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Il y a des bouquins qui prennent un bon moment avant de capter mon attention. Korsakov est un de ses livres. Mais une fois que j'étais pique par l'histoire, je ne voulais plus le mettre à cote. C'est un conte doux avec une certaine violence toujours pas loin de la surface, qui promène entre Bordeaux et la Tunisie. Je ne vais rien dévoiler dans ma critique pourquoi ça s'appelle Korsakov. Tous que je veux admettre est qu'on a tous un peu de Korsakov en dedans, et je vais réfléchir sur ce sujet pendant longtemps.
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Intriguée par le syndrome de Korsakov, c'est le thème du livre qui m'a incité à le commencer, malgré un premier contact avec Eric Fottorino qui m'avait laissé une assez mauvaise première impression (L'homme qui m'aimait tout bas). Je ne remets pas en cause les talents littéraire de l'auteur, c'est simplement que je n'accroche pas. Malheureusement, cela s'est confirmé avec Korsakov.
Le livre est construit en trois parties qui correspondent presque à trois histoires distinctes. La seconde, la plus longue, traine franchement en longueur. le personnage principal, atteint par Korsakov, perd la mémoire, ce qui est plutôt bien transcrit dans le récit (un peu à la manière de Jaume Cabré dans Confiteor). Mais je me suis vite lassée de son obsession pour son père biologique qui revient sans cesse. La dernière partie, sur le grand-père mythique en Tunisie, fantasmée ou réelle, est finalement la plus réussie.
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Carpe diem in memoriam
Ce livre est un chef d'oeuvre de l'art du roman. La recette paraît simple, l'histoire d'une vie, celle du héros bien sûr, et de toutes les vies satellites qui gravitent autour, des premiers souvenirs d'enfance jusqu'à la fin des jours.
Mais voilà, Eric Fottorino, parvient à utiliser une pathologie médicale bien réelle (le syndrome de Korsakov), qu'il inocule à son personnage principal qui va en souffrir au point de nous raconter sa vie toute entière, mais par une astuce subtile (imposée par la maladie), sous la forme d'un puzzle, et de feed back successifs, pour revenir in fine boucler le cycle en retrouvant la toute petite enfance. L'exercice littéraire est parfaitement construit, et dès les premières pages, on se sent emporté par cette histoire fascinante. Et puis, il y a ce thème récurrent chez Fottorino de la quête éperdue du père absent. Ici il est très largement idéalisé sous de nombreuses figures masculines.
Les plus : les trouvailles géniales sur les noms de famille des personnages, jeu de mots pas du tout calembours, les très belles évocations de l'enfance et de ses rêves, de l'âge adulte et de la vie de couple, de la maturité et des sentiments contrastés qui s'y développent quand la mort inéluctable commence à poindre son nez. Les impressions si justes de la région bordelaise, de Palerme, Pau ou de la Tunisie, la vie de médecin. Et surtout une construction romanesque au cordeau, assez fascinante il est vrai.
les moins : s'il y a en avait, ce serait uniquement l'envie d'en savoir plus sur tous les personnages du roman, et le côté un peu "Sans famille" d'Hector Malot du début du livre, mais l'auteur est peut être passé par là aussi, et les choses sont malgré tout dites avec pudeur et justesse.
Au final : un très très beau roman sur la relativité des choses de l'existence, en quelque sorte un carpe diem....
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Fotorino est un auteur a la plume facile ,trop? Gageons que son éditeur en profite .La 1 ère partie ,balzacienne,se lit aussi couramment que si cela venait de son noble devancier .La seconde est plus moyenne ,proustien n'est pas qui veut .Les jeux des mémoires, imprimées dans le souvenir immédiat , reconstruites dans ce qu'aurait été une enfance dans le nouvel environnement vécu depuis que sa mère a épousé son nouveau père ,perdues à jamais ....revisitées avec d'autres inconnus qui lui reparlent du moment d'avant etc ;est forcément plus ou moins facile .Ce qui rend les chapitres de la seconde partie inégaux,selon la propre mémoire du lecteur .Je n'ai encore lu la troisième partie .surprise,surprise!!!
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>Eric Fottorino nous emmène de Bordeaux à Palerme pour finir en Tunisie. Belle écriture, qui nous emmène à Bordeaux, puis Palerme pour finir, avec cette mémoire qui s'enfuit, se recrée, en Tunisie. L'enfance ne s'efface pas mais, parfois, on peut choisir sa famille.
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Eric FOTTORINO nous présente ici un ouvrage plein de sensibilité posant avec brio et simplicité les questions de paternité, de recherche d'identité et de conscience de la dégénérescence de la mémoire. de l'avancée inéluctable de la maladie. de l'interrogation sur l'être et sa raison d'être.

Le talent de l'auteur fait de ce récit un véritable petit "bijou" qui bouleversera les lecteurs qui, comme moi, sont particulièrement réceptifs sur ces sujets. Point de sentimentalisme doucereux mais une expression simple de la quête de soi face à un sort que l'on sait funeste à court terme.

Un ouvrage que je recommande.
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Korsakov
Une maladie neurologique qui altère la mémoire et falsifie les souvenirs.
Alzeimer, en plus vicieux, puisque Korsakov ne se contente pas
"d 'oublier des souvenirs" mais il les remplace, les arrange à sa guise.
Un roman à la construction parfaite en 3 parties.
Au départ, l'histoire se déroule à Bordeaux.
L'auteur y évoque son enfance , celle de François Ardanuit du nom de sa mére puisque son père ne l'a pas reconnu.
La quête du père absent est omniprésente.
Fottorino joue brillamment avec les mots en jouant de leur phonétique pour souligner les doutes identitaires de François.
Ex: quand on lui dira qu'il est un enfant débrouillard , il comprendra qu'il est un enfant "des brouillards ".
Ce père absent donc , gynécologue accoucheur du nom de Maman ( prononcé Mamane ) m'a ramené en arrière , au temps de ma première grossesse puisque j'ai été suivi quelques temps par un gynécologue accoucheur du même nom. Coïncidence ou pas ? S'agit il de lui dont on parle dans ce roman ? ...
Ce nom étrange ne fera qu'amener confusion dans l'esprit de François quant au rôle du père et de la mère.
Ensuite on voyagera de la Sicile à la Tunisie.
La Sicile où la maladie de François , ( devenu François Signorelli de son père adoptif ) est auto diagnostiquée à Palerme.
Et enfin, en Tunisie où sera contée la vie du grand père.
Ce grand père tellement vénéré par François qu'il aurait souhaité que ce soit lui son père.
Et sans oublier les paroles de cette chanson que me chantait mon papa lorsque j'étais petite :
"Je voudrais un mari, qui aille dans ma poche, un tout petit mari , docile et sans reproche ..."
J'ai beaucoup aimé les deux premières parties, la troisième ayant été plus difficile.
Très bon roman.
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Lu en Novembre 2018
Seul le deuxième épisode est narré à la première personne.
Roman très descriptif. Pas beaucoup d'actions. J'ai mis du temps à le lire.
Petit garçon qui ne connait pas son père. Enfance à Bordeaux. Il s'attache aux gens.
Il parle de France mais aussi de Tunisie. Il m'a rappelé le roman "Quitter Sidi" de Guy Cespedes.

Le troisième épisode, qui se déroule en Tunisie, est celui qui m'a le plus intéressée.
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Korsakov est un grand roman familial, ample et musical, qui interroge superbement la mémoire et les pouvoirs de la fiction.

Son héros, François Ardenuit, est atteint du syndrome de Korsakov qui altère la mémoire et permet au malade d'imaginer une histoire lorsque les souvenirs se font fugaces.
Eric Fottorino divise son ouvrage en trois parties dans lesquelles nous suivons tour à tour François enfant élevé par sa grand-mère et sa mère. L'absence du père plane, qui est ce papa qui s'appelle MAMAN ? L'enfant écoute, enregistre, interroge.
Dans la deuxième partie, François est devenu neurologue et peu à peu la maladie altère sa mémoire et ses souvenirs se transforment, il les réinvente.
La troisième partie, peut-être la plus émouvante, s'attarde sur un grand-père fantasmé par un cerveau malade.

Ce livre est très difficile à résumer, je ne m'y risquerai pas davantage, mais c'est un roman dense, envoutant que j'ai eu du mal à lâcher.

Une fois de plus je suis sous le charme d'Eric Fottorino qui est un conteur, un raconteur. Un vrai, un talentueux. de ceux qui inventent des histoires ou narrent les leurs. de la famille aux amours blessés, Eric Fottorino sait trouver avec simplicité le chemin des émotions justes, des sensations perdues, des souvenirs oubliés
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Désolée, j'ai apprécié la 1ère moitié du livre, mais ,je n'ai pas réussi à rentrer dans la seconde.
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