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EAN : 9782070395866
400 pages
Gallimard (03/06/2010)
3.22/5   85 notes
Résumé :
Après la révolution industrielle, l'Europe a été submergée par une substance étrange et dangereuse, l'écryme. Reliées par un fragile réseau de traverses d'acier, seules quelques cités gouvernées par l'aristocratie capitaliste émergent dans cette mer corrosive. Mais sous le joug de la Propagande, la révolte gronde... Quand un dirigeable porteur d'une précieuse cargaison clandestine s'échoue dans l'écryme, c'est Louise Kechelev, avocate-duelliste et fille de révolutio... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Le roman (antérieur, parallèle ou postérieur au jdr "Ecryme") est divisé en 2 parties pour un total de 280 pages : on peut tenter l'expérience sans se perdre dans des centaines de pages qui pourraient déplaire aux éventuels futurs lecteurs.

* "Les rives d'Antipolie" qui se résume en une quête des secrets de l'Ecryme dans une Europe divisée entre régimes autoritaires nationaux et mouvements révolutionnaires internationaux (chacun espère trouver dans la cité cachée de Bohème un avantage décisif dans les conflits qui s'annoncent)
* "Revolutsyia" qui pourrait constituer un mélange fantastique entre "l'Octobre" de Sergeï Einsentein et le "Docteur Jivago" de David Lean.

"Bohème" est une intéressante uchronie (qui utilise d'ailleurs le calendrier révolutionnaire français...) qui mélange des aspects steampunk avec ses trains, ses ballons et ses dirigeables, ses échassiers et ses scaphandriers, des aspects post-apocalyptique avec cette Europe rongé par un brouillard toxique qui ne cesse d'engloutir de nouvelles terres et de nouvelles structures, et des aspects fantastiques qui s'accentuent dans la 2e partie. Il s'agit d'un traitement original de l'Europe de l'Âge Industriel avec beaucoup de bonnes trouvailles, au-delà des mystères de l'Ecryme. le roman aborde à la fois les exactions des régimes autoritaires et les dérives des mouvements révolutionnaires. Aborder des thématiques politiques et sociales, c'est assez rare en fantasy pour être signalé. Quand le roman bascule dans le fantastique de nouvelles thématiques apparaissent, mais la fuite en avant dans l'onirisme nuit à la bonne compréhension de l'intrique et abouti à un dénouement très flou...

Mathieu Gaborit nous offre aussi une belle galerie de personnages de Louise Kelchelev la froide avocate duelliste à Igor Bladiek le complètement barré conteur populaire. Mais on d'autant plus de mal à s'attacher à eux que l'auteur lui-même se semble pas trop s'attarder sur leur sort : des personnages secondaires intriguent mais disparaissent au fur et à mesure que d'autres apparaissent comme le hussard Léon Radurin, l'assistant Igcho, la famille Koropouskine, les frères Bobovitch, Diotch le savant fou...
Je trouve que tout cela manque d'approfondissement et qu'on se retrouve avec un roman très inabouti. Mais il est tellement atypique qu'il pourrait quand même valoir le détour : aux futurs lecteurs de se faire un avis !

Un univers qui mélange fantasy et steampunk, de nombreuses trouvailles ingénieuses, des pistes intéressantes notamment concernant les problèmes politiques et sociaux, des héros auxquels on a du mal à s'attacher... Cela rappelle les oeuvres de China Miéville AMHA (mais ce dernier boxe dans une catégorie supérieure).
Malgré mes grosses réserves j'ai passé un bon moment surtout en écoutant durant la lecture "Les Braves Cosaques", "Plaine ma Plaine", "Korobeiniki", "le Rocher sur la Volga", "Troika", "Le Chant des Partisans", "Kalinka" et autres classiques...
http://www.youtube.com/watch?v=YtqYo831Brk
Lien : http://www.chemins-khatovar...
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Après l'excellente « Trilogie de la lune » de Johan Héliot, j'ai décidé de poursuivre ma découverte du « steampunk à la française » avec Mathieu Gaborit qui nous dépeint dans « Bohème » une Europe du XIXe siècle uchronique. Imaginez que la révolution industrielle ait été considérablement freinée par l'apparition sur tout le territoire d'une mystérieuse substance toxique baptisée écryme. Imaginez maintenant que seules quelques cités n'aient pas été englouties et soient reliées les unes avec les autres par un fragile réseau ferroviaire et aérien. Imaginez enfin que la stabilité de ces îlots soient remis en question par l'essor d'un mouvement révolutionnaire bien décidé à renverser les régimes autoritaires en place. Avouez que le décor a de quoi titiller la curiosité ! Ne manque plus à l'ensemble qu'un protagoniste suffisamment charismatique et bien campé pour s'intégrer dans un cadre tel que celui-ci. Ce personnage, c'est Louise Kechelev, avocate duelliste au caractère affirmé a qui on confie la périlleuse mission de récupérer la cargaison d'un dirigeable appartenant à sa famille et s'étant échoué dans l'écryme. La besogne n'est évidemment pas si simple, notre héroïne ne tardant pas à se retrouver entraînée dans un conflit beaucoup plus vaste opposant les révolutionnaires à la Propagande et qui lui permettra d'enfin percer les mystères de l'écryme.

Vous l'aurez sûrement déjà compris, Mathieu Gaborit ne manque pas de bonnes idées et nous dépeint ici un monde post-apo teinté de steampunk d'une richesse extraordinaire (univers qui sera d'ailleurs repris et développé dans le jeu de rôle « Ecryme »). Là où le bât blesse, c'est au niveau de l'intrigue qui se révèle bien trop décousue et qui aurait sans doute méritée d'être davantage étoffée. La première partie, « Les Rives d'Antipolie », relatant l'enquête de Louise du côté de l'Europe de l'Est se tient plutôt bien : l'auteur pose les bases de son intrigue tout en s'attardant sur certaines spécificités de son univers sans pour autant que cela nuise à la narration. La seconde partie, « Révolutsya », est plus problématique car si l'idée qui y est développée est véritablement passionnante, l'intrigue part en revanche dans tout les sens, comme si l'auteur s'était rendu compte un peu tardivement qu'il allait falloir rassembler tous les fils avant de conclure pour que le récit garde une certaine cohérence. C'est dommage, car encore une fois la plupart des concepts développés ici ne manquent pas d'originalité, de même que certaines des thématiques qui sont abordées avec beaucoup de finesse. La plume de l'auteur est quant à elle toujours aussi plaisante et soignée, donnant lieu à des passages mémorables desquels se dégagent une grande poésie.

En dépit d'une narration trop confuse et d'une conclusion peu satisfaisante, « Bohème » dispose de suffisamment d'atouts pour séduire le lecteur, qu'il soit amateur de steampunk ou non. Un roman qui mérite le détour, aussi bien pour la qualité de la plume de l'auteur que pour la singularité de son univers.
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"Bohème", publié en un volume par Mnémos en 2008, puis en format poche deux ans plus tard, est à l'origine un cycle en deux courts tomes datant de 1997 ; au moment de cette première parution, Mathieu Gaborit avait à peine vingt-cinq ans et était plus rôliste qu'écrivain. Mieux vaut garder ces données en tête afin de ne pas être trop déstabilisé durant la lecture.

Le pedigree rôlistique de l'auteur saute aux yeux, il se sent pour ainsi dire à chaque page. En l'occurrence, cela suffit à résumer les principales qualités et les principaux défauts de "Bohème" : une imagination débordante, de multiples trouvailles, un univers aux potentialités immenses, des personnages vivants et bien campés... Mais une intrigue décousue, une narration erratique, une multiplication parfois artificielle de situations et de personnages, comme si l'auteur était submergé par le flot de ses idées (à l'image d'un MJ dépassé par des événements qu'il ne contrôle plus) au point de ne faire souvent que survoler ce qui nécessiterait un plus large développement. On notera que ces qualités sont surtout visibles dans la première partie, et ces défauts dans la seconde.

"Bohème" est donc composé de deux parties distinctes, reliées par un fil ténu : "Les Rives d'Antipolie", racontant la quête de Louise, fille d'activistes révolutionnaires, chargée de récupérer la cargaison d'un aérostat écrasé dans une zone reculée d'Europe Orientale, et "Revolutsya", rapportant le combat qui oppose, dans une Moscou imaginaire, les révolutionnaires à l'ordre établi, la "Propagande". L'univers, à mi-chemin de la SF et de la fantasy, est mis en place dans la première partie, et l'action pure prend le pas dans la seconde ; d'où le fait que "Les Rives d'Antipolie" soit bon, et "Revolutsya" beaucoup moins.

La fin du roman est à cet égard révélatrice : grand-guignolesque, faisant rappliquer en catastrophe une Louise oubliée dans les chapitres précédents, elle tombe à plat faute d'avoir été suffisamment bien préparée en amont... En dépit des bonnes idées qui la sous-tendent, notamment le pouvoir de l'imagination, accompagné d'un hommage, maladroit mais sincère, à la culture "populaire", aux "mauvais genres".

Ce roman n'est pas si vieux, pourtant on peut penser qu'au vu de l'évolution de la SFFF francophone ces dix ou quinze dernières années, il ne serait pas publié aujourd'hui : le lectorat a mûri, les auteurs ont pris du recul par rapport au jeu de rôle, il n'est plus possible de se reposer uniquement sur de bonnes idées et une imagination débridée. Si "Bohème" a été réédité récemment, il le doit sans doute davantage à la renommée acquise depuis par Mathieu Gaborit qu'à ses qualités propres. Ce n'est pas une mauvaise lecture, principalement grâce à une première partie d'une rare inventivité, mais ce roman reste malgré tout assez dispensable.
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Un livre qui ne m'a pas convaincu.


J'avoue avoir été un peu déçu par ce titre. J'entends tellement parler en bien de l'auteur. Bref, ce sont des choses qui arrivent.


Le livre se décompose en deux parties. Ces deux parties, je les ai trouvé très inégales. En effet, la première est très dialoguée, très centrer sur le personnage féminin principal. du coup, tout se lit très vite. Mais on manque d'immersion, surtout que l'univers est très riche. La suite ne fera que le confirmer.

Dans la seconde, tout est beaucoup plus descriptif et les personnages sont presque de second plan dans la trame générale. J'avoue que cette grosse différence m'a beaucoup gênée, car j'ai eu du mal à m'y retrouver. L'auteur s'attarde beaucoup sur la révolution qui a eu lieu, les positions à tenir, et au final les protagonistes de la première partie sont presque absents.

Surtout que j'avoue ne pas avoir trop accroché à l'intrigue générale. J'avoue que si beaucoup de choses très intéressantes sont mises en place dès la première partie, je ne me retrouve pas dans la seconde, beaucoup trop axé sur la révolution.


Pour les personnages, j'avoue aussi que j'ai eu du mal à trouver mon compte. Louise est pourtant assez intéressante, même si elle avait quelque chose d'agaçant. Cependant, je trouve son évolution assez pitoyable : évidemment une femme qui ne veut pas d'enfant pour des raisons professionnelles changera en une fraction de seconde au moment où elle est enceinte. de plus, j'ai eu l'impression qu'elle n'était là que pour servir de matrice à quelques choses de plus grandes. Ce qui est très dommage, car s'il y a d'autres femmes, elles restent toutes des personnages ponctuels. D'ailleurs, on peut saluer les efforts de l'auteur pour qu'elles aient de la visibilité dans le décor. Il est cependant dommage qu'il n'y ait pas plus de vrais protagonistes.

Léon ne sert à presque rien.

Pour les autres personnages, je trouve que l'on passe très vite sur eux. C'est la première fois que j'ai l'impression que les personnages sont justes des pions qu'on damne comme ci comme ça.

Bref, je ne trouve pas une très grande réussite dans les personnalités des héros.

Cependant, je pense que la vraie force de ce livre, c'est un univers. Il est cependant très très dommage que celui-ci soit si peu exploité et mis en avant. du coup, il y a eu beaucoup de choses que j'ai eu du mal à saisir. le résultat fut que j'ai peiné à entrer dans le récit.

L'écryme est une très belle invention, ainsi que les passerelles qui permettent de l'éviter.

Mais je crois que la chose que j'ai le plus aimée, c'est l'utilisation de personnage – fictif – issu de texte populaire des artistes du roman. Au lieu de nous servir des fées ou des loups-garous, l'auteur nous propose toute une fauve plus littéraire. Et j'avoue que j'ai beaucoup aimé cette idée.


Une histoire qui ne m'a pas convaincu ; idem pour les personnages ; un univers riche, mais sous exploité… bref, j'ai été déçu par ce livre.

Dommage.
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Lorsque ses parents, des révolutionnaires praguois, lui demandent d'aller récupérer une précieuse cargaison échouée dans l'écryme, suite à l'avarie du dirigeable qui la transportait, Louise Kechelev n'a pas d'autre choix que de suspendre ses activités d'avocate-duelliste pour voler au secours de la révolution menée par les siens. Dans cette Europe post-industrielle, une substance toxique nommée écryme s'est répandue partout n'épargnant ici ou là que quelques cités reliées entre elles par des traverses de chemin de fer. Sous le joug d'une aristocratie capitaliste, la révolte commence à embraser le coeur des peuples qui n'en peuvent plus. Si Louise n'était pas prédisposée à prendre part aux événements, elle pourrait ne pas y échapper et même y jouer un grand rôle, qui sait !

Bohème est un diptyque qui prend cadre dans un univers steampunk. Ici, Mathieu Gaborit a imaginé une Europe uchronique, marquée par la première révolution industrielle et perturbée par l'arrivée inopinée d'une substance toxique, nommée écryme qui a tout recouvert, ne laissant affleurer à la surface, tels des îlots, que quelques cités où les humains se sont réfugiés. L'essentiel de l'intrigue se déroule d'ailleurs à l'est de l'Europe, du côté de Moscou, lieu propice pour installer cette société aristocrate et capitaliste qui maintient son pouvoir grâce à la propagande et à la répression. Dans une ambiance post-apocalyptique, Bohème nous immerge dans un monde au bord de la rupture car la révolution gronde dans les rues de la cité et ses représentants sont traqués par des milices aux ordres.

Dès le début, l'auteur adopte un ton volontairement critique pour faire écho à la gravité de la situation et au danger qu'encourent les héros de ce livre. Bohème est véritablement un roman d'aventure où résonne une forte dimension sociale et sociétale. En effet, Mathieu Gaborit y met en exergue une société tyrannique et injuste, en but à une résistance interne menée par une poignée de quelques âmes révoltées. Par le prisme de son imaginaire, l'auteur rappelle les mécanismes qu'empruntent systématiquement les peuples pour renverser un système lorsque celui-ci devient nuisible à leurs égards pour le remplacer par un autre idéal. C'est en tout cas ce que Bohème représente entre ces lignes car ici cette cité secrète incarne la promesse d'une vie meilleure, d'un monde plus juste et d'un paradis à atteindre.

En outre, Bohème est également un roman d'action mis en valeur ici par l'esthétisme du steampunk qui nous offre, notamment, de belles courses-poursuites en dirigeables.

De plus, l'aura de mystère entourant l'existence de l'écryme donne à ce livre une touche onirique car toutes les hypothèses qui expliquent ce phénomène sont possibles. Nul ne sait si c'est le fruit d'une expérience scientifique qui aurait mal tournée, d'une pollution quelconque ou même d'une vengeance de Gaïa. Une chose est certaine, l'écryme exerce une fascination morbide aussi bien sur lecteurs que sur les protagonistes. Elle incarne le mystère suprême à comprendre pour les premiers et un danger mortel pour les seconds si d'aventure, ils tombent dedans. L'écryme est la pierre angulaire de cette intrigue qui nous tient en haleine jusqu'au bout, tant on veut percer tous ses mystères.

Enfin, j'ai particulièrement apprécié le personnage de Louise Kechelev qui mène cette aventure tambour battant. Femme forte, il ne faut pas trop chatouiller cette tireuse d'élite qui a la gâchette facile pour régler ses problèmes. Frondeuse, elle gère les situations avec beaucoup de sang froid. Même si elle s'est retrouvée embarquée dans cette révolution bien malgré elle, elle ne recule devant aucun danger pour mener sa mission jusqu'au bout. Sous le vernis de la femme fatale se cache une héroïne pleine de sensibilité dont on découvre et apprécie toutes les facettes au fil des pages.

Bohème est un texte qui ne manque pas de qualités, j'y ai d'ailleurs retrouvé l'originalité, l'extravagance et la fougue propre à Mathieu Gaborit... suite sur Fantasy à la Carte.


Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Les ministères de la Guerre et de la Propagande avaient longtemps été deux frères ennemis. Les journalistes praguois se régalaient en rapportant les bons mots des hauts fonctionnaires de tel ou tel parti.
Toutefois, ces querelles publiques tenaient plus souvent d'une mise en scène habilement orchestrée par les théoriciens de la Propagande. Les Dégraisseurs étaient nés d'une collaboration étroites entre les cabinets de ces deux ministères. L'un avait apporté les soutiens politiques, l'autre son expérience des brigades restreintes et surentraînées.
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Son regard glissa sur l'écryme. Une immensité hostile, une mer visqueuse et létale. Sa couleur variait du brun au vert en fonction des saisons et de la luminosité. Parfois, Léon parvenait à apprécier le spectacle, surtout au lever du jour lorsque les premières lueurs de l'aube se réfractaient à la surface. Une considération intime qui pouvait théoriquement lui valoir une mise à pied par la commission psychiatrique. Pour ses soldats et l'immense majorité de ses contemporains, l'écryme incarnait la mort.
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Vous tous, remerciez la divine Électricité de nous offrir chaleur et nourriture. Inclinez vos esprits à ce nom : Machine ! Qu’elle soit notre étoile et que son règne se perpétue. Électricité, nous sommes tes fidèles, nous prions ton Étincelle, tes Escarbilles du hasard et les Crépitements de la science. Que ton énergie soit nôtre !
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- Attaque au gaz ?
- Je ne pense pas, capitaine.
- Ce n’est pas une réponse. Oui ou non ?
- Non, bien sûr… mais le caporal a raison, il faut avancer.
- Grog, fais passer le mot : masque à gaz pour tout le monde. Mousquet à l’épaule et sabre à la main.
- J’y vais.

Les rives d’Antipolie, p. 13
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Vidéo de Mathieu Gaborit
À l'occasion de la sortie du tome 2 de la Cité exsangue et de notre mois d'avril entièrement dédié son auteur, Mathieu Gaborit a répondu à nos questions dans ce nouvel épisode à découvrir dès maintenant.
*** En librairie le 15 avril 2022 : Les Royaume Crépusculaires (Intégrale) La Cité exsangue, tome 2 : Flamboyance Bohème (Hélios poche)
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