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3,39

sur 335 notes
J'en attendais beaucoup. Charmé par l'univers, mais un peu déçu par tout le reste.
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Au-delà d'une couverture magnifique, il y a un univers : Paris 1889, les fiacres et les usines gigantesques cohabitent. Des aéroscaphes, des automates et cette brume qui flotte au-dessus de la ville.
Margo, comédienne se retrouve brutalement confrontée à la mort de sa meilleure amie, Aurélie. Elle va tenter de comprendre les circonstances et les causes du décès, aidée par son frère Théo, aliéniste et scientifique de renom. La piste d'un farfelue créateur d'automates se dessine et ce n'est que le début des ennuis...
Le style est impeccable, avec un lexique totalement fin XIXème qui dépayse à souhait. Les personnages sont travaillés et ne sont jamais en monochrome. La nuance les rend crédibles ; ce qui est très appréciable.
Un récit bien huilé, maîtrisé, sans longueur et plein de rebondissements. Une fin rapide (trop peut-être ?) mais qui clos parfaitement l'histoire.
Un bon roman Steampunk qui fait voyager dans le temps.
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Confessions d'un automate mangeur d'Opium est un roman qui se range dans la lignée des Steampunk, c'est-à-dire une histoire qui se déroule au 19ème siècle, à la belle époque, et qui met en avant des progrès techniques imaginaires et fantastiques.

L'histoire est animée par deux personnages principaux, deux frères et soeurs : Margaret Saunders, actrice, et Théophraste, aliéniste, vivant tous deux à Paris au moment de l'Exposition Universelle. le récit débute par le décès d'une certaine Aurélie, « amie » de Margo, qui se serait apparemment suicidée. Mais cette dernière, connaissant son amie, ne crois pas à la cause de la mort et décide d'enquêter. de pages en pages, elle et son frère vont se retrouver mêlés à une sombre histoire d'automate assassin, humain au départ mais dont l'éther aurait permis de le rendre « immortel ». Dès lors, qui est le créateur de ces fameux automates ? Comment l'éther atteint-il-le cerveau et comment à contrario l'Opium vient chambouler ses effets ? Peut-on parler de progrès ou de torture ? Enfin, qui est ce mystérieux Owen, rescapé d'une guerre et marqué à vie ?
Le portrait des personnages est assez particulier, je ne saurai dire si je les ai trouvé « ennuyeux » ou « originaux ». Margo est une femme attirante mais elle-même davantage attirée par les femmes (les auteurs auraient-ils souhaité ajouter une touche de modernité ? il aurait peut-être été intéressant de glisser subrepticement comment cette homosexualité été vue par les populations de l'époque). Elle entretient une relation que j'ai trouvée ambigüe avec son frère Théophraste de Barrias Archimbault, et je me suis demandé tout au long du récit si ce dernier était réellement son frère ou pas. Lui-même est un aliéniste attirée par le progrès et qui pense que l'éther a des impacts sur le cerveau de ses patients. Ce personnage-ci est déjà un peu plus « intéressant » que celui de Margaret, plus profond dans ses pensées et ses actes. Étrangement j'ai retrouvé sur la forme de l'histoire un peu de Pierre Pevel avec sa saga « le Paris des Merveilles », surtout dans la volonté des auteurs d'ajouter une pointe de cocasserie et d'humour à l'intrigue. Malgré ces personnages un peu creux et des conversations pas toujours bien construites, j'ai quand même été emballée par l'histoire et lu le roman assez rapidement.

Au niveau de "l'enveloppe" du livre, je la trouve particulièrement attirante. La couverture, que l'on doit à Noëmie Chevalier et Adèle Silly, est bien représentative du style Steampunk avec ses dorures et ses rouages typiques. L'arrière-plan type carnet en cuir marron rappelle le terme « Confessions » du titre. Car l'histoire démarre bien par la prise de parole d'un personnage clé qui nous invite à découvrir son histoire, au travers de chapitre prenant respectivement les voix de Margo ou de Théo. le nom des auteurs est inscrit sur un arrière-fond de type marbre blanc et l'image met bien en relief la ville de Paris avec sa Tour Eiffel, ses aérocars, bref sa modernité fantastique. Sur cela je félicite les éditions Bragelonne, les designers et illustrateurs, car leur couverture est absolument superbe !

En conclusion un roman steampunk intéressant sur le fond mais aux personnages manquant de reliefs et d'intensité.
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Le genre Steampunk est exploité à son maximum ici, entre automates intelligents, aérocabs, aéronefs... Et notre chère Reine Victoria ! Tout ça mêlé à la puissance de l'Ether... J'ai eu un véritable coup de coeur pour ce récit écrit à quatre mains.
Lien : http://wp.me/p5dQA9-17d
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Une grosse déception pour moi et j'en suis navrée. J'avais découvert le mouvement steampunk avec l'excellent feuillets de cuivre de Fabien Clavel. La couverture a attiré directement mon attention et le résumé me tentait beaucoup.

Après des débuts prometteurs, je me suis lancée avec plaisir dans la lecture. Mais mon enthousiasme est vite retombé. Il y a beaucoup trop de longueurs. Certains passages sont inutiles.

J'ai adoré le personnage de Théo mais beaucoup moins celui de Margo, que j'ai jugé trop prétentieuse et dont la relation avec son frère est quelque peu bizarre.

Au final, je ne regrette pas ma lecture mais ce n'est pas pour autant que je la conseillerai.
Lien : http://labibliogirly.over-bl..
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Ce roman steampunk, écrit à quatre mains, est paru pour la première fois en 1999 aux éditions Mnémos. Bragelonne a décidé de le rééditer afin de nous faire (re)découvrir l'un des premiers romans français du genre. Nous suivons, dans un Paris dominé par l'Éther et les machines, les péripéties de Margaret, actrice de théâtre, et de son frère Théo, aliéniste. La meilleure amie de Margaret est décédée, et cette dernière refuse de croire à la thèse du suicide avancée par les autorités. Décidée à tirer les choses au clair, elle se précipite tête baissée dans une enquête dont elle ignore les répercussions, entraînant avec elle son frère trop désireux de lui épargner des ennuis. Très vite, l'implication des machines et de l'Éther ne fait aucun doute et nos deux héros comprennent que leur vie est en danger.
L'histoire est écrite du point de vue des deux protagonistes, à raison d'un chapitre alterné pour chacun. Au début, c'est un peu perturbant, mais le lecteur s'habitue vite et apprécie d'avoir les pensées des héros en direct, sans intermédiaire. le style de l'ensemble se veut très XIXème siècle, mais il amène une certaine lourdeur que le manque de descriptions du Paris à la sauce steampunk et l'absence d'empathie générée par les héros rendent, au final, désagréable. L'intrigue aurait certainement méritée plus de profondeur, avec un méchant qui occupe une place somme toute légère et dont la destinée prête un peu à sourire. L'automate mangeur d'opium, lui aussi, est juste effleuré, tant le lecteur a l'impression qu'il est ici pour servir de prétexte à l'histoire, alors que le début du roman laissait espérer un véritable développement de son personnage. J'ai presque eu le sentiment qu'à un moment du récit, les deux auteurs ont brusquement changé leur fusil d'épaule et éprouvé le besoin d'abréger leur roman. Cela donne un sentiment d'inachevé très décevant. D'ailleurs, il était prévu, à l'origine, une série qui, visiblement, n'a jamais vu le jour. C'est dommage car l'univers semblait attrayant, avec de très nombreuses possibilités, tant au niveau des intrigues que de la découverte de ce monde particulier.

Lien : http://lauryn-books.blogspot..
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Un très bon roman policier dans le genre steampunk.
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Un roman qui se lit facilement, qui reste divertissant, mais qui manque de profondeur et d'originalité. Je n'en garde donc pas un grand souvenir...
Lien : https://lartetletreblog.word..
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Pourquoi ai-je relu ce roman de Mathieu Gaborit et Fabrice Colin - deux auteurs que je n'aime pas particulièrement ? Parce que je suis une feignasse qui, par moment, préfère se prélasser à relire de vieux machins plutôt que d'aller chercher plus loin que le bout de son nez. Il faut dire que j'en avais un bon souvenir, de ce livre. Mais flou. Tout est dans le flou, dirait-on.

Si l'introduction, au narrateur inconnu et qui recèle bien des mystères, attrape le lecteur à la gorge, c'est là un effet de courte durée. Sitôt qu'apparaissent les deux protagonistes du roman, c'est la platitude du style et du récit qui l'emporte. Colin et Gaborit n'auront même pas réussi, à travers l'alternance systématique des points de vue de Margo et - mince, ah, j'ai oublié son nom... Ah oui, Théo ! -, ils n'auront même pas réussi, disais-je, à créer un effet de suspens qui, pourtant, marche quasiment à tous les coups avec ce genre se stratagème (même Mary Higgins Clark maîtrise le truc, c'est dire). Or, du suspens, on en aurait bien besoin dans un roman qui se veut avant tout une aventure policière où la levée du mystère central est essentielle. Quoique... on finit bien par se demander ce que cherchent finalement le frère et la soeur. Par exemple, Théo, spécialiste de l'étude des effets de l'éther sur la psyché, part sur telle ou telle piste sans vraiment de raison, sinon qu'il va falloir à un moment ou à un autre que les protagonistes trouvent quelque chose, un indice, une théorie, un truc, quoi, sans quoi ils n'iraient pas bien loin, et nous non plus. de même, on fait intervenir des personnages extérieurs pour "décoincer" la situation, sans quoi... même chose. Il semble que la construction du scénario ait quelque peu manqué de rigueur, donc on remet droit ce qui est bancal à l'aide de ce qu'on a sous la main. le résultat n'est pas toujours, par conséquent, très convaincant.

Mais surtout, c'est lent, c'est lent, c'est leeeeeent... Je suis pourtant ouverte à la littérature contemplative autant qu'à la littérature d'aventure trépidante, mais là... C'est juste ennuyeux. Il ne se passe rien, sinon que Margo passe son temps à se promener nue dans son appartement, voire devant son frère, à jouer les coquettes devant les passants et à dire et redire, jusqu'à épuiser le patient lecteur, que les hommes la trouvent très, mais vraiment très, mais vraiment très très très séduisante et que d'ailleurs, elle se trouve elle-même pas mal du tout. Ajoutons-y une touche de péché : j'ai précisé qu'elle se baladait à poil devant son frère, mais elle passe pas mal de temps aussi à l'aguicher. Je ne sais pas bien pourquoi, mais il est clair que les auteurs ont voulu nous faire comprendre qu'il existait une relation incestuelle entre Margo et Théo . Message reçu (vu le manque de subtilité de la chose, on voit mal comment on aurait pu passer à côté), mais c'est sans aucun intérêt pour l'histoire. Voilà, leur relation ambiguë est (lourdement) suggérée, mais jamais exploitée. En gros c'est du remplissage. San compter que Margo devient carrément lourde et agaçante avec ses minauderies perpétuelles, tandis que Théo reste fade de bout en bout.

Je dois dire que le dernier tiers se lit bien mieux que le reste : plus de rythme, des péripéties, des dangers, un nouveau personnage. Mais tout finit par retomber magistralement - ou devrais-je dire royalement ? - à l'eau avec une scène finale pas très réussie, non plus qu'originale. le thème principal, le mystère de l'éther, tout ça s'évapore pour nous laisser sur les fesses. Tout ça pour ça ?

Pour ne rien oublier, notons le petit côté prétentieux de Mathieu et Fabrice, qui nous assène des scènes entières de Shakespeare dès les premiers chapitres. Alors merci bien les gars, mais on est capables de lire Shakespeare nous-mêmes. Pour ne pas s'arrêter là, les voilà qui essaient de nous épater en évoquant Christopher Marlowe (sous-entendu : le lecteur de steampunk est un inculte qui ne connaît pas Marlowe, faisons-le paon devant lui avec nos connaissances littéraires époustouflantes). Bon, déjà, y 'a pas de mal à pas connaître Marlowe. Mais alors, vouloir faire les intéressants en évoquant Marlowe et tomber dans le grossier piège de "C'est pas Shakespeare qui a écrit ses pièces, c'est Machin" (ici, Machin, c'est donc Marlowe, vous l'aurez compris), c'est complètement con et rasoir. Gaborit et Colin ont sûrement trop regardé "Shakespeare in love"... Comment peut-on tomber aussi bas, juste pour faire les malins ?
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Très déçu par ce livre, je n'ai pas pu aller au bout.
C'est le premier bouquin estampillé Steampunk que je lis, et j'ai acheté la jolie édition avec la couv' en relief et la tranche dorée, en me sachant naturellement réceptif au steampunk (films, séries, jdr...).
Je ne connaissais pas Fabrice Colin, mais en revanche, j'ai pas mal lu Matthieu Gaborit, et j'ai toujours trouvé qu'il avait de supers-idées, et qu'il savait comme peu d'autres présenter des choses connues sous une forme nouvelle.
Par exemple dans les "crépusculaires", ou les "féals", il met une vraie originalité dans sa description des pratiques magiques.
Là, si certes ça colle bien au style rétro et old-school du steampunk, on a cependant à faire à une écriture dont la pauvreté m'a surpris.

Des situations rocambolesques, que j'ai trouvées peu crédibles, des détails de la vie des personnages qui n'apportent rien (comme par exemple l'homosexualité de l'héroïne) alors que c'est d'habitude le moyen de leur donner corps, un script pauvre aussi, notamment dans l'enchainement des scènes, et ces dialogues... Je crois que c'est encore ça le pire. Les dialogues. Même sans les prononcer à voix haute, même dans ma tête, je n'arrivais pas à les... "jouer". Personne ne parlerait comme ça... et le verbe est le même pour tout les personnages.
Enfin bref... En dépit du fait que les conditions étaient réunies pour que ça me plaise, je peux dire que je n'ai pas aimé.
Un seul mot, donc: "déçu".
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