Comment faire pour bien faire?

Quatrième de couverture :
On s'amuse parfois de cette sorte de mode pour l'éthique qui caractérise notre fin de siècle. Pourtant ce mouvement de retour à l'éthique exprime un désarroi et une attente. Désarroi devant la rapide détérioration de toutes les instances de légitimation jusqu'ici reconnues: Eglises, famille, école, idéologies politiques. Plus aucune d'entre elles ne fait l'unanimité ou ne peut imposer son échelle de valeurs à l'ensemble de la société. Paradoxalement, cette fragilisation du discours normatif ne conduit pas à la disparition de la morale, mais produit une multiplication de discours qui se prétendent normatifs. Au fond nous ne manquons pas de valeurs mais nous ne savons simplement plus comment les hiérarchiser. Il y a donc nécessité de se repérer dans cette sorte de supermarché de la morale pour aboutir à la finalité de toute réflexion éthique: la capacité de prendre une décision juste. Comment faire pour bien faire? Voilà une question simple mais qui ne se suffit pas de réponses simplistes. Car elle engage et notre vie concrète et des choix de valeurs importants et difficiles. Il faut donc commencer par le commencement et chercher à décrire l'expérience morale avec ses éléments constitutifs. C'est là l'objectif de cet essai écrit par un des plus éminents représentants de la réflexion éthique francophone, auteur, notamment, de le désir et la tendresse.

Ethique