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EAN : 9782491996956
222 pages
Les éditions d'Avallon (27/02/2022)
4.02/5   30 notes
Résumé :
James n'assume rien : ni sa famille de narcotrafiquants avides de dollars, ni son adolescence en Afghanistan entre rafales de kalachnikovs et règlements de comptes sanglants. Pour s'extraire de cette violence, il s'expatrie en Suisse et se noie dans les mathématiques. Mais son passé resurgit lorsqu’il apprend que son père a été enlevé. Aura-t-il la force de surmonter ses peurs pour venir en aide à ceux qu’il aime ? Peut-on, seul, vaincre les talibans ?

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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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«Pour Matthieu,
un livre pleins d'aventures pour un libraire pleins d'avenir.
J'espère très fort que le livre te plaira
N'hésite pas nous faire un retour,»
Cécile

« Pour Matthieu,
On espère très bientôt dédicacer nos nouveaux livres dans ta librairie "Tourne la page" Bonne lecture»
Julie

Déjà je suis honorer vraiment d'être tomber par hasard sur vous :) !
De base je devais faire tout simplement des courses au centre commercial de Villebon sur Yvette où on s'est recontrer !
Le hasard a voulu que je tombe sur ça jour ci pour recontrer un des mes plus grands rêves des écrivains et des écrivaines !
Et parler avec eux :)
J'étais combler de vous rencontrer en tout cas !

Concernant le livre ça m'a trop plu malheureusement j'ignore la raison du pourquoi ?
Mais c'est ainsi j'ai essayer de m'accrocher a l'histoire et le monde que James doit parcourir !
Et les épreuves qui va endurer !
Sincèrement j'ai envie de vous le conseiller de le lire même si moi c'est pas trop ça :)
J'ai envie que mes amis (j'exagère pas un peu en disant amis roh amis de plume pour les septiques) Sois connu pour qu'elle réalise tant de nouvelles merveilles à travers leurs vies !
Foncez et achetez le !

Encore mille merci à vous Julie et Cécile et c'est avec grand plaisir que vous êtes les bienvenus dans ma future librairie !
Je vous envoie de la réussite et de l'amour d'un jeune lecteur... Foncez et écrivez écrivez tous ce que vous avez en votre capacité !

A bientôt... du moins je l'espère aussi très vite !
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Rémy

Une piscine à Jalalabad, écrit par Cécile et Julie Gaillard est un thriller sombre et haletant qui nous raconte les aventures de la famille Behroud, portée par un père narcotrafiquant qui leur permet de vivre dans l'opulence durant les années 90. Après les attentats du 11 septembre 2001, la mère part avec ses enfants aux États-Unis. le fils aîné James part faire sa vie en suisse. L'équilibre fragile de cette famille atypique est brisé par la rancoeur et la soif de vengeance du frère de Mushtaq, un musulman radicalisé.

Un roman tout en contradiction, contradiction que l'on retrouve dès le titre qui met en opposition l'Orient et l'Occident. On retrouve un personnage solaire qu'est le père. Un anti-héros qui n'hésite pas à user son Beretta pour gérer son business mais qui rentre chez lui les bras chargé de cadeaux pour ses enfants et sa femme.

C'est cependant un récit qui peut sembler haché à cause de changements d'époques et de points de vues trop fréquents qui nuisent parfois à la compréhension ou qui coupent l'action à son climax.

Une piscine à Jalalabad est un roman plaisant à lire plein de rebondissements avec certes une violence débridée mais très bien décrite et des phases d'actions qui rendent ce livre très cinématographique. Il s'appuie sur des personnages aux différents caractères auxquels tout le monde pourra s'attacher.

Delvin

On suit l'histoire de James, de ses frères et soeurs, et de ses parents, qui ont vécu en Afghanistan à Kaboul. le père narcotrafiquant Afgan. le père est séparé de sa famille après l'attentat des Twin Towers. James vit à Genève, il décide d'aller retrouver son père en Afghanistan lorsqu'il apprend que son père a été kidnappé par des Talibans.

Le roman est un très bon livre : L'histoire est bien écrite, on ressent très bien les sentiments des personnages. Cependant l'histoire du roman peut nous perdre : les chapitres ne se suivent pas totalement, c'est-à-dire que les chapitres peuvent très bien passer du côté du père puis au prochain à celui de James, ce qui me laisse perplexe. L'histoire est désordonnée, ce qui peut faire perdre le fil de l'histoire. Ceci dit, l'histoire reste captivante : l'univers est très sombre, ce qui peut ne pas forcément plaire à tout le monde, car l'histoire évoque des attentats, des meurtres, ou même des kidnappings.

Malek

L'histoire suit plusieurs points de vue de divers personnages. On sait que le personnage principal de cette histoire n'a pas la même façon de penser que sa famille, il se confie à son psychologue en lui expliquant qu'il est sensible et qu'il se sent incompris de tous. C'est ce que l'on retrouve durant tout le premier chapitre. Dans les chapitres suivants, nous avons le points de vue d'autres personnages. Ce qui rend l'histoire encore plus intriguante c'est qu'on revient toujours vers le personnage principal.

On ressent différentes émotions à travers les personnages : de l'amour, de la haine, de la brutalité et de la tension psychologique. le fait de passer d'un personnage à un autre me fait penser à un film. Dans ce roman les actions sont très bien décrites, les auteurs y mettent beaucoup de détails ce qui m'a permis de bien imaginer certaines scènes et ressentir des émotions à travers les pages du roman.

Lors des attentats, j'ai eu beaucoup de mal à comprendre ce qui se passait. Je m'y perdais car tout se passait très vite, je n'arrivais pas à visualiser certaines choses. Lorsqu'on passait d'un personnage à un autre j'avais également du mal à me repérer ce qui me décrochait du roman.

Ce que je peux dire globalement de ce roman, c'est qu'il y a certes des choses positives, comme le fait de passer d'un point de vue à un autre car c'est très original, ou ressentir beaucoup d'émotions lorsqu'il y avait de la violence. Mais personnellement cela m'a fait décrocher du roman car je me perdais trop souvent donc je ne comprenais plus trop l'histoire.


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“L'horreur n'a donc pas de bornes”, cette citation, représente pour moi parfaitement l'oeuvre de Cécile et Julie Gaillard.
Une piscine à Jalalabad est un roman noir écrit par les deux soeurs et publié aux éditions d'Avallon en février 2022.
Les autrices nous font voyager en Afghanistan, dans le monde du trafic de drogue. C'est un univers peu connu et recouvert de préjugés, ce qui explique que je n'avais pas beaucoup d'attente vis à vis de ce roman.
Pourtant je me suis retrouvée plongée dans une intrigue palpitante. Les autrices réussissent l'exploit de rendre un narcotrafiquant attachant. Mushtaq, père de trois enfants, est un personnage pour lequel on ressent facilement de l'empathie, la perspective qu'il lui arrive quelques chose nous effraie. Pourtant, on sait que c'est un meurtrier.
James, son fils aîné, s'est lui exilé en Suisse pour échapper à son passé. La violence, les armes et la drogue sont ce qu'il tente à tout prix d'oublier, lorsque sa famille se fait capturer et qu'il se voit contraint de les sauver.

Grâce à leur style percutant, incisif et sans emphase, les deux soeurs nous font vivre à un rythme effréné le quotidien hors du commun d'une famille très spéciale. Il est difficile d'identifier un personnage principal, car chaque membre de la famille a une place importante et une attitude déterminante. de Scarlett la cadette au caractère affirmé, à James l'ainé dépressif en passant par Henri leur petit frère aveugle, la fratrie hétéroclite forme pourtant une chaîne soudée. Chacun a besoin des autres.

D'autre part, le talent qu'ont les autrices pour exprimer une multitude de situations différentes m'a impressionnée.
Elles sont capables de décrire avec intensité un attentat abominable :
“Une boule de feu monte vers le ciel. Les déflagrations font voler en éclats la carrosserie du 4x4 flambant neuf. Les débris de pare-choc pulvérisent les toiles et les légumes. Les planches des étals se fendent. Les flammes, le bruit, la peur terrassent les chalands.”

Mais elles retranscrivent également avec sensibilité le ressenti et les pensées du personnage :
“Il devine les hurlements du chauffeur sans les entendre. Inutile d'ajouter le son à l'image, les cris et les pleurs, il les connaît par coeur. Il prie Allah pour que le pauvre type ne survive pas. Les mois d'hôpital à venir, les bandages qui puent, la douleur à se défoncer le crâne: même à son pire ennemi, il ne souhaite pas un tel calvaire.”

Pour finir elles sont capables d'approfondir la psychologie des différents protagonistes :
“On me traite comme une marchandise en transit et je suis debout, prête à en découdre. Si je mets la main sur celui qui nous a fait voyager dans ces conditions, je l'étrangle à mains nues, très doucement, pour me réjouir de ses yeux révulsés et de la mousse qui sortira de sa bouche et salira son menton.”

Pour moi, c'est donc un roman bouleversant, certains passages peuvent être difficile à lire, mais ils illustrent la violence d'une réalité qui nous est inconnue.
Les autrices réussissent l'exploit d'écrire une brutalité que l'on pourrait considérer comme indescriptible.
Entre violence psychologique et torture, on découvre qu'il existe bien pire que ce que l'on pensait déjà être l'extrême de l'abominable.
Paradoxalement les autrices ajoutent une certaine poésie à leur récit.
“J'aperçois la cage ou nous allons moisir. Je lève les yeux au ciel. Il est aussi pur que notre avenir est sombre. Pas un nuage à l'horizon.”

En peu de mots, c'est un roman au style détonnant et réfléchi que l'on suit à un rythme haletant, dans lequel l'amour et l'espoir sont toujours présents. Il promet un voyage, accompagné de sensations fortes et de nombreuses réflexions.

Je vous recommande donc ce roman à 100 % !
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« Une piscine à Jalalabad » est un roman sombre, puissant et imprévisible.
Écrit à quatre mains par Cécile & Julie Gaillard, la prouesse est telle que l'on ne sait jamais qui se cache derrière les phrases magnétiques.
L'histoire se situe en Afghanistan en plein désarroi dans les années de turbulences (encore de nos jours) mais, en l'occurrence nous sommes dans les années 2000.
Ce n'est pas un récit géopolitique au sens propre. Plutôt une fiction violente et tourmentée qui ne cède rien. Crescendo fois mille à l'instar d'un film en version 3D.
La trame dévoile une famille dans cette orée de guerre infinie, de meurtres et de drogue. James Berhroud est l'un des fils. C'est lui qui tire les ficelles de ce roman trépidant, criblé d'adrénaline. le suspens est vif, quelque peu angoissant. C'est une gageure. L'Afghanistan est cette peur même.
Le père est enchevêtré dans ses combines de narcotrafiquant. Riche, il écrase du pied le peuple qui ne cherche juste qu'à survivre. Malgré l'amour pour sa famille, il est un anti-héros. Il revient les bras chargés de cadeaux pour ses enfants lors de ses escapades compromettantes. Sa femme est occidentale. Soumise, mais malgré tout, ces deux-là s'aiment. James est doué. Il va partir étudier en Suisse. Brillant mathématicien, il semble hors champ, dans le passage de notre contemporanéité occidentale. Il trouve du travail, gagne beaucoup d'argent, économise et vit sans se faire remarquer. C'est le rai de lumière de ce roman. Lui, qui a été biberonné avec sa petite soeur au AK47.
Le père est le complexe de l'albatros. Il se prend les pieds dans le tapis. Sa femme et les siens sont pris en otage, prisonniers dans une prison afghane. Coups et oppressions et viol pour sa petite soeur, la caricature d'un pays à bout de souffle et d'estime pour le peuple. James est dans un cornélien qui le forcera à revenir délivrer sa famille.
Ce récit est un lanceur d'alerte. L'atmosphère est un papier calque des réalités . Mais d'une telle façon que la fiction l'emporte sur la réflexion. Cette histoire devient alors abordable. Tant sa violence pourrait déranger les âmes sensibles.
C'est une mise en abîme virile d'une famille écartelée par l'horreur et les diktats d'un pays à feu et à sang.
Ce thriller est un grand moment d'évasion. Attention aux turbulences. Accrochez bien votre ceinture !
Une sacrée réussite.
Publié par les Éditions d'Avallon. Grand Prix du Pays du Mont-Blanc Passy 2022. En lice pour le prix Hors Concours des Éditions Indépendantes 2022/2023.
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Une piscine à Jalalabad est un roman écrit par Cécile et Julie Gaillard. Il est paru le 27 février 2022 aux éditions d'Avallon.

Ce roman sombre et réaliste nous plonge dans l'histoire d'une famille de narcotrafiquants afghans. On y suit plusieurs points de vues dont celui de James Behroud, ainé de sa fratrie. Il ressort de son enfance complètement traumatisé par la violence permanente qui règne dans son pays et par sa famille atypique. Il se sent seul et n'arrive pas à y trouver sa place. Dès qu'il atteint l'âge adulte, il décide donc de couper les ponts avec sa famille et de partir en Suisse. Seulement, le destin de sa famille croise le chemin des talibans. C'est alors que se joue une véritable course contre la montre pour James. Arrivera-t-il à surmonter ses angoisses pour sauver ceux qu'il aime ?
Jusqu'où seront capable d'aller les talibans ?

J'ai adoré ce roman pour ces personnages complexes comme celui de Scarlet, Caroline et surtout celui de Mustaq Behroud. En effet, certes celui-ci commet des actes illégaux mais il le fait toujours par amour pour sa famille, pour qu'ils ne manquent de rien et soient heureux. Il possède des qualités qui sont pour moi admirables et essentielles tel que le courage, la résistance, la persévérance et l'honneur. Par ses qualités, il m'a fait pensé à mon père ce qui fait que je me suis encore plus attaché à lui.
J'ai adoré détester Sedik. Sa relation frère-ennemi avec Mustaq m'a passionnée. Également, j'ai trouvé que le messages véhiculé par les autrices était particulièrement fort et beau : la violence et la haine ne mènent à rien et n'efface en rien la douleur éprouver. Sedik en est le parfait exemple.

De plus, j'ai apprécié le côté historique de l'oeuvre même si elle n'est pas au centre de l'histoire. On découvre une culture totalement éloignée de la nôtre. On est plongé dans le monde et la psychologie des talibans.

Aussi, j'ai aimé le style d'écriture même si cela m'a un peu perturber de passer à la 1ère personne du singulier à la 3ème personne de singulier. J'aime le fait que les autrices décrivent les choses de manière très réaliste, très franche, tout en y mettant une forme de poésie. Par exemple, lors d'un des passages que j'ai préféré où Sedik confronte Mustaq : "Ils les mettaient en ligne à poil...Ils les ont entassés dans ce trou jusqu'à ce qu'il y ait des bras et des jambes qui débordent. Et toi t'étais toujours pas là.
Sedik s'arrête encore. Il écoute. Est-ce-que Mustaq gémit ? Est-ce-que Mustaq va marquer un regret ? S'excuser ? Non, jamais, le grand Mustaq Behroud est imperméable au chagrin [...] Son petit frère l'oblige à contempler les racines de la misère, celles dont Mustaq à tout fait pour se libérer sans parvenir à en extraire son petit frère."

Néanmoins, je n'ai pas tout aimé. la fin m'a déçue et frustrée. je m'attendais à une fin plus épique et plus émouvante. Également, le personnage de James m'a agacée. J'ai trouvé qu'il se victimisait trop et était assez lent à réagir. J'aurais aimé que le livre soit plus long mais cela peut être vu plutôt comme une qualité puisque je n'avais pas envie de refermer le livre ! C'est donc pour cela que je n'ai pas eu un véritable coup de coeur , mais je recommande tout de même ce livre, sauf aux personnes sensibles
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Il croise le regard de certains, plonge ses yeux dans les leurs, retient le visage de ses bourreaux dont la plupart sont des voisins ou des cousins éloignés. Il y lit bien lus la bêtise que la haine, la peur que la méchanceté.
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C'est toujours dans les pires moments que reviennent les bons souvenirs. Ils encombrent, empêchent d'avancer.
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James sait à quel point l'humour afghan est mordant. Dans ce pays, on se divertit en jouant au polo avec une tête de mouton à la place d'un ballon.
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Je lèves les yeux au ciel. Il est aussi pur que notre avenir est sombre.
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