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EAN : 9791030701654
176 pages
Au Diable Vauvert (12/10/2017)
3.5/5   6 notes
Résumé :
(PEUT ETRE LU INDÉPENDAMMENT DES AUTRES TOMES)

Adolescent atteint du syndrome d’Asperger, Sacha porte un regard décalé et candide sur le monde. Retiré de l’école, il vit avec sa mère, médecin humanitaire, qu’il accompagne dans ses missions.
Au Bangladesh, dans un bidonville de Dacca, il devient ami avec Sultana, une orpheline défigurée par l’acide dans les tanneries où elle travaille. Ensemble, ils partent à la recherche d’un carnet qui pourrai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Merci à Babelio , Mase critique Jeunesse , au diable Vauvert pour m'avoir fait découvrir Rocca Toxic de Catherine Fradier.
J'ai trouvé ce livre assez fade , répétitif et assez ennuyeux.
Le jeune Sacha , atteint du syndrome d'asperger , c'est l'autisme des "intelligents " qui pour lutter contre leur angoisse connaissent tout en mathématiques , s'intéressent à des thèmes scientifiques .....Leur angoisse autistique ne leu permet pas l'erreur sinon ils sont en crise.
Et évidement l'angoisse de l'autre .
Ce jeune Sacha arrive cependant a dialoguer avec les autres ..mais si on lui coupe la parole ou l'on n'est pas d'accord avec son idée il est décontenancé .
C'est le tableau clinique d'un Asperger.
Il est parti vivre avec sa mère médecin dans une organisation humanitaire au Bangladesh.
Cette dernière s'occupe des enfants maltraités qui travaillent dans des usines toxiques.
les conditions de vie de ces populations est inconcevable pour nous européens.
Les enfants et famille sont soignée dans un dispensaire , car souvent brulé par les matières toxic.
Sacha se lie d'amitié avec des jeunes qui sont placés au dispensaire.
ce livre traite de deux thèmes très interessants et qui méritent un développement ..la je trouve qu'on se perd ....Sacha prenant quand même beaucoup de place ...
Après l'histoire pour de jeunes lecteurs peut être enrichissante ..et certainement leur apporter des choses.
Je recommande pour des Jeunes lecteurs ..mais avant il faut expliquer ce qu'est un Asperger .... sinon ça risque d'être compliqué.
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Encore un excellent petit roman de Catherine Fradier.
Il se lit sans le lâcher tant l'histoire est prenante, mais comme toujours chez cette autrice, on ne perd jamais son temps en la lisant, tant sa documentation est précise jusque dans le moindre détail.
En outre, j'ai remarqué encore plus que d'habitude une très belle écriture, un sens du détail, phrases fignolées, synonymes égrenés, le fond est rude mais l'écriture délicate.

Après Une petite chose sans importance, j'ai pris grand plaisir à retrouver Sacha.
D'autant que ce que j'ai appris depuis me permet de voir sous un autre angle cet autiste si attachant !

Ce tome peut très bien se lire indépendamment du premier, il s'agit d'une histoire distincte, dans un autre pays. Je pense cependant qu'il a plus de saveur si on a déjà découvert Sacha, ses "petites manies", ses peurs, et son côté surdoué. Puisqu'on va le retrouver ici très rapidement au milieu de la vie foisonnante et polluée de Dacca et ses bidonvilles.

Encore un beau plaidoyer de Catherine Fradier, qui cette fois s'attaque avec brio à la pollution, aux conditions de vie misérables pour les plus pauvres, au travail des enfants, et aussi à la condition animale, des abattoirs aux tanneries.

Moi qui ne lit presque que des choses légères, j'ai suivi avec plaisir (quoique parfois un peu d'appréhension !!) le courageux parcours de Sacha pour aider Sultana et son frère.

Je ne pense pas avoir tout à fait la même notion de lecture jeunesse que l'autrice ! Contrairement à la plupart des romans que je chronique, celui-ci est à réserver aux plus grands.
Mais il est si percutant qu'il est vraiment à lire, et je pense qu'il est à conseiller aussi aux adultes.
Probable qu'après cette courte lecture, il nous sera difficile de regarder de la même façon les vêtements et objets fabriqués ailleurs, mais aussi le beefsteak dans notre assiette, et ne parlons pas des crevettes !!
Et aussi peut-être remettre en cause que nous sommes nous "normaux" parce que neurotypiques !
Lien : https://livresjeunessejangel..
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Grand merci à Babelio et aux Editions Au diable Vauvert pour l'envoi de ce roman jeunesse, reçu dans le cadre de Masse critique.
Sacha est atteint du syndrome d'Asperger, une forme particulière d'autisme qui ne prive pas de communication mais la rend complexe néanmoins. Il suit sa mère médecin au Bengladesh où elle travaille pour une ONG, le Refuge, auprès d'enfants qui nécessitent d'être accompagnés dans leur réinsertion.
Le voilà embarqué avec Dilip, le frère d'une jeune malade, pour retrouver un carnet secret qui comptabilise les heures de travail effectivement réalisés – bien au-delà des 5 heures légales - par les enfants dans les ateliers de tannerie et les abattoirs de Dacca. C'est là que sont fabriqués tous les vêtements que portent les occidentaux – fabriqués à très bas coûts, dans des conditions d'hygiène, de toxicité, de maltraitance des ouvriers et des animaux que dénonce l'auteur avec des descriptions qui frisent l'insupportable parfois.
On peut un peu regretter que ce qui fait la singularité du jeune héros soit gommée, voire oubliée, en cours de route par Catherine Fradier, toute entière prise par son désir de mettre à jour une réalité sociale sordide. La démonstration est frontale et abrupte, à l'instar des références qu'elle cite à la fin de son livre - PETA et L214 qui s'illustrent souvent par leurs actions coups de poing.
Si l'objet de Dacca toxic est une dénonciation qui vise à faire prendre conscience aux ados de ce que produit la société de consommation, l'objectif est en partie rempli. En ce qui concerne un traitement réaliste de l'autisme ou encore la dimension romanesque, là par contre… je ne suis pas sûre.
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Dacca Toxic a plusieurs qualités. Déjà, il permet d'entrevoir le monde à travers le prisme de Sacha, autiste Asperger, et par conséquent de sensibiliser le (jeune, surtout) lectorat, de lui faire comprendre que nous ne fonctionnons pas tous de la même manière et que la "bizarrerie" est juste une incompréhension.
De plus, c'est un livre qui aborde plusieurs sujets qui fâchent, d'une manière tout à fait orientée : moi aussi, j'ai été dégoûtée par la description de l'abattoir, révoltée par le sort des enfants travaillant dans les usines textiles du Bangladesh pour le bien-être de l'Europe, scandalisée par la corruption qui règne... L'injustice de ce monde, oui, certes. Mais l'auteur nous rappelle indirectement que nous avons tous un rôle à jouer - même lorsqu'on est adolescent.
En revanche, j'aimerais m'y connaître davantage pour juger de la vraisemblance des personnages, notamment en ce qui concerne Dilip qui m'a paru un peu trop...comment dire, "pratique" pour l'histoire.
Un dernier point qui m'a déplu : l'écriture au présent. J'aimerais que l'on cesse de prendre les ados pour des idiots. Un récit au passé simple et imparfait n'est pas plus difficile à lire ; par ailleurs, le présent n'a plus aucun effet lorsqu'il est utilisé constamment.
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Dacca Toxic retrace l'histoire d'un jeune autiste, Sacha, accompagnant sa mère au Bangladesh, docteur humanitaire. Un jour une rescapée d'un bidonville bouscule les habitudes du garçon. Ému par cette rencontre Sacha sera impliqué dans une course poursuite face à la police locale, dans le but de délivrer la vérité! Un choix qu'il fait de manière très humaine et en toute conscience du danger. À travers cette aventure, Catherine Fradier nous peint un décor touchant et réaliste de la situation actuelle du travail des enfants et des risques encourus. Ce bruyant tableau tacheté de sang nous montre la solidarité en plein chaos de ces malheureux invisibles face au gouvernement corrompu. Une insalubrité marquante qui justifie la toxicité du nom du livre. Ce récit nous montre les dangers de vouloir bouger les lignes et nous résonne sur notre impuissance difficile à accepter. Ainsi s'achève ce brillant témoignage du Monde.
Renversant. Touchant. Révoltant.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Je ne crois pas en Dieu.Il n'y a aucune preuve scientifique que Dieu existe vraiment.je pense que c'est ,à l'origine ,une invention des rois et des puissants pour inciter le smillions de pauvres à accepter leur triste condition en leur faisant croire qu'après leur mort il bénéficieront d'une retraite dorée dans un paradis pourvu de toutes les choses qui leur ont manqué quand ils étaient en vie;
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En pleurant, la femme au sari articule quelques mots en bengali à l'adresse du docteur Sourieau. Elle la supplie de sauver Anil,son fils unique .Anil refuse toute nourriture et veut se laisser mourir .
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Il faut dire que j'ai parfois du mal à comprendre les blagues des neurotypiques,c'est à dire les gens qui ne présentent pas de troubles du spectre autistique.
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Je ne ris pas, sans doute car je suis mi-même handicapé.Je sais ce que l'on peut ressentir lorsque les autres rigolent si on n'a pas fourni la bonne réponse ou pas adopté le comportement approprié .
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Apprendre à décoder les émotions des autres est bien plus complexe que de retenir les décimales de pi.
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Videos de Catherine Fradier (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Catherine Fradier
Dans cette interview, Catherine Fradier revient sur son processus d'écriture et les sujets qui l'ont animé pour l'écriture de son roman "Et nous aurons l'éternité".
« En laissant mourir le roman, l'homme avait laissé mourir quelque chose de lui, peut-être son humanité. »
Norma, vieille dame au caractère bien trempé, vit avec l'urne de son défunt mari parmi ses nombreux voisins. Romancière au crépuscule de sa vie dans un monde dévasté, elle doit quitter son appartement voué à la destruction et finir ses jours dans un établissement de retrait. Mais telle une Shéhérazade déterminée à obtenir un délai pour choisir sa fin, elle accepte d'être interviewée par une étudiante sur sa vie de « fictionneuse » alors que les livres ont disparu. Et toutes les fictions sont bonnes pour prolonger son récit…
Belle réflexion sur la mort, l'amour et la place du livre, un roman réjouissant d'une grande originalité, entre dystopie et littérature.
+ Lire la suite
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