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EAN : 9782371190627
256 pages
Piranha (07/09/2017)
3/5   4 notes
Résumé :
En 1840, John Clare, poète autrefois encensé mais désormais oublié, choisit de se faire interner dans un asile pour lutter contre une forme sévère de dépression. Au même moment, Alfred Tennyson, jeune écrivain déjà célèbre, s’installe dans le village voisin, situé non loin de Londres. Au-delà des murs de l’institution se trouve tout ce à quoi Clare, le « poète paysan », aspire : la beauté de la nature et les femmes de sa vie : Mary, son amour de jeunesse, et Patty, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les Editions Piranha pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique.

J'avais coché ce livre dans la liste pour la couverture et le titre (j'adore le mot labyrinthe). La quatrième de couverture ne m'a influencé ni dans un sens, ni dans l'autre. Quoi que tout ce qui concerne la poésie (et les poètes) m'intéresse.

J'ai eu beaucoup de mal à m'immerger dans le style d'Adam Foulds. J'ai dû recommencer ma lecture à plusieurs reprises avant de pouvoir parvenir (péniblement) à la fin. Il y a beaucoup de passages un peu surréalistes et je me suis un peu perdue… dans le labyrinthe qu'il a mis en place autour des trois personnages principaux : John Clare, Alfred Tennyson et Matthew Allen qui ont tous les trois réellement existé (cela étant dit, mis à part Tennyson je n'avais jamais entendu parler des deux autres).

« Je me sens d'humeur maussade, aujourd'hui », dit-il en cinglant l'air de nouveau. Son ton laissait entendre qu'il pouvait tout lui dire, qu'il était honnête et sincère. « Je dois l'admettre. Premièrement, j'ai fini le livre que je lisais. Il faut avouer qu'il n'avait rien de passionnant. » (p. 184)

Je suis certes ennuyée mais il y avait quelques beaux passages et il n'est pas impossible que je tente un autre livre de cet auteur.
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Le labyrinthe d'une vie pourrait s'appeler le labyrinthe des vies, car bien qu'Adam Foulds ait voulu parler du poète anglais, John Clare, qui délibérément a choisi de se faire interner pour guérir de sa dépression, d'autres personnages sont tout aussi importants.

D'abord, le docteur Allen, directeur d'un asile où les pensionnaires, selon le cas, ont leur chambre garnie d'objets personnels, où ils peuvent se promener plus ou moins librement durant la journée, dînent à la table du docteur et de sa famille composée de son épouse, de son fils appelé à prendre la succession au sein de l'établissement, de ses trois filles, Dora, Hannah et Abigail.

Ce médecin, bon mari et bon père, est un passionné de sciences, autodidacte, inventeur. Il sera toujours à la recherche de moyens pour s'élever dans la société. Mais mauvais gestionnaire, il entraînera malgré tout la perte financière de sa famille. On ne peut lui en vouloir tant il déborde d'énergie, d'optimisme, de rêves.

Sa fille Hannah, prise aux tourments des premiers émois amoureux, jette son dévolu sur Tennyson. Cet écrivain, tout empli d'une grande intériorité, reste très réservé sur les avances de cette jeune fille. Il préfère de loin la compagnie de son père, le docteur Allen, avec qui il échange de grandes discussions intellectuelles et philosophiques.

Et les autres pensionnaires, tous plus ou moins fous.

J'avoue que je me suis souvent retrouvée comme le docteur, qui un jour, ne savait plus distinguer un étranger de ses patients. Je ne savais plus qui était qui. Fou ou pas fou. Tous les protagonistes vivant dans une même enceinte, cela devenait assez confus. Peut-être était-ce justement le désir de l'auteur.

L'écriture fine et élaborée d'Adam Foulds, que j'ai fort appréciée, a compensé cette confusion ressentie à la lecture de beau livre, très agréable à toucher.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Piranha pour la découverte de cet écrivain hors norme.
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Auteur qui promet, élu parmi les 20 auteurs de moins de 40 ans de Granta, Adam Foulds a sorti un second livre « The quickening Maze » (Le labyrinthe qui accélère) (2010, Jonathan Cape, 259 p.) à paraitre en 17 chez Piranha. C'est l'histoire du poète anglais John Clare (le poète paysan du Northamptonshire, 1793-1864), un défenseur des espaces ouverts (contre ceux fermés de nobles de l'époque). Il finira ses 23 dernières années en hôpital psychiatrique (c'est tout dire). C'est un peu l'histoire du « High Beach Private Asylum », hôpital privé fondé par le Dr Matthew Allen dans la forêt d'Epping, qui est racontée. (On y rencontre également Septimus Tennyson, le frère d'Alfred, le poète). le livre a fait partie de la liste restreinte pour le Man Booker Prize.

Retrouvé dans un Granta du printemps 2012 ce texte « Dreams of a Leisure Society » (Rêves d'une société des loisirs ). C'est assez court, 17 pages. Simpson est plongeur professionnel en compagnie de Jay. le Dr. Kumarasami leur procure de la drogue (opiacées), mais ils sont surveillés.
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Dans le labyrinthe d'une vie, Adam Foulds entremêle le destin ordinaire non tant de deux poètes anglais reconnus, Alfred Tennyson et John Clare, que la vie ordinaire, banale et discrètement magnifique de la famille du Docteur Allen, le directeur de cette maison qui sert de toile de fond à ce roman précis et poétique.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Chronique complète à lire sur le site.

Le labyrinthe d'une vie est un croisement de personnages, de pensées et d'espoirs insensés qu'ils soient professionnels, amoureux ou existentiels. Un labyrinthe dans lequel Adam Foulds introduit deux poètes majeurs du XIXe siècle, John Clare (qui a terminé sa vie dans un asile) et Alfred Tennyson. Un labyrinthe qui a pour cadre le quotidien de la famille Allen et de ses patients.
Lien : http://www.undernierlivre.ne..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Dans l’enfance je parvenais à entrer en transe en répétant mon nom indéfiniment jusqu’à sentir mon identité complètement dissoute. Ce que j’étais alors, c’était un être en quelque sorte mêlé à quelque chose de plus grand, porté par une véritable vastitude. C’était abstrait, chaud, monotone et effrayant.
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Se mettre au lit était toujours un plaisir, comme atteindre une île après les inévitables et capricieuses tempêtes d'une journée parmi les fous, leur taraudante logique forcenée, leur tristesse, leur désespoir, leur agressivité, leurs indécences.
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Aimer la vie, c'était possible : c'était aussi cela, la liberté, peut-être la seule qui valût.
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Les murs du temps, voilà la plus étrange des prisons.
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Videos de Adam Foulds (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Adam Foulds
Adam Foulds nous parle de ses romans, de son désir d'écrire et de son monde intérieur. Deux de ses romans sont à découvrir chez Piranha : Dans la gueule du loup (2016) et le Labyrinthe d'une vie (septembre 2017)
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