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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce que j'aime dans les anthologies, c'est qu'on peut commencer avec la nouvelle qu'on veut. On ouvre le livre sur celle qui nous intrigue le plus, et on termine avec celle qui nous plaît le moins.
C'est un peu de cette façon que j'ai lu ce recueil de nouvelles et poèmes de Neil Gaiman. J'aime beaucoup cet auteur, entre Neverwhere, L'étrange vie de Nobody Owens, Stardust, que des livres dont je me suis délecté. En revanche ce recueil m'a laissé un petit goût amer, beaucoup de récits semblent inachevés et la plupart des poèmes sont... mauvais, je dois l'avouer.
Je vous résume les nouvelles que j'ai le plus aimé.
Une Etude en Vert, qui mêle le côté enquête de Sherlock Holmes avec les monstres horribles qui peuplent les récits de Lovecraft. Un mélange qui a bien fonctionné.
Amères moutures, probablement celle qui m'a le plus plu. J'ai vraiment accroché à l'histoire de cet homme qui fuit, on ne sait où ni pourquoi. Il va croiser la route d'un anthropologue dans un petit motel qui se rend à une convention pour présenter ses travaux sur les filles-café zombies de Port-au-Prince à Haïti.
Souvenirs et trésors, ma deuxième favorite. L'homme de main de M. Alice, un homme incroyablement riche, se remémore sa vie, et recherche ceux qui ont laissé mourir sa mère. C'était très touchant.
Quinze cartes peintes d'un tarot vampire. Ce que j'ai aimé dans celle-ci, c'est la description des arcanes majeures d'un tarot sous un prisme fantastique avec l'inclusion de figures vampiriques. J'aimerais tellement avoir ce tarot entre les mains !
Avec Nourrir et manger, on plonge un peu dans le côté horrifique. Et à l'avenir, on se méfiera de la petite vieille qui vit dans l'appartement d'à côté.
Goliath est une variation autour de l'univers de Matrix. Je m'y suis parfois perdue, mais au final j'ai apprécié.
Comment parler aux filles pendant les fêtes est une nouvelle de science-fiction adaptée au cinéma en 2017. Deux amis, Vic et Enn, 15 ans, se rendent à une fête où il y aura des filles, mais elle ne se révèlent pas être tout à fait normales. J'aime beaucoup la façon dont Gaiman introduit la science-fiction dans ce récit.
L'oiseau-soleil, la troisième nouvelle qui a beaucoup retenu mon attention. Un club de riches individus appelé le Club des épicuriens, après avoir goûté tous les animaux possibles et imaginables, part à la recherche du fameux oiseau-soleil pour le manger. Ils ne seront pas déçus de leur voyage !
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Ce que j'adore avec les livres contenant des nouvelles, c'est que plusieurs auteurs (Stephen King entre autres) ajoutent une introduction/postface qui explique les nouvelles, leurs origines, les moments, les idées qu'elles contiennent. Parfois c'est trois lignes, parfois c'est deux pages. Ce que je trouve génial, c'est qu'on pousse un peu plus loin ce qu'on a déjà lu ou ce qu'on va lire, et la nouvelle prend un nouvel aspect. Dans cette optique, il faut avouer que c'est souvent après lecture que c'est intéressant, sauf dans de rares cas. Et dans tous les cas, c'est une façon de percevoir l'auteur derrière l'oeuvre. Si vous êtes adepte d'un auteur en particulier, vous adorerez cette pratique, dont je raffole. C'est souvent aussi intéressant que l'ouvrage.
Si je précise cela, c'est parce que avant même que vous ne commenciez à lire le recueil, vous aurez 27 pages dans lesquels Gaiman vous expliquera ce qui a conduit à chaque nouvelle, ou bien simplement quelques petites anecdotes autour de l'oeuvre. Au final, c'est super intéressant, autant dans l'idée qu'on se fait de la nouvelle que dans les dimensions qu'elles peuvent prendre.
Alors je précise également que ce recueil est à mon avis plus sympathique si on a déjà lu Américan Gods, mais que avoir quelques connaissances en Gaiman est toujours pratique. Sinon, je pense qu'on perd un peu à la lecture.

Ceci dit, que nous propose l'ouvrage ? Rien de moins que 31 récits, allant d'une nouvelle longue à un poème d'une page. C'est donc une sorte de fourre-tout hétéroclite qui vous attends, avec pas moins de 460 pages, plus une interview en post-face qui est aussi intéressante que le reste (je suis assez fan de ces petits ajouts sur un auteur que j'aime particulièrement). Pour éviter de faire un avis trop long, je commenterais juste ceux qui m'ont particulièrement marqués dans le récit (et ils sont nombreux).

Le premier récit, Une étude en vert est juste excellent. Il mélange le monde de Conan Doyle (Sherlock Holmes) et H.P. Lovecraft dans un récit où se mêlent grands anciens, fantastiques et enquêtes par un détective surdoué. Je dois dire que j'ai été bluffé par la performance, dans laquelle j'ai retrouvé l'esprit des deux auteurs d'une manière remarquable. La nouvelle est une superbe introduction au recueil d'ailleurs.

Les nouvelles L'heure de fermeture et Amères moutures sont dans un style très personnel à Gaiman, dans lequel j'ai retrouvé des accents et des échos à Américan Gods ou Neverwhere, avec des passages plein de mystères non expliqués, des secrets et des histoires qu'on se raconte les uns aux autres. Gaiman semble beaucoup aimer raconter des histoires je crois. En tout cas il le fait très bien. Dans ces deux nouvelles nous allons explorer des faces cachées, des personnages qui disparaissent et des personnes qui racontent des histoires. Les deux sont prenantes (mais j'ai une petite préférence pour Amères moutures).

Souvenirs et trésors est une nouvelle intéressante mettant en scène un duo que l'on retrouvera dans une autre, et qui est vraiment intéressant. Les duos, c'est quelque chose d'efficace dans les romans de Gaiman, semblerait-il, et il en fait très bon usage ici. La nouvelle prend un cadre particulier, et j'ai bien aimé le traitement de l'histoire.

La vérité sur le cas du départ de Mlle Finch m'a presque fait rigoler, oscillant entre le fantastique et l'angoissant, avec à côté une chronique sociale ordinaire. je dois dire que c'est sans doute la nouvelle la plus proche de Neverwhere par son côté souterrain et, encore une fois, très mystérieux.

La Saint-Valentin d'Arlequin a un petit côté sympathique, et si elle n'est pas la plus notable du recueil, je dois dire que j'ai beaucoup aimé. Elle tempère avec l'ambiance des autres récits.
Qu'est-ce que tu crois que ça me fait est aussi très intéressant, avec un côté sexuel assez prononcé (et un peu sidérant par rapport au reste), mais formant une drôle d'histoire d'amour.

Nourrir et manger est très proche d'un récit qu'aurait écrit un Stephen King, et m'a d'ailleurs fait penser à une nouvelle de celui-ci (Le raccourci de Mme Todd dans le recueil Brume), avec un homme rencontrant un autre qui lui explique une histoire incroyable à propos d'une femme. Je n'en dirais pas plus, mais l'angle choisit est très bon encore une fois.

Goliath est un récit qui ressemble énormément à Matrix (le film), mais traité d'une toute autre manière. Je n'en dis pas plus encore une fois, je vous laisse le savourer, il est très bon. Et la fin est juste excellente, parfaite.

Comment parler aux filles pendant les fêtes, qui nous donne un récit au coeur d'une fiesta dans une maison (un peu comme dans Américan Pie), mais avec une touche d'extra-terrestre très peu conventionnel. Encore une fois, on retrouve l'angle d'attaque de Gaiman, qui sait surprendre et qui nous amène là où l'on ne s'y attend pas.

L'oiseau-soleil, un récit intéressant mais dont j'ai senti venir la fin avant qu'elle ne vienne. Ca gâche un peu le tout, dommage.

Le monarque de la vallée, dans lequel nous retrouvons Ombre (d'Américan Gods), cette fois-ci en Angleterre, pour une réception très spéciale. C'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé ce personnage et ce monde, pour une nouvelle assez longue d'ailleurs, faisant près de 70 pages tout de même.


Dans l'ensemble, on retrouve très nettement la patte de Gaiman, son style d'écriture très prenant et ses idées remarquables de mondes et d'histoires. Je dois dire que je suis très content d'avoir pu lire ce recueil, et il m'a semblé que Gaiman s'en sort mieux avec les récits courts, offrant des histoires plus construites et plus surprenante. Peut-être qu'il vaut mieux pour lui les récits courts et percutant ? En tout cas il sait mettre dans très peu de pages une ambiance convaincante. Je n'ai pas parlé des récits en poèmes, qui sont très sympathiques à lire, souvent à l'oral d'ailleurs (la poésie se lit mieux à l'oral je pense) mais pour lesquels je regrette un peu la traduction en français. L'idéal aurait été de laisser l'original en français et de mettre la traduction. Mais je chipote, le tout est très bon comme cela.


Pour résumer brièvement, ce recueil de nouvelles est un très bon cru dans la cuvée Gaiman, contenant beaucoup de textes intéressant, avec plus d'un qui vous tiendra en haleine sans que vous puissiez arrêter jusqu'à avoir fini. L'enchaînement des textes courts est parfait, on peut lire à petite quantité sans le moindre souci. Je dois dire que l'ambiance des textes ressort parfaitement, les nouvelles sont presque toutes très efficaces ... Non, je n'ai pas grand-chose à reprocher à ce livre, qui est pour moi une nouvelle preuve du talent de Gaiman. Je continue dans peu de temps avec Stardust. À lire ! (surtout si vous avez aimé les autres).
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J'aime l'imaginaire de Neil Gaiman, j'admire sa connaissance encyclopédique des mythes et des légendes, je me prosterne devant son talent et la magie de ses contes de fées modernisés, puissants, dramatiques et oniriques. A l'instar des groupies face à la belle gueule d'un chanteur de variétés douçâtres, je perds toute raison devant mon romancier favori.
La parution d'un nouveau livre de sa plume est chose rare et imprévisible. Et soudain, au détour d'un rayonnage chargé de papier, je l'aperçois. le désir monte alors et je me soumets docilement à l'acte d'achat, tel une preuve de ma soumission. Mes autres lectures en cours sont alors oubliées, délaissées, le temps que je comble ma soif.
Mais la gloire et l'estime ne reposent finalement que sur des Choses Fragiles, tel est le titre du dernier livre de Neil Gaiman que je m'apprête à critiquer.

Première constatation, il s'agit d'un recueil de nouvelles. J'avais adoré son premier recueil Miroirs et Fumées. Surtout, que mu par une sorte de d'égocentrisme de bon aloi, Neil Gaiman se fend toujours d'une préface à rallonge dans laquelle il présente ses textes. Petites anecdotes, réflexions sur la quête de l'inspiration, tranches de vie et parfois il révèle ses trucs de magicien, quelques recettes qui rendent ses textes exceptionnels. Lire la préfaces à postériori éclaire souvent les nouvelles d'une lumière originale, échauffe l'imagination, raccourcit la distance entre le créateur et ses fidèles.

Je me suis donc attelé à lire la première nouvelle, la rencontre entre le monde de la logique froide du célèbre Sherlock Holmes et les tentacules visqueux de H.P. Lovecraft. Si le texte est bon, j'avoue avoir été déçu de découvrir par la préface que le thème original et excitant n'était qu'une contrainte imposée d'un appel à texte.
La qualité des textes est inégale, elle oscille entre le moyen et le très bon. Si l'art du maitre transpire à chaque page, je n'ai pas trouvé trace de l'exceptionnel auquel j'étais habitué. Parfois Neil Gaiman reconnaît avoir raclé les fonds de tiroirs, remplis de vieux textes non publiés et à peine remaniés afin de remplir le recueil.

Il reste quelques perles comme cette histoire de zombie, ces poésies pleines de rythme, autant de trouvailles qui me réjouissent et me confortent dans mon adoration pour le romancier. Peut-être suis-je partial ? Que je ne veux pas voir la flamme du talent qui s'étouffe ? Il n'empêche que je suis resté un peu sur ma faim.

Malgré tout, le moindre des brouillons de Neil Gaiman surpasse aisément les textes dont je me contente habituellement. Quand on est monté aussi haut, il faut du temps pour redescendre.
Lien : http://oiseauchanteur.blogsp..
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Nouvelles et poèmes en prose s'enchaînent dans ce recueil éclectique, de la traduction française de A Study in Emerald déjà lu en VO en janvier, à des nouvelles se rattachant à l'univers d'American Gods, en passant par How to Talk to Girls at Parties, et d'autres récits en tous genres et dans toutes sortes de mondes, y compris un univers à l'envers où la réalité est un monde gothique à base de loups-garous, de squelettes qui hantent littéralement les placards et de damoiselles en détresse, et où la littérature fantastique parle de banquiers et de problèmes de circulation. le monde onirique de Neil Gaiman déploie ici avec art ses multiples facettes, un seul regret (pourtant bien rare avec cet auteur), c'est que l'ensemble est un peu trop mélancolique et laisse un drôle de goût amer ; mais n'est-ce pas le propre d'un bon livre de laisser des traces ?
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« Il y a tant de choses fragiles après tout »

Le dernier recueil de nouvelles de Neil Gaiman étonne par la diversité de ses thèmes : horreur, merveilleux, poèmes, Gaiman, comme à son, habitude, s'amuse à entraîner son lecteur dans des mondes étranges, où le conventionnel n'a pas sa place.

Le lecteur fan de notre auteur se délectera donc de la trentaine de nouvelles, tandis que le novice découvrira un univers aux multiples facettes, déroutant au début, puis terriblement attirant.

Rappelons que Neil Gaiman collectionne à ce jour les prix littéraires, qu'il est un incorrigible touche-à-tout (bande dessinée, roman, poésie, cinéma, journalisme, chanson, théâtre !) et surtout qu'il est l'auteur des best-sellers Neverwhere, Sandman (un comic-book mondialement reconnu), American Gods (paru au Diable Vauvert), ou encore Coraline (récemment adapté au cinéma).

Ainsi, sa renommée n'est plus à faire. Avec ce recueil, gageons qu'il satisfera ses fans autant qu'il se fera de nouveaux adeptes !

Aucune nouvelle du recueil ne se ressemble. « Une étude en vert » est un mélange entre une histoire mi-Sherlock Holmes, mi-Lovecraft pour les monstres à tentacules qu'elle fait intervenir…

« La présidence d'Octobre » met en scène les différents mois de l'année, réunis autour d'un feu de camp, occupés à se raconter des histoires.

« le chemin caillouteux » narre quant à elle une anecdote réellement vécue par Neil Gaiman, qui s'est trouvé sur la route d'un fantôme… Ce dernier n'est évidemment pas la seule créature effrayante du recueil : vampires, morts vivants, hulster ou encore Ombre, le héros d'American Gods se promènent dans ces courts récits.

Des choses fragiles comprend également une poignée de poèmes, d'une ou deux pages pour la plupart. Notre auteur revisite ainsi le conte de Barbe Bleue dans « La chambre dissimulée ». Il s'amuse à raconter les pensées d'un vieillard hantées par les fées dans « La grand'roue féérique ».

De nombreux thèmes dans de courts textes très amusants à lire à haute voix selon leur auteur (Nous confirmons !)

Placés sous le signe du rêve, le quotidien n'est pas absents de ces histoires : dans « Comment parler aux filles pendant les fêtes », ce sont deux jeunes adolescents qui découvrent de séduisantes filles de leur âge, malheureusement venues d'ailleurs…

On trouve donc une bonne d'ose d'humour noir et même de cruauté dans ces nouvelles qui risquent de beaucoup vous amuser. C'est ici que le format de la nouvelle nous fait enragé : plongé dans une nouvelle, la dévorant, nous sommes en un clin d'oeil arrivé à sa fin… alors que nous en voulons encore ! Pas de panique, heureusement, Des choses fragiles comprend une trentaine de courts récits addictifs.

Les aficionados et ceux qui veulent en savoir plus sur Gaiman n'ont pas été oubliés par les éditeurs du Diable vauvert. le livre comprend ainsi une introduction de l'auteur qui nous révèle le sens du titre du recueil : « Je crois que je préférerais me souvenir d'une vie gaspillée en choses fragiles que passée à éviter toute dette morale. » Ces mots me sont venus dans un rêve et je les ai couchés sur le papier à mon réveil, sans trop savoir ce qu'ils signifiaient ni à qui ils s'adressaient. »

Il explique également l'origine de chaque nouvelle, pour qui il l'a initialement écrite et pour certaines, ce qu'elle représente. On apprend ainsi que la nouvelle « D'étranges petites filles » est à la base une série de très courtes nouvelles, écrites pour accompagner le CD de Tori Amos, Strange Little Girls.

Pour « Goliath », Neil Gaiman indique : « Ils veulent que tu écrives une nouvelle, m'a appris mon agent il y a plusieurs années. Elle sera publiée sur le site web d'un film qui n' est pas encore sorti : Matrix. Tu vas recevoir le scénario. J'ai lu ledit scénario avec intérêt et j'ai écrit ce texte qui a été mis en ligne environ une semaine avant la sortie du film. Et qui y est toujours. »

Des informations croustillantes que dévore le lecteur ! Idem pour l'annexe en fin d'ouvrage. Une rapide biographie de l'auteur renseigne les nouveaux fans et une interview nous renseigne de ses derniers projets…

Un ouvrage qui contente autant notre quête d'imaginaire que notre côté fan boy/fan girl !
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L'auteur britannique Neil Gaiman est depuis quelques années et des romans tels que Neverwhere (1996), Stardust (1999) et American Gods (2001) considéré comme l'une des figures les plus marquantes de la littérature de l'imaginaire en ce début de 21ème siècle. le fantastique, la fantasy, la science-fiction, Gaiman semble réussir tout ce qu'il touche. En 2006 sort le recueil Des choses fragiles : Nouvelles et merveilles, reprenant poèmes, nouvelles et le court roman le Monarque de la Vallée où l'on retrouve le héros d'American Gods.
Une longue introduction explique la genèse de la plupart des textes et le recueil se termine sur un entretien inédit de l'auteur...
...
Article complet : Cliquez sur le lien ci-dessous !!!
Lien : http://bibliotheca.skynetblo..
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J'adore les recueils de nouvelles parce que ça se picore comme une boîte de chocolat et que, même s'il y'a une unité, rien n'oblige à les lire toutes. J'en ai gardé certaine pour plus tard, soigneusement rangée dans un coin de mon esprit. "Des choses fragiles" est une petite merveille bourrée de poésie et de fantastique. le style de Gaiman est léger et sombre à la fois, nous amenant tranquillement d'une Londres victorienne peuplée de créatures lovecraftiennes en passant par une assemblée de mois de l'année jusqu'à une histoire qui aurait eu sa place dans "American Gods".
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