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sur 17275 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Livre lu lorsque j'étais lycéenne et qui ne m'a pas laissé un bon souvenir. Je me souviens avoir ressenti de l'ennuie à travers cette lecture et malgré une plume magnifique, je n'ai pas su être convaincue par ce roman. Je salue cependant l'écriture de Flaubert et je pense que c'est un roman à lire avec une certaine expérience de vie afin d'en comprendre toutes les subtilités.
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Je n'avais pas su apprécier ce roman à sa juste valeur, lycéenne.
Je n'avais aimé ce portrait de femme, ou plutôt Emma elle-même, malgré la compassion qu'elle pouvait susciter. Son caractère insatisfait et sa tendance à la dépression m'avaient exaspérée à l'époque... Il faudrait absolument que je le relise !
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Aujourd'hui, j'ai fini mon deuxième classique de ma vie après le “Fantôme de l'opéra"… Et alors ai-je survécu à Flaubert et à ses textes compliqué ?

💙La réponse sera mitigée, oui, j'ai survécu, mais en m'aidant d'un audio par moment. Donc je n'ai pas la prétention d'avoir lu Flaubert. La plume complexe n'est pas ce qui m'a le plus empêché de le lire complètement, mais ce sont les descriptions à rallonge pour des éléments inintéressants. Par moments, ces descriptions passaient avant l'histoire principale et ça devenait long pour mon petit cerveau.

💙Sinon l'histoire de madame Bovary m'a beaucoup touché. C'est un personnage si complexe. D'un côté, on lui en veut de son comportement, on la déteste, on a envie de lui crier dessus... Et de l'autre côté, on la plein, on a de la peine pour elle, on veut qu'elle vive et qu'elle s'en sorte.
Les personnages autour d'elle sont adorables comme détestable. Elle a connu de tout dans sa vie.

�lors attention, c'est un livre de l'époque donc certains langages, traitement et autres sont aujourd'hui problématique et ne devrais jamais être dit dans notre époque.

💙J'ai été surprise de la fin, je ne m'attendais à ce que ça finisse dans ce style, mais pas du tout comme ça.
Bref pour résumé, ce n'est pas le classique que je vais préférer. Ceux de Jane Austen sont plus faciles à s'y plonger, je trouve.

💙J'aimerais quand même une petite dédicace au Edition Tiherd qui font un travail de dingue sur leurs ouvrages !
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de longues semaines de lecture rigoureuse et les dernieres pages sont enfin tournées. Une fin amère qui nous rend heureux d'en avoir finit avec ces personnages à la fatalité accablante. Et pourtant, la douceur de la plume dans la tranquilité de Yonville, l'antiphatie des amants dans les passions amoureuse et la désillusion progressive d'Emma restent en tête plus longtemps que ce qu'on pense et parfois plus que l'on ne le veux...
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La première fois que j'ai lu ce livre, je devais être adolescente et je me rappelle l'impression indigeste qu'il m'avait laissée. Cette deuxième lecture me laisse avec moins de dégoût et davantage de scepticisme face à cette bourgeoisie de province.

Les personnages brillent par leur stupidité : entre Emma et son romantisme de pacotille ponctué de stéréotypes, Docteur Bovary avec sa conversation "aussi plate que le trottoir" assortie d'une belle personnalité dépendante ou encore les amants sans scrupule, aussi profonds qu'une poêle à frire. On n'oublie pas les personnages secondaires qui sont des caricatures de leur profession.

Flaubert a réussi son pari de dépeindre l'ennui et l'adultère avec beaucoup d'ironie.
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Bon, c'était la dernière lecture obligatoire de seconde. Quelle lecture laborieuse, compliquée et difficile... Comme quoi le bovarysme a fonctionné puisque je me suis totalement ennuyé en lisant ce roman. Paradoxalement, et sans que je puisse me l'expliquer, aujourd'hui je garde un bon souvenir.
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"Madame Bovary" est un classique qui m'a toujours semblé inaccessible dans le sens où il traîne une réputation légendaire.
Si la plume de Flaubert est aussi limpide que de l'eau, le personnage qu'il a créé et les descriptions à rallonge ont fini d'achever mon enthousiasme en débutant cette lecture pourtant si prometteuse.
Il m'a fallu 15 jours pour lire ce livre. 15 jours de lutte contre mes paupières qui voulaient à tout prix se fermer dès que j'entamais les premiers mots. J'ai perdu le compte de mes endormissements en lisant "Madame Bovary".

Emma est une femme vénale et détestable qui ne fait que se plaindre. Jamais heureuse, il est très difficile de la contenter. Elle se plaint de Charles, son pauvre mari qui n'a soit disant aucune ambition et qui malgré son air un peu benêt, a au moins le mérite de la supporter.
Emma Bovary n'est clairement pas heureuse en ménage et nous accable avec ses rêves excentriques de bals arrosés au champagne et de danses endiablées.
Odieuse et imbue d'elle-même, la jeune femme suscite l'aversion, mais également la compassion car Emma c'est surtout un destin tragique et une courte vie calamiteuse à la recherche d'un bonheur inatteignable et d'un quotidien ivre de petits et grands plaisirs.
Tout d'abord indécise, elle restera un moment partagée entre ses plus profonds désirs et sa moralité. Dès lors qu'elle s'abandonnera au premier interdit, on ne l'arrêtera plus. Bercée d'illusions et convaincue par les histoires romanesques qu'elle trouve dans ses livres, Emma continuera sa quête d'une allégresse infinie jusqu'à ce que la réalité la rattrape.

Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ma lecture. Je me suis fortement ennuyée, mais je suis contente d'avoir enfin lu ce classique de la littérature française.
Flaubert dépeint avec grande justesse la complexité de la personnalité d'Emma. Il est rare de croiser des personnages aussi travaillés et suscitant autant d'émotions.
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Comment s'est passée cette relecture d'un roman lu à 16 ans, "pour l'école" ? Pour être honnête, j'ai été accrochée par le début du roman, par la précision des descriptions, par l'installation du cadre et des personnages. Puis, entre les pages 80 et 200 environ, je me suis ennuyée au moins autant qu'Emma Bovary… j'ai lu des pages en diagonale, les descriptions me pesaient et j'ai franchement pensé abandonner. En même temps, au fur et à mesure, je me souvenais de ce qui allait arriver, comme l'opération désastreuse du valet d'écurie ou la célèbre scène du tour de Rouen en fiacre (curieusement ces scènes étaient beaucoup plus longues dans mon souvenir et on peut franchement tirer son chapeau à Flaubert pour l'érotisme contenu dans le fiacre). Je me suis donc accrochée et mon intérêt est revenu dans les 150-200 dernières pages.

Que retenir donc de cette relecture ? Les personnages sont tous odieux, à part peut-être le père d'Emma, qui reste honnête, simple et égal à lui-même jusqu'au bout. On a envie (j'ai envie) de frapper Charles tant il est « bête » (Emma, sur ce point, tu gagnes… un point) – Flaubert n'épargne pas le mari trompé. Les amants ne sont pas particulièrement sympathiques, sauf Léon peut-être dans la première partie de sa liaison avec Emma. Rodolphe est un roublard mais il a peut-être raison de lâcher l'affaire (pardon de le dire platement). Quant à l'héroïne qui donne son nom au roman, on a envie (j'ai envie) de la fouetter avec des figues molles jusqu'à ce que raison s'ensuive. On ne peut pas dire qu'elle soit féministe avant l'heure (réflexion gratuite de ma part, on ne parlait pas encore de cela à l'époque) ; aucun problème à ce qu'elle prenne des amants mais elle est tellement évaporée, elle a les pieds tellement loin du sol, elle ne voit pas ce qu'elle a vraiment et elle rêve de qui n'existe pas, elle en néglige sa petite fille qui ne lui sert que de faire-valoir, en un mot elle p… plus haut que son c…, bref elle est assez pathétique et insupportable. Elle en rendrait presque les personnages masculins acceptables. Oui, tous, sauf… Homais, qui est certainement là pour exprimer les idées anticléricales et scientistes de Flaubert et illustrer la force d'inertie de la bourgeoisie de province, Homais, le seul qui ne sort absolument pas meurtri de cette histoire, au contraire, la fin implacable et ramassée le démontre à merveille.

A retenir également, le sens de l'observation, le style, la finesse psychologique de Flaubert (on peut le dire, son génie, même qi au bout du compte, cette héroïne nous ennuie et nous agace au plus haut point) capable de retranscrire les moindres mouvements de la passion, l'évolution intime d'Emma, la vie d'un village normand, l'ascension du pharmacien et j'en passe, comme personne. Bref, un roman agaçant mais intéressant !

Je précise que je n'ai lu aucune analyse du roman (il y avait pourtant une présentation et un appendice (très long) dans mon exemplaire. Ce n'est donc que mon petit avis très lacunaire sur un monument de la littérature française.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Grand et indétrônable classique de la littérature française.

Bovary est une traîtresse, une mauvaise mère, une femme corrompue, basse et emprunte d'innombrables convoitises. Elle recourt à sa dangereuse beauté pour séduire les hommes. Elle est l'expression de l'adultère incorporé. le mal.

Bovary se voit surtout prisonnière des griffes de Gustave Flaubert. Parce que lorsque le grand romancier traite de moeurs amoureuses à partir d'un fait divers, c'est d'une femme dont il a besoin. Et ainsi, il s'inscrit dans la prestigieuse lignée des auteurs de génies qui ont dédié un pan de leur existence à fouiller le modèle féminin afin de mettre en exergue la notion de bien et de mal.
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