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3,72

sur 17464 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lu au collège, je n'ai pas été passionnée par cette histoire "d'adultes" à l'époque... (on nous avait aussi emmenés voir le film avec Isabelle Huppert au cinéma).
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Il y a très peu de livres que j'ai commencé sans les terminer, et "Madame Bovary" en faisait jusqu'à présent partie. Mais j'avoue qu'en m'y replongeant 25 ans plus tard, je ne comprends pas pourquoi...
Charles est le symbole même du brave type, élevé par une maman directive et un père volage. Dans cette Normandie profonde du milieu du XIXème siècle, il fait ce qu'on lui dit, devenant médecin de campagne, et épousant une veuve tout aussi sèche que jalouse. Cependant, à la mort de cette dernière, sa vie bascule lorsqu'il rencontre la douce Emma, fille de l'un de ses patients : il en tombe profondément amoureuse et l'épouse. Ce qu'il ne comprendra que trop tard, c'est que de son coté cette dernière s'ennuie profondément dans ce mariage, méprise son époux, et n'aspire qu'à une vie digne d'elle...
J'avoue que c'est un livre qui m'a surprise, tout d'abord dans sa narration : même si je connaissais la trame du roman, je me demandais bien comment cela allait durer 500 pages, et j'avoue que je me suis laissée bercer et surprendre par les détours de cette histoire. Ce qui m'a surprise également, c'est l'effet de bombe qu'a eu ce livre à l'époque de sa sortie dans le milieu littéraire : il a remis complétement en question la manière d'écrire, et pour nous lecteurs du XXIème siècle ça nous passe complétement à coté. Et puis forcément il y a le personnage d'Emma, icône de la littérature : elle n'est en fait que cela, une femme qui trompe son ennui dans l'adultère, l'argent, et la méprise de ceux qui l'aiment vraiment. Mais le plus terrible, c'est qu'elle est le fruit de son époque, où les femmes n'avaient aucun choix sinon celui d'obéir. C'est cela qui me marquera le plus.
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Ouvrage faisant partie des classiques de la littératures français enseigné sans cesse dans nos classes. Flaubert en bon réaliste nous offre une vision de la vie de son époque (en Normandie). Cet ouvrage est cependant quelque peu poétique et oralisé notamment en raison de la manière d'écrire de Flaubert : le gueuloir. A lire mais surement déjà lu et relu...
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L'histoire d'une femme tout simplement pleine d'illusions qu'elle appelle des rêves...certaines fois elle me rappelait le personnage de Scarlett dans "Autant en emporte le vent", ce qui la rendait assez énervante, voire insupportable.
J'ai bien aimé mais il est un peu trop long à mon goût.
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50 ans... Il était temps que je lise ce livre dont tout le monde parle, ce livre qui fait souffrir ou enchante tant de nos jeunes littéraires.

J'ai trouvé le style très agréable et les descriptions de la campagne normande relaxantes. Mais... le personnage de Madame Bovary ne m'est pas sympathique et je n'ai vraiment pas apprécié ses airs de Sainte Nitouche. Elle a tout pour être heureuse et pourtant, elle passe son temps dans un état dépressif... Sans doute est-elle née à la mauvaise époque me direz vous? Pas convaincue...
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J'ai lu ce livre avant d'aller voir la pièce de théâtre Madame BOVARY au théâtre de Poche.
Pour ce qui est du livre, j'ai aimé l'histoire, qui est celle d'une femme cherchant finalement le goût de vivre. Mais j'ai trouvé à bien des moments le roman ennuyant, finalement un peu comme une Madame BOVARY qui s'ennuie.
Par contre, pour ce qui concerne la pièce de théâtre, aucun moment d'ennui et un véritable coup de coeur.
Je suis contente malgré tout d'avoir lu le livre avant, j'ai d'autant plus apprécié la pièce.
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Que les temps ont changé depuis que Emma fit scandale et voeux de lubricité dans cette France bien pensante ou la femme se conjugue à la potiche, reine mère de son domicile, astiquant son ennui d'une société à la gloire des hommes bien portés sur leur nombril qu'il distingue à peine sur une épaisse couche d'imbus bedonnant qui se nombrilise dans une société ou les couilles dictent les conventions entre deux nichons maternels qui leur rappelle au combien ils sont forts, et indispensables à la survie de notre espèce…

Ça fait un moment que j'ai lu ce bouquin, trop jeune certainement pour y trouver un quelconque intérêt pornographique laissant cours à mon adolescence corrompue par cette main entreprenante qui n'y trouvait qu'un ennui profond entre deux pages de sopalin…

Ah l'adultère, l'infidélité, ou euphorie orgasmique d'un cinq à sept drapé dans un hôtel romantique enivré d'une routine pépère, le cul affalé dans le canapé à se bercer d'illusions machistes, éduqué depuis tout petit à considérer pour acquis cette douce femme délicieuse qui partage votre ennui dans la joie et la maternité….

Mais messieurs les temps ont changé, la femme s'émancipe dans des draps de soie, elle aspire à mouiller pour son indépendance, celle réservée aux hommes depuis trop longtemps, héros de conquêtes asservies à leurs désirs les plus virils, mais elles aussi aimeraient pouvoir profiter, agenouillées subissant la vindicte masculine qui impose ses règles de bonne conduite sous couvert d'une légitimité imposée, larguant leur semence sur les valeurs fondamentales inventées :

« Papa ce héros, maman cette salope… »

Drôle d'idée que de croire à l'unique et précieux ennui qui viendra un jour l'autre pompé votre quotidien, à cette compagne qui vous faisait tant bander avant que la fée routine ne transforme le prince et la princesse en deuxième roues du Carrosse… aujourd'hui les femmes veulent participer à l'orgie lubrique, croquer dans la pomme un soir de désir, de fantasme, cédant à la luxure, abandonnant homme et enfant pour les plaisirs de la chaire défendue, réservée honteusement à l'élite masculine qui se pavane de milles aventures levretantes…

Mon père était un macho, bien qu'il ne soit pas mort, il n'est plus que l'ombre de lui-même m'imposant à juste titre l'emploi de l'imparfait, pourtant j'ai toujours considéré la femme à sa juste valeur, à l'égal des hommes, je ne comprendrais jamais cet acharnement d'enculé de sa race dont elles ne sont que les victimes d'une force physique plus avantageuse…

L'infidélité et entrée dans les codes de bonne conduite, aussi bien pour les femmes que pour les hommes, ne serait-ce que pour tromper l'ennui d'une vie monotone, pour se flatter l'égo, pour s'astiquer l'orgueil, ou même par amour, ce qui fit scandale à l'époque est rentré dans les moeurs de notre société, parfois douloureuse, elle s'enivre de toutes nos illusions perdues, élevé dans la croyance égoïste que vous êtes l'élu de toute une vie, alors que la bite du voisin vous fait de la mouille, inutile de résister à l'appel des désirs interdits qui nous enfermeraient dans les regrets, ridé par las années qui passent à se damner la liberté pour une croyance populaire qu'ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant…

Il reste du chemin à faire pour considérer cette grâce féminine aux courbes délicieuses comme ce bonheur sucré dont nous sommes les bourreaux et non les enfants apeurés qui tétaient encore hier l'essence de la vie…

A plus les copains
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Charles, devenu médecin en trichant et après avoir épousé sur le conseil de sa mère une veuve décédée rapidement épouse Emma, fille de fermier cultivée mais qui, corrompue par ses lectures et après avoir accouché de Berthe, se livre des adultères éphémères avec le viril Rodolphe puis à Rouen avec le jeune clerc Léon, s'endette auprès du créditeur Lheureux et, ruinée, met fin à ses jours avec l'arsenic du pharmacien Homais.

Enchaînant Bovary après le magistral Anna Karenine, c'est sans passion que j'ai écouté Gustave, (c'était son premier roman) ses personnages hyper caricaturaux, et ses longues descriptions.

Étonnant qu'on lui aie intenté un procès pour outrage aux moeurs et à la religion alors que son but par rapport aux jeunes filles susceptibles d'être corrompues par leurs lectures était, me semble-t-il, de les éloigner de l'adultère, de l'endettement (et de la lecture? ;-)
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ça reste un bon classique :)
Lien : http://justemechapper.over-b..
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Emma Rouault, fille de fermier, illusionnée par ce qu'elle lit dans les romans à l'eau de rose, est ravie le jour où elle épouse Charles Bovary, médecin, car elle pense qu'il va lui permettre de vivre une vie de passions telle qu'elle les a imaginées par ses lectures. Malheureusement, elle déchante très vite, perd toute admiration et amour pour son mari, et se réfugie dans les dépenses futiles et l'adultère. Madame Bovary est donc l'histoire de cette femme qui passe d'espoir en désillusion, jusqu'à la déchéance finale. J'ai été assez déçue par ce livre. Dans la première moitié, il ne se passe rien, on s'ennuie à lire la tristesse et l'amertume d'Emma. Quand (enfin) elle se laisse aller à l'adultère, ce n'est pas beaucoup plus réjouissant, le récit est lent, on est un tantinet énervé par la naïveté du mari, mais malgré tout l'analyse que fait Flaubert du cycle désir-passion-routine-ennui-désamour est relativement intéressant. Si pour l'époque, aborder ce sujet dans la littérature au 19ème devait être assez choquant, cela manque un peu d'intérêt dans une lecture actuelle, d'autant que les personnages manquent un peu de fond, qui les rendrait intéressants en dehors de l'intrigue.
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