Citations sur Où on va, papa ? (269)
Que ceux qui n’ont jamais eu peur d’avoir un enfant anormal lèvent la main.
Personne n’a levé la main.
Tout le monde y pense, comme on pense à un tremblement de terre, comme on pense à la fin du monde, quelque chose qui n’arrive qu’une fois.
J’ai eu deux fins du monde.
Ne pas être comme les autres, ça ne veut pas dire forcément être moins bien que les autres, ça veut dire être différent des autres.
Qu'est-ce que ça veut dire, un oiseau pas comme les autres ? Aussi bien un oiseau qui a le vertige qu'un oiseau capable de siffler sans partition toutes les sonates pour flûte de Mozart.
Une vache pas comme les autres, ça peut être une vache qui sait téléphoner.
Quand je parle de mes enfants, je dis qu'ils ne sont pas comme les autres. Ça laisse planer un doute.
Einstein, Mozart, Michel-Ange n'étaient pas comme les autres.
Si un jour Bach pouvait remplacer Prozac…
Pour Mathieu, il devait s’agir d’un accident, et un accident, ça n’arrive qu’une fois ; en principe, ça ne se répète pas.
Il paraît que les malheurs arrivent à ceux qui ne s’y attendent pas, à ceux qui n’y pensent pas. Alors, pour que ça n’arrive pas, on y a pensé.
Avec mes enfants, on ne craint jamais de se répéter, ils oublient tout. Avec eux, jamais de lassitude, ni d’habitude, ni d’ennui. Rien ne se démode, tout est nouveau.
Un moment, nous avons eu une bonne à demeure...
Elle était parfaite avec les enfants, pleine de bon sens.
Elle se comportait avec eux comme avec des enfants normaux, sans faiblesse....
Quand ils faisaient des bêtises, je l'entendais leur dire : " Mais vous avez de la paille dans la tête ! ".
C'est le seul diagnostic juste qui ait jamais été fait.
Chaque seconde sur Terre, une femme met un enfant au monde…Il faut absolument la retrouver et lui dire qu’elle arrête.
Il y a aussi ceux qui disent :"L'enfant handicapé est un cadeau du ciel." Et ils ne le disent pas pour rire. Ce sont rarement des gens qui ont des enfants handicapés. Quand on reçoit ce cadeau, on a envie de dire au Ciel : "Oh ! fallait pas..."
Que ceux qui n'ont jamais eu peur d'avoir un enfant anormal lèvent la main.
Personne n'a levé la main.
Tout le monde y pense, comme on pense à un tremblement de terre, comme on pense à la fin du monde, quelque chose qui n'arrive qu'une fois.
J'ai eu deux fins de monde.
Une opération sur la colonne vertébrale doit être tentée.
Elle est tentée, il est totalement redressé.
Trois jours plus tard, il meurt droit.
Finalement, l’opération qui devait lui permettre de voir le ciel a réussi.