Madame Bovary

Encore une déception avec un classique dont on m'avait fait des louanges...

Cette critique va donc faire grincer les dent à plus d'un lecteur ... la preuve que tous les goûts sont dans la nature.

L'écriture de Flaubert n'est pas aussi ampoulée que celle de Stendhal, mais j'ai quand même eu la sensation que la grand Gustave Flaubert s'est beaucoup regardé écrire ! Chose dont j'ai horreur !!!

Quant aux personnages ... Madame Bovary est tout simplement insupportable ! Une vrai peste qui m'a agacée tout le long du parcours. A tel point que j'aurai volontiers lancé ce roman dans la cheminée pour alimenter le feu. Et son mari ... Tout simplement pathétique tant il est à côté de ses baskets . En un sens, ils se sont bien trouvés.
Le mariage bourgeois arrangé du 19ème versus l'amour passionné : une bataille mainte fois décrite, mais l'histoire qui nous est ici contée n'y apporte pas grand chose.

Alors, c'est vrai qu'il faut avoir lu de mauvais livres pour mieux apprécier les bons. C'est ce à quoi Madame Bovary m'aura servie !

Aaah Madame Bovary... On l'aime ou on ne l'aime pas.
Pour ma part je fais partie de la seconde catégorie. Si ça n'avait pas été une lecture obligatoire au lycée, jamais je ne me serai penchée dessus. J'ai pourtant essayé mais je n'ai pas réussi à m'intéresser au quotidien de cette femme.
Dans un sens, le livre est réussi, Flaubert parvient à merveille à nous communiquer l'ennui de son héroïne : on s'ennuie autant qu'elle à lire son quotidien peu riche en rebondissements. Certes, la société qu'il dépeint est le reflet de l'époque, je ne dénigre en aucune façon l'oeuvre, mais ce livre n'est pas fait pour moi.

Madame s'ennuie…

Roman réaliste de Gustave Flaubert qui dit "Madame Bovary c'est moi" !

Lecture imposée au Lycée.

Emma Bovary, épouse d'un médecin de province, qui lie des relations adultères et vit au-dessus de ses moyens, essayant ainsi d'éviter l'ennui, la banalité et la médiocrité de la vie provinciale.

C'est moi qui me suis profondément ennuyée dans ce roman lent, sombre et inintéressant !

Dernièrement, j'ai vu un des films tirés de cette histoire et... je n'ai pas aimé ...

Quand une histoire nous est contée, celle qui est le récit des événements passés, on se rend compte que cette terre a connu des hommes, des hommes qui ont marqué la genèse des choses. Aussi les femmes, celles qui ont essayé de faire parler leur dynamisme. Je vois par là Gustave Flaubert avec tout l'esclandre qui a été engendré par l'apparition de son livre

Madame Bovary, un livre traité d'immoralité féminine en même d'une atteinte aux moeurs de l'époque. Je vois aussi cette héroïne Emma dite Madame Bovary, celle dont la peine, l'affliction ou la routine a entraîné dans la gueule du diable, ce que dira-t-on à l'époque...

Autant Madame Bovary ne m'aurait sans doute pas déplu si je l'avais rencontrée dans la vraie vie ... autant elle a failli plusieurs fois me tomber des mains sous sa forme papier!!
J'ai vraiment dû me forcer à persister à faire plus ample connaissance, mais rien à faire, la langue de Flaubert m'a rendu hermétique à cette histoire que j'ai trouvée d'une platitude presque infinie.

Je suis désolée Emma, toi et moi ça ne colle pas. On va en rester là, à la page 166. Ne le prends pas personnellement, ce n'est pas contre toi... avant, quand j'avais le temps, je terminais toujours les livres, même ceux qui m'ennuyaient, mais là je ne peux plus. Je lis tellement peu que je préfère me consacrer aux bouquins qui me font palpiter. Toi tu me fais bailler. À ta lecture je me fais autant chier que toi, coincée dans ta vie. Adieu, Madame Bovary.

Je déteste, j'exècre, j'abomine Madame Bovary. Voilà c'est dit, c'est sorti.
Pourtant cela ne me vient pas d'une haine forcenée contre Flaubert dont j'ai apprécié d'autres oeuvres.
Peut-être serait-il plus exact que j'abomine le personnage principal et que le style de l'auteur n'a pas réussi à faire passer la pilule.
Je me targue de lire intégralement tout livre que je lis et par deux fois j'ai croisé cette oeuvre dans mon parcours scolaire : en vain, je finissais toujours par abandonner en cours de route et m'armer de résumés et d'extraits piochés ça et là pour suivre le cours de l'histoire.
Bref Emma, cette femme éternelle insatisfaite, j'ai applaudi des deux mains de la voir s'embourber dans ses tentatives d'amours fougeux. Seule sa mort m'a fait ressentir un peu de peine pour elle. En fait le seul personnage un peu sympathique c'est son pauvre mari Charles mais son côté piteux et apathique ne le rend pas non plus attachant.
Honnêtement je ne sais pas si je me résoudrais un jour à reprendre ce livre en main ne serait-ce que par acquis de conscience.

Il y avait longtemps qu'on me parlait de Madame Bovary de Gustave Flaubert. Professeurs et chercheurs en parlaient comme de la plus grande oeuvre de la littérature française à ce jour. Je ne sais pas si ce que je vais dire témoigne d'un manque total de culture. Toujours est-il qu'après avoir (péniblement) achevé ma lecture, je peux dire qu'à mes yeux, il n'en est rien.
Le style de Gustave Flaubert est tout à fait digne d'intérêt. de ce côté-là, il n'y a pas grand-chose à critiquer. Pour les amateurs d'ironie, Madame Bovary doit être un régal. Tout le roman est écrit (ou tout du moins semble écrit) avec l'indifférence la plus totale. L'auteur met la société de son temps en scène sans prendre parti pour qui que ce soit. On jurerait presque qu'il n'y a pas d'auteur derrière Madame Bovary. Tour de force incontestable.
La richesse stylistique ne m'a pas empêché de dormir à moitié durant la lecture. le roman, de façon générale, présente la vie d'une petite bourgeoise normande des plus médiocres qui vit dans un milieu des plus médiocres dans un bourg des plus médiocres. Madame Bovary ne cesse de se lamenter sur son sort (sans rien faire pour améliorer les choses), et j'aurais sans doute compati si elle n'avait pas été aussi médiocre que ceux qu'elle critique. Cette femme est un modèle d'égoïsme et d'égocentrisme, qui s'aime plus qu'elle n'aime ses amants (oui, elle en a plusieurs, et en l'occurrence, ce n'est pas ce que je lui reproche), qui passe les deux tiers du roman à se disséquer le nombril et qui ne songe qu'à son bonheur au détriment de celui de ses proches. Rien n'est plus important que sa petite personne, et sa fille, cette fille qu'elle n'a pas désirée, paye les pots cassés, si j'ose dire.
En somme, la médiocrité dans toute sa splendeur et un roman clairement boursouflé, qui compte plus de 500 pages alors qu'il se raconterait tout aussi bien en 150.
Au XIXème siècle, je conseille plutôt Victor Hugo, Balzac, Zola, Jules Verne, Dumas, Musset, Wilde, Allan Poe, Stevenson, et j'en passe...

Evidemment que Flaubert est un maitre, que ce roman est un classique et emma une sorte d'icone... mais pour moi (et vraiment cette critique n'engage que moi), Madame Bovary c'est le souvenir encore cuisant d'un livre que j'ai du lire pour le bac français et qui m'a dégoutté des classiques.
Je n'en retiens rien que l'histoire ennuyante d'une femme qui s'ennuie dans une province ennuyeuse pendant moult et moult pages !
Heureusement pour moi, j'ai su renouer avec la littérature classique depuis mais Bovary, je n'ai jamais pu m'y remettre.
Pardon Gustave...

Deuxième pioche de février.
Challenge Variétés catégorie seconde chance: Livre lu pour l'école mais pas aimé.
Cette seconde lecture m'a confortée dans mon opinion: il n'y a rien pour moi dans ce roman. C'est très long, il y a beaucoup trop de descriptions inutiles. Je n'ai pas pu m'attacher aux personnages qui ne m'ont inspiré que de l'indifférence, à part Emma que j'ai copieusement détestée et maudite.