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sur 3717 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
"L'histoire d'une vie, quelle qu'elle soit, est l'histoire d'un échec. le coefficient d'adversité des choses est tel qu'il faut des années de patience pour obtenir le plus infime résultat." disait Jean Paul Sartre.

Martin Hill, jeune adolescent qui vit à Londres, d'une mère française et d'un père anglais, sera à jamais l'autre "Harry Potter". L'enfant, le second en lice, qui n'aura pas été choisi à la place de Daniel Radcliffe.

L'un vit des choses incroyables au détriment de l'autre. Mais au final, quand l'un n'aspire plus qu'à l'anonymat, l'autre ressasse sans répit le rêve avorté. Martin n'arrivera plus à se projeter dans la vie réelle et va tout simplement chercher à s'isoler du monde qu'il l'entoure.

Avec une intrique très originale, David FOENKINOS a su rédigé un roman plein de charme, de sensibilité et néanmoins d'espoir. En définitif, grandir c'est accepter que l'échec ne peut pas arrêter le cours de l'existence.
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Pour Martin Hill, le héros de ce roman, Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, c'est Harry Potter. 

En 1999, Martin Hill a 10 ans et ressemble comme deux gouttes d'eau à Harry Potter. Signe du destin, cette ressemblance est accentuée par une paire de lunettes rondes fraîchement acquises- la dernière paire de l'opticien. 

Concours de circonstances, son père est accessoiriste pour le cinéma, ce qui lui permet de se trouver par hasard sur le chemin de David Heyman, qui recherche justement l'acteur principal pour l'adaptation d'un roman jeunesse dont le succès est encore timide. 

Coup de chance ou bonne préparation, Martin passe les essais avec succès et se retrouve en ballottage face à un dernier candidat, Daniel Radcliff. 

Tout le monde connaît la suite de cette histoire. du moins, la suite pour Daniel. 

Mais pour Martin, que se passe-t-il alors ? Comment vit-on d'être celui qui aurait pu devenir Harry Potter, surtout quand le monde entier fait face à la déferlante du succès médiatique du petit sorcier à lunettes ? Pourra-t-il échapper au souvenir cuisant de cet échec quand Harry est absolument partout, dans toutes les bouches, toutes les librairies, tous les cinémas, sur tous les abri bus, les t-shirts, les mugs... 

C'est la question que se pose David Foenkinos, avec beaucoup d'empathie. Et au travers de cette question, c'est une multitude d'autres qui sont soulevées. le destin existe-t-il ? Comment se relève-t-on d'un échec ? Un échec conditionne-t-il toute une vie ou bien ce qu'on choisit de croire conditionne-t-il la suite d'une vie ?  

La plume de David Foenkinos est agréable et pleine d'un humour un brin British. J'ai apprécié la poésie de certaines tournures de phrase. 

La première partie du roman est truffée d'anecdotes sur J. K. Rowling, ses débuts et les hasards qui l'ont conduite au succès littéraire, mais également sur les débuts de Heyman en tant que producteur, sur le casting... La fan de la saga que je suis n'a pas boudé son plaisir ! 

La seconde partie se consacre à la vie de Martin, son cheminement, ses tentatives pour garder le souvenir de cet échec à distance. 

L'idée de ce roman est brillante et tellement originale. Néanmoins, sur la forme, je pense qu'un ton un peu moins journalistique m'aurait permis de mieux comprendre Martin et de m'attacher plus aux personnages. 

Cela ne m'a pas empêchée de dévorer ce livre et de passer un très bon moment. 
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David Foenkinos, pour moi, c'est une valeur sûre car j'adore sa plume, sa sensibilité et son éternel optimisme. Il dépeint très souvent des personnages avec une forte résilience et j'aime ça.
Pourtant, j'ai été très déçue avec "deux soeurs" dans lequel je ne me suis pas retrouvée. J'étais donc hésitante.

Mais j'ai vite changé d'avis pour deux raisons : ce livre parlait d'Harry Potter et j'adoooooooore Harry Potter et en plus j'ai la chance d'être conviée à une rencontre avec l'auteur pour parler de cette sortie !!!
Dès les premières pages, on retrouve ce style que j'aime tant : la fluidité, l'humour, l'amour pour ses personnages.
Foenkinos s'attache ici à l'acteur qui n'a pas été choisi pour jouer le rôle de Harry Potter, Martin. Il va dépeindre ses difficultés à surmonter ce qui est vécu comme un échec majeur.
Je ne peux pas en dévoiler plus mais j'ai beaucoup aimé comment Foenkinos raconte cette descente aux enfers, cette perte de confiance qui s'insinue petit à petit.

Ce roman est beau, touchant et tendre.
J'ai trop hâte de rencontrer l'auteur !!!
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Numéro deux, ce n'est pas l'histoire de Raymond Poulidor, mais celle de Martin, le garçon qui a failli jouer Harry Potter. Ce fut Daniel Radcliffe, sur le fil. Et Martin a le sentiment de ne pas se remettre des émotions nées du casting, l'excitation, l'espoir, la quasi- certitude d'être choisi, l'incompréhension, la honte, la colère... et tous les jours, les livres, les films, et leur succès, lui rappellent son échec. Il est, à jamais, le numéro deux, il est passé à côté de sa vie (croit-il).

David Foenkinos évoque, tout en délicatesse,

- l'histoire vraie de David Holmes, le cascadeur qui doublait Daniel Radcliffe, et est resté paralysé à vie, à 25 ans, à la suite d'un terrible accident lors d'un tournage,
- celle de Pete Best, le presque Beatles, remplacé par Ringo Star avant la signature du premier contrat,
- ces soirées mondaines où « il faut à la fois sourire idiotement et dire des choses intelligentes »,
- ces moments cabossés, comme les soirées par la maman de Martin, pour « rompre la solitude de son fils » : « il lui arrivait d'organiser des dîners. Jeanne ne pouvait pas donner clairement à ses hôtes la consigne : « Surtout, ne parlez pas d'Harry Potter ! » Alors, elle conviait plutôt des politologues poussiéreux, avec qui l'on pourrait deviser de la Birmanie ou de l'Ukraine en toute tranquillité. Bref, pour divertir son fils, elle fomentait des soirées mortelles. »

Doux, original, et drôle. Encore !
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L'histoire de Martin, né du britannique John et de la journaliste française Jeanne est intimement liée au phénomène Harry Potter.
Martin, après la séparation de ses parents, découvre le livre de JK Rowling et c'est une révélation... L'univers de Harry Potter le fascine et, suite à un concours de circonstances, le rôle de son héros lui est proposé dans le film éponyme.
Espoir fou, essais, puis échec cuisant. Et voilà le jeune Martin rendu à l'anonymat.
Il a une dizaine d'année, son adolescence alors est brisée par cet échec, et par les difficultés qu'il rencontrera dans sa vie familiale.
C'est un roman qui parle de confiance en soi, de rêves brisés, mais aussi du phénomène Harry Potter, et de sa répercussion sur l'existence des ados et pré ados.
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L'idée de départ du roman est simple : comment peut-on se remettre d'avoir raté une opportunité qui aurait pu transformer radicalement une vie ? Foenkinos choisit comme sujet un jeune franco-britannique qui aurait échoué lors des auditions finales pour le rôle de Harry Potter dans le premier film de la série en 1999. Un personnage de littérature qui faisait déjà l'objet d'un véritable culte pour les jeunes générations. Autant dire, qu'avant même le premier jour de tournage, l'acteur choisi était parti pour devenir une star. L'heureux élu fut Daniel Radcliffe… et pas Martin Hill, le héros malheureux de ce livre.

Évidemment le livre retrace la « petite histoire » derrière la création par JK Rowling de cet apprenti sorcier, puis le succès quasi immédiat des livres, avant l'inévitable transposition à l'écran, verrouillée et contrôlée par l'autrice. le choix d'un acteur d'environ dix ans, destiné à vieillir au fil des sept livres (huit films) était primordial. Ce jeune devait correspondre au portrait imaginé par les fans à partir des descriptions de Rowling, mais aussi apporter à l'écran un peu de la magie inhérente au projet..

Martin, poussé par son père, s'était pris au jeu. Oui, il serait ce Harry Potter, d'ailleurs tout le monde lui trouvait une ressemblance, avec ses petites lunettes rondes. Parvenu en « finale », il n'a pas été choisi.

Un simple épisode de son enfance ? Et bien non… Comment vivre avec cet échec quand « l'autre » devient l'idole d'une génération et assure son train de vie pour des décennies ?
De plus, tous les essais ayant été faits en catimini, Martin ne peut ouvertement parler de cette déception aux autres. Chaque personne qui lui trouve un air d'Harry Potter lui plante une nouvelle épine dans le coeur. Chaque sortie d'un nouvel opus de la série cinématographique est un très mauvais moment à passer… Martin devient harrypotterophobe.

Soyons clair : je n'ai pas lu ce livre pour Harry Potter. Je fais partie de cette minorité de l'humanité qui n'a jamais lu un Harry Potter ou vu un des films de la série. Pour autant, je ne peux que connaître (un peu) les personnages et leur environnement. Personne n'y a vraiment échappé.

J'ai pris un grand plaisir à cette histoire. Parce que tout à chacun a forcément un jour ou l'autre pensé à ce qui aurait pu lui arriver si… Parce que l'écriture de Foenkinos amène naturellement les scènes, même lorsqu'elles paraissent peu crédibles. Ce numéro deux va avoir du mal à se remettre de cet échec connu si jeune. Et le lecteur ne peut qu'espérer le voir trouver un autre équilibre. C'est quelque part touchant de voir ce gamin devenu jeune homme devoir affronter en permanence ce fantôme qui lui gâche la vie.

Encore une belle réussite d'écriture pour David Foenkinos.
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Le style sobre, parlé utilisé par l'auteur rend la lecture rapide.
Tout s'enchaîne sans à-coups.

Les thèmes évoqués sont multiples : la place de « second », la difficulté de dire, le harcèlement, la recherche d'un soi réel, l'impuissance à réagir…

L'envahissement : partout Harry Potter, encore Harry Potter… (une évocation de JK Rowling en première partie ainsi que l'histoire des castings situent les faits).
Y échapper pour celui qui eût pu l'être est un combat de chaque instant et une fuite devant l'acceptation de n'avoir pas été l'élu.

Car élu il y a dans la tête de cet enfant bousculé par la folie humaine : vie rêvée au lieu d'être vécue, réussite, reconnaissance…
Une impression continue d'avoir raté sa vie le hante.
Rien ne parvient à le convaincre de sa propre existence.

Il y a des passages interpellants, de ces petites phrases qui montrent et démontrent combien d'existences se sentent bafouées par la sensation d'avoir été mis de côté.
Le miroir aux alouettes destructeur et les regards qui s'y posent n'aident pas.

Des moments où l'on ressent la désespérance et les hasards qui, comme l'écrit l'auteur, ne sont pas que heureux.
Et dans la déferlante qui entoure ces succès de librairie et de cinéma, ils sont nombreux et tournent le couteau dans la plaie.

L'auteur décrit aussi l'exploitation commerciale derrière ce qui fut un moment littéraire (cfr la reconstitution en Pologne, l'ouverture de librairie à minuit pour créer l'événement…).

L'échange final donne à réfléchir et ramène les faits à leur réalité profonde.
Le miracle de l'amour a lieu et tout se termine bien…




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Heureusement qu'il y a un avertissement aux lecteurs avant de démarrer la lecture parce que j'aurais pu croire dur comme fer à toute cette histoire tant cette fiction semble réelle. Au départ, dubitative quant à la quatrième de couverture, je me suis finalement laissée tenter, la curiosité aura été plus forte que le reste. Je ne connaissais pas du tout l'auteur mais quand il s'agit d'Harry Potter, forcément… J'y porte de l'intérêt, même si c'est avec méfiance (attention, on ne critique pas cet univers avec moi, grande fan que je suis).

J'ai donc ouvert ce livre sans rien en attendre, ayant lu autant d'avis négatifs que dithyrambiques, je me suis simplement laissée porter. C'est vrai que la construction est assez étonnante, donnant l'impression de lire une biographie mêlant de nombreux faits sociétaux avérés. Martin est le Numéro deux, celui qui a failli être l'élu, celui qui a vu son rêve devenir cauchemar. Tout est décrit de telle sorte qu'il est difficile d'imaginer que tout le récit n'est que fiction. Les éléments qui tournent autour du personnage sont tellement étayés de faits réels que la frontière entre le vrai et le faux est mince. C'est sur ce point là que je salue avant tout le talent de l'auteur.

J'ai aimé les chapitres très courts qui vont à l'essentiel, le livre est court, les mots sont comptés, pas de place au superflus. La grande question ici n'est pas qui est Harry Potter ? C'est plutôt, comment se construire quand on vit un échec tellement important à 9 ans ? Comment surpasser un événement traumatique, parce que oui, il s'agit bien d'un traumatisme que va vivre Martin. Comment réussir à se construire après avoir approché la lumière d'aussi près ? N'oublions pas l'ampleur du phénomène J.K. Rowling à la vie et l'avis d'un très jeune garçon. Certes, en tant qu'adulte nous sommes plus facilement armé et prédisposé à surmonter une telle défaite mais imaginez un peu un petit garçon dont les parents viennent de se séparer qui s'approche de son rêve pour le voir s'envoler en quelques minutes. Il assistera pendant des décennies au succès mondial de la saga en se disant « ça aurait pu être moi, ça a failli être moi, je suis le Numéro deux, j'ai raté ma chance, j'ai raté ma vie ».

C'est sûr que ça peut semblait exagéré à certain de lire cette vie gâchée par ce casting raté mais finalement, ça met en lumière la fragilité psychologique d'un enfant qui doit apprendre à vivre ou survivre avec cette amertume, cette déception et cette honte.

« Dois-je traverser de plus grandes douleurs encore pour ne plus me focaliser sur ce qui me fait tant souffrir? »

A travers son drame personnel, Martin m'a touchée et m'a émue. Loin de moi tout jugement, je l'ai trouvé d'une tristesse infinie, enfermé dans sa douleur et sa peur. Avec un père puis une mère complétement impuissants face à son désarroi, toute crédibilité y trouve sa place. Nous même, lecteurs, cherchons comment aider ce jeune garçon à se relever. Les émotions sont parfaitement bien décrites et n'en font pas un mélodrame longuet et imbuvable. C'est sincère et impactant.

« On vit aujourd'hui sous la dictature du bonheur des autres. Ou, en tout cas, leur prétendu bonheur… »

J'imagine bien le nombre de recherche qu'à du faire David Foenkinos autour de l'univers du plus célèbre sorcier. Les anecdotes y sont nombreuses, les références sont présentes tout au long du récit et les nombreuses personnalités publiques évoquées rendent le tout complétement authentique. Une plume touchante mais qui fait aussi sourire, parfois. En tant que grande fan d'Harry Potter, j'ai aimé me replonger dans l'euphorie des débuts, nombreuses ont été les réminiscences de mon propre passé, où la sortie d'un tome de la saga était l'événement le plus important de l'année pour moi.

POUR CONCLURE

Un très bon moment de lecture qui aura su me replonger dans un univers qui, je dois l'avouer, ne m'a jamais quitté. Une approche psychologique poussée et intéressante, décortiquée et analysée. Beaucoup de bienveillance et d'empathie qui en font un livre agréable à lire. Quand l'échec mène à la résilience, un récit riche en émotions avec une fin qui aura mis un point final à mon avis positif. Très belle découverte, à lire pour tous les fan d'Harry Potter, mais pas que.

« Harry Potter était notre part de rébellion, notre désir de posséder des pouvoirs pour éradiquer les cons, notre rêve d'une vie meilleure. »

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Mon coup de coeur pour la plume fine et sensible de cet auteur, déjà appréciée dans “La délicatesse”, est confirmé.

Cette fois-ci, le sujet du perdant est abordé. J'ai ressenti beaucoup d'empathie pour Martin, même si j'ai parfois eu envie de le secouer un peu pour le faire réagir ! Il est percuté de plein fouet par un événement qui va avoir un impact sur toute sa vie. On assiste à la violence psychologique de l'échec à travers sa souffrance et sa solitude.

Mais c'est aussi des coulisses d'un film dont il est question, de l'ampleur d'un tournage aux dommages insoupçonnés du succès. Gagnant ou perdant, on peut toujours être victime de nos propres projections. Cela donne une autre perception de ce que peuvent ressentir les enfants stars qui vont de casting en casting.

C'est en tous cas une belle leçon de vie et de courage que nous propose David FOENKINOS. Et un récit qui se dévore, très fluide et jalonné de repères culturels très parlants, et d'anecdotes très sympas sur Harry Potter !
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Cette année encore a lieu la nuit des livres Harry Potter. A la sortie du premier livre de cette saga incontournable, j'avais six ans. Quel engouement depuis ! Je suis toujours fascinée par ces nombreux jeunes qui adorent Harry Potter et son univers, toutes ces années après sa sortie ! Plutôt que de vous présenter les livres de la saga pour cette occasion spéciale, j'ai préféré vous parler de ce roman qui place Harry Potter au centre de son histoire, Numéro deux de David Foenkinos, un de mes auteurs préférés.

Martin est un jeune garçon qui vit entre l'Angleterre et la France. Ses parents viennent de se séparer. Pour ne pas bousculer son quotidien, il vit la semaine avec son père, en Angleterre. Alors que le premier livre de la saga Harry Potter sort en librairie, Martin, qui porte des lunettes rondes, se fait remarquer pour passer un casting. Tout le monde est unanime : il ressemble à Harry Potter, il doit avoir le rôle. Mais c'était sans compter l'arrivée de Daniel Radcliffe…

La plume de David Foenkinos alliée à l'univers d'Harry Potter offre au lecteur une potion des plus succulentes ! Entre magie d'un monde de papier et désillusion d'un quotidien bien réel, cette potion a le pouvoir de vous faire changer d'émotion en un changement de page. À boire cul-sec pour encore plus d'effet !
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