépeints par l'auteur. En outre, l'histoire m'a paru par moments décousue et mal articulée (mais Flaubert l'a écrite sur une période de 24 ans, ceci explique sans doute cela).
Néanmoins, ce roman est un témoignage précis et mordant sur la vie des Français sous la Monarchie de Juillet et la IIe République. L'auteur saisit sur le vif les travers de cette époque confuse, et se délecte à brosser les turpitudes de ses contemporains. Ce n'est qu'à ce titre que j'ai apprécié ce roman, même s'il m'a un peu rebutée par son cynisme, et si je me suis parfois égarée dans les nombreuses références politico-culturelles de cette période.
C'est donc davantage un roman social qu'une bluette, avis aux romantiques !
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Le style. Ah ! le beau style de monsieur Flaubert. Oui mais …

Je me suis donc risqué au style de ce ténor du langage, tout seul, comme un grand, avec la lecture de L'éducation sentimentale, que les initiés hissent très haut sur les rayons de la littérature classique. Moi qui n'ai à me reprocher d'autre étude littéraire que celle d'un bac scientifique. Moi qui me rangeais du côté des férus de trigonométrie pour brocarder nos congénères des classes littéraires.

Pour ma défense, et contre toute attente, j'avoue avoir toujours eu un a priori favorable pour cette époque, chère à Flaubert, où quelques perspectives parisiennes ouvraient encore sur des pans de campagne, où les rues de notre capitale n'étaient pas encore ceintes de l'anneau sonore et empuanti d'un boulevard périphérique. Bien que des encombrements elles en connaissaient déjà, les rues parisiennes de Flaubert. Mais les senteurs étaient plus fauves, les sonorités moins ronflantes, les voix humaines encore audibles au dessus du tumulte urbain. Et Dieu sait si Flaubert, en stakhanoviste du langage qu'il était, s'attachait, s'évertuait même, à les décrire avec une minutie obsessionnelle, avec tant de détails que l'action en est devenue anecdotique. Point de rêverie inspirée toutefois chez lui : du réel et du concret, de la précision dans le trait, les formes, les matières, les couleurs. de la précision à longueur de chapitres avant même que de cette exactitude n'émerge un geste, un événement, une intention, une vibration, une peur, une joie, enfin quelque chose qui nous fasse comprendre que le décor n'est qu'un écrin de la vie des hommes, que le langage n'est qu'un moyen de le traduire. Et non une finalité.

En plaidoyer à pareille incursion dans la littérature du 19ème siècle j'avoue en outre avoir adjoint à ce penchant nostalgique, un faible pour les convenances, surtout quand il s'agit d'arpenter le long chemin si périlleux qui mène au coeur des dames. Notre vocabulaire contemporain ponctué d'anglicismes, dont les locuteurs eux-mêmes ignorent jusqu'au sens, le culte de la médiocrité assumée, l'inconséquence et la vulgarité de notre temps me rebutent quand même parfois. Tout cela me fait regretter les tournures enflammées au verbe bien calibré, la sensualité des belles phrases que notre langage moderne d'onomatopées a désormais phagocytée.

Le penchant pour les sciences qui a gouverné ma vie avait quelque peu bâillonné ma sensibilité. Avec l'âge elle refait surface. Dois-je parler de romantisme, quand Flaubert qualifiait ces épanchements de "désespoir factice", réfutait " cette espèce d'échauffement qu'on appelle l'inspiration" et jugulait ces élans du coeur pour donner corps dans ses écrits à un pessimisme chevillé à l'âme.

Je me rappelle m'être alangui avec Madame Bovary, assoupi peut-être même. J'ambitionnais le retour en grâce du roman psychologique, le réveil de la passion. J'ai sombré avec l'Éducation sentimentale. J'ai découvert que lorsqu'un amour est impossible, avec Flaubert, il le demeure. Aussi, l'entêtement érodant la sensualité, je me suis enlisé dans les longues litanies descriptives du maître, plus figuratives que les toiles de ses contemporains paysagistes. Je me suis laissé obnubiler par les oscillations entre bienséance et illusion amoureuse, horripiler par les atermoiements infligés par fortune et rang social.

Peu d'événements, rien d'émoustillant dans la vie de Frédéric Moreau, pâle héros impuissant à conduire sa propre vie, empêtré qu'il est dans les contingences matérielles, les codes sociaux. Homme de toutes les faiblesses, il laisse couver son feu intérieur plutôt que lui donner l'oxygène qui le ferait devenir flamme et réduire en cendre ce décor dans lequel il se dilue. Dans lequel Flaubert le dilue. A force de le fignoler ce décor, de le ciseler, de le polir, de le retoucher. Pour qu'il soit parfait.
Oui, mais voilà, la perfection, c'est peut-être aussi l'ennui. Il lui aurait peut-être bien fallu un petit grain de folie à ce Frédéric Moreau pour aller forcer la porte de son aimée et l'emporter, la ravir à son confort. Car certainement qu'elle aussi s'ennuyait dans sa vie bourgeoise bien rangée.

Décidément il manque encore quelque chose à mes affinités littéraires pour décoder la quintessence de ce style dont on vante la perfection, en isoler les constituants et goûter les subtilités, l'excellence d'un auteur perfectionniste à l'extrême autant que besogneux. Et oublier le besoin d'action. Je n'ai pas perçu le piquant de cette passion amoureuse irraisonnée que la morale de son siècle réprouvait. Il me reste à l'esprit qu'une sorte de fadeur de personnages sans lustre, la représentation d'une société bourgeoise que Flaubert exècre tant qu'il veut nous la dépeindre dans le plus infime détail, le plus pâle reflet. Il me colle au souvenir une forme de grisaille. Cela me laisse imaginer sans peine les murs et les ruelles sombres de notre capitale au crépuscule du romantisme. Peut-être que c'est ça le style de Flaubert. Peindre son temps au point de rebuter son lecteur avec tout ce qui le rebute lui-même. Flaubert eut été peintre, il aurait représenté la laideur avec maestria.

Deviendrai-je mystique avec le temps que je ne trouverai pas plus grâce aux yeux du maître. Avec lui la vie s'observe, se palpe, se respire, se dépeint. Elle s'écrit avec des phrases d'orfèvre. Elle ne s'inspire pas.

Alors le style de M. Flaubert, il est beau. C'est vrai. Mais la perfection ça manque de chaleur, de sensibilité, ça sent l'obsession maniaque. Ça ennuie. Et ça m'a fait perdre le goût des belles phrases. Dommage.
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L'éducation sentimentale ? Drôle de titre pour un roman qui est dépourvu de sentiments ! Quelle sécheresse de ton, quelle désespérance, quel ennui ! Ca y est, le mot est lâché : oui, je me suis ennuyée, profondément. Aucun personnage n'a attiré ma sympathie et notre anti-héros encore moins ! Quel homme oisif, mesquin, imbu de lui-même, profiteur... qui s'amuse quand d'autres se font fusiller, qui regarde mais n'agit jamais... épuisant ! Un roman épuisant à lire car truffé de détails, de références. On s'y noie ! A l'aide, au secours, de l'air !!!

Il ne suffit pas d'avoir de belles lettres pour convaincre un lecteur. L'art de manier les mots doit être aussi subtil que celui de susciter l'intérêt, sinon pourquoi écrire ? de ce roman-ci, je ne retiendrai que la peinture sociale de la bourgeoisie, et de l'époque mouvementée de la révolution de 1848. Mais c'est bien tout ! Quant à notre anti-héros qui s'ennuie de la vie qu'il mène car ne correspondant pas à ses ambitions, et bien on s'ennuie avec lui !

J'avais dans ma tendre jeunesse lu « Madame Bovary » qui m'avait déjà profondément ennuyée. Et je m'aperçois que quelques années plus tard, Flaubert et moi n'avons rien à nous dire de plus...


Frédéric Moreau (Flaubert lui-même ?), jeune provincial de dix-huit ans, quitte sa Normandie natale pour monter à Paris y faire ses études. En chemin, il croise madame Arnoux dont il tombe éperdument amoureux...

Lien : http://mespetitesblites.net
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Un roman d'apprentissage, célébré comme un des chefs d'oeuvre de Gustave Flaubert, figure incontournable de la littérature française -que dis-je - LE pilier de la littérature française.
Peut-on de nos jours critiquer les chefs d'oeuvre ? C'est comme critiquer « la Joconde », lui trouver un air sombre et pas franchement sympathique, dans un décor brumeux, qui ne tient pas la route…
Je vais m'y risquer, tout au moins, exprimer mon ressenti.
Quelle déception ! C'est froid, désespérément froid.
Cela ne vibre pas.
On ressent un peu la colère sous-jacente (froide elle aussi) de l'auteur contre les travers de son époque, à travers le montage de personnages stéréotypés, représentatifs de chaque milieu social patiemment introduit.
Une fin en tire-bouchon.
La même déception que j'avais éprouvée pour celle de « Crime et châtiment » de Dosto.

S'il est vrai que « les émotions extraordinaires produisent les oeuvres sublimes », cette troisième tentative de l'auteur n'a pas été la bonne, faute de carburant, faute d'émotions.
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Ayant lu un certain nombre de classiques De Balzac, Zola, Stendhal... j'ai voulu poursuivre avec Flaubert.
Ce roman m'a beaucoup fait penser par certains aspects à Illusions perduesDe Balzac et par d'autres aspects au roman le Lys dans la valléeDe Balzac également.
J'ai apprécié certains chapitres, mais d'autres n'ont pas du tout réussi à capter mon intérêt.
J'ai apprécié les parties 1 et 2, mais pas la partie 3, c'est un cours d'histoire !
Je comprends qu'il soit nécessaire de contextualiser l'histoire de Frédéric, et quelques faits historiques, pourquoi pas, mais à ce point… j'ai perdu le fil.
Lorsque j'ai commencé à lire Les Rougon-Macquart, je me suis intéressée à cette période de l'histoire pour mieux comprendre et j'ai ouvert un livre d'histoire.
Au total, concernant l'Education sentimentale, je me suis même interrogée : comment la partie 1 (histoire d'amour platonique) et la partie 3 (cours d'histoire) peuvent-elles intéresser le même public ?
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Pfiou, quelle lecture laborieuse..! Lu un peu après Madame Bovary qui avait déjà été une torture à terminer, je m'attendais à bien mieux, étant donné que je savais que Madame Bovary était un livre sur "rien" qui ennuyait Flaubert lui-même...
Malgré la plume magnifique de Flaubert, il faut bien le reconnaître, c'est un génie de l'écriture, je me suis franchement ennuyée... L'histoire est insipide et traîne en longueur, c'est une grande déception pour ma part. Je n'y retrouve pas l'écrivain de génie que j'ai vu dans son recueil "Trois contes", que j'ai trouvé génial tant du point de vue du style que des histoires.
Je me tâte à lire Salambô, mais il faut dire que je pense Flaubert bien plus doué pour nous faire vibrer avec des histoires courtes plutôt que longues...
Mes excuses aux fans de cet auteur si culte.
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Quel ennui .... Quand l'on sait les oeuvres majeures que Flaubert a apporté aux lettres françaises , on ne peut que trouver extrémement dommage qu'il se soit ainsi fourvoyé avec cette histoire lassante , prévisible , tel un roman de gare .... Triste de voir un grand auteur se perdre en chemin ....
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Lecture terriblement ennuyante et, par là même, décevante. Plus d'un mois d'efforts et de souffrances pour venir à bout de ce roman d'une longueur
insoutenable. Qu'ais-je à dire pour justifier mon insatisfaction? Peu de choses: c'est lourd, lourd et lourd; au point que l'on se fatigue vite de la lecture. Et le style n'aide pas. Rien, à mes yeux, ne saurait sauver ce roman. Une réelle et grande déception.
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Ceci est loin d'être la meilleure oeuvre de Gustave Flaubert! Disons que ce n'est pas par celle-là qu'il vaut mieux commencer si on veut apprécier l'auteur. Personnellement, je crois qu'on peut éviter tout simplement de lire L'Éducation sentimentale et on ne peut que mieux s'en porter.
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