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EAN : 9782856012048
80 pages
Édilig (30/11/-1)
4.5/5   2 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le terrible huis clos d'un frère et d'une soeur Afrikaners au coeur de l'apartheid.

Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2016/05/03/note-de-lecture-hello-and-goodbye-athol-fugard/
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Hester : Alors la ferme, et tu écoutes. (Pause.) Je parle de mon retour. Je me suis crevée à me souvenir. je n’aurais pas dû. Résultat : j’ai peur.
Johnnie : De quoi ?
Hester : Pas une peur ordinaire. Ce n’est peut-être pas le mot. Ne va pas croire que j’ai peur de vous. Si je suis revenue c’est seulement parce que je suis complètement fauchée. Seulement à Kommodagga, il y a eu en gare un arrêt qui n’en finissait pas – les souvenirs sont revenus et ça m’a mis dans un état… (Elle cherche les mots.) Disons que j’avais les nerfs. Ça me tapait sur les nerfs d’une façon… Attendre, dans cette chaleur, en sueur. Moi je ne sais pas attendre. En plus, c’était un omnibus. Il s’arrêtait partout. Et fallait voir la vieille sorcière qu’il y avait dans mon compartiment. Je les déteste quand elles sont comme ça – grasses, dans des habits noirs comme dit la Bible parce que quelqu’un est mort, et ça m’appelait Ma Sœur. J’y ai eu droit depuis Newport sans interruption, avec le royaume de Dieu qu’on a à portée de la main, pas de poisson le vendredi, et toutes ces conneries. Et mes souvenirs revenaient. Pas besoin de me forcer. Non. A l’idée de revoir tout ça. Me dire que rien n’avait changé. Tu comprends ? Revenir et tout retrouver pareil. Ça ne me faisait pas peur de tout retrouver changé, en moi je me disais : pourvu que ça ait changé. Pourvu que tout soit différent, que je ne reconnaisse rien, que je me sente perdue, et que je doive demander mon chemin. Je m’en fichais. Mais l’idée que tout serait pareil en arrivant m’a rendue malade ! Mal à l’estomac ! J’avais pris une tarte aux fruits avec du thé l’après-midi. À vomir !
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Hester : Il te parle de moi ?
Johnnie : Non.
Hester : Mais il se souvient de moi.
Johnnie : Je ne sais pas.
Hester : Alors comment tu sais qu’il me déteste toujours ?
Johnnie : Parce qu’il ne parle jamais de toi.
Hester : Il pense peut-être à moi quand même ?
Johnnie : Quand tu es partie, il a dit : « On ne parlera plus d’elle, jamais. » Tu n’avais pas la nature d’une vraie Afrikaner, tu dois avoir du sang anglais, du côté de maman. C’est pour ça qu’il t’a haïe. Il ne rêve pas de toi. De ton époque, il n’a gardé que des cauchemars sur son travail.
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Vidéo de Athol Fugard
Athol Fugard delivers the third lecture of his Humanitas Visiting Professorship at the University of Oxford, November 2010. In this event, Fugard sits in conversation with playwrights Jez Butterworth (Jerusalem) and Rebecca Lenkiewicz (Her Naked Skin).
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