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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Nouvelles en demi-teinte.

Il s'agit du deuxième recueil de nouvelles de Neil Gaiman.

Après la déception "Anansi Boy's" j'ai voulu lire d'autres nouvelles de Neil Gaiman. Malheureusement ce recueil ne contient que des oeuvres de commandes. Cela se ressent à la lecture. Toutefois quelques unes sortent du lot.

Une étude en vert : quand Sherlock Holmes rencontre Lovecraft. J'ai bien aimé le mélange des genres.

Les épouses interdites...: Un auteur dans un monde où le fantastique est le quotidien cherche désespérément l'inspiration. Bonne nouvelle, Neil Gaiman joue avec les tropes du fantastique. J'ai beaucoup aimé le procédé.

L'heure de la fermeture : dans un club anglais plusieurs hommes racontent des histoires de fantômes. J'ai bien aimé la touche fantastique.

Amères moutures: Un homme fuit le plus loin possible, il va rencontrer un anthropologue. Une de mes nouvelles préférées du recueil. Il s'agit d'une variation sur les zombis.

Souvenirs et trésors : l'homme de main d'un homme richissime raconte ses souvenirs. Ma nouvelle préférée du recueil. Elle est merveilleusement amorale. J'aimerais bien voir cet univers en roman.

La vérité sur le départ de Mlle Finch : Plusieurs personnes vont assister au spectacle d'un cirque. Une de mes nouvelles préférées. La touche fantastique est excellemment exploitée.

Le problème de Susan : Qu'est-il arrivé à Susan après les événements du Monde de Narnia ? Une de mes nouvelles préférée. Elle évoque à la fois l'impact de la littérature jeunesse et évoque l'après-Narnia pour Susan.

Goliath : Une variation autour de Matrix. Une de mes nouvelles préférées. Neil Gaiman propose sa vision de l'univers de Matrix et il s'en sort très bien.

L'oiseau-soleil : Des hédonistes partent à la recherche du mystérieux oiseau-soleil pour le manger. Sympathique nouvelle à lire.

Au final, je suis globalement mitigée par ce recueil. Il comporte des travaux inachevés peu intéressants et des poèmes qui m'ont laissée de marbre. Les nouvelles longues sont généralement bonnes.
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Un nouveau recueil de nouvelles de Sir Gaiman sur le "thème" des moments où tout s'effondre/change pour le plus étrange.

Et c'est un sacré recueil avec plus de 30 nouvelles différentes dont une, comme dans Signal d'Alerte, qui se passe dans l'univers de son roman à succès "American gods".

Je dois avouer que je suis passé un peu à coté de ce recueil. Mon soucis? Certaines nouvelles se terminent d'une façon qui, pour moi, n'avait pas grand sens ou pas de résolution terrifiante/mise en abîme... Ces nouvelles (4-5) tombaient un peu à plat ou, pour être honnête, je n'ai pas compris la "chute".

S'ajoute quelques poèmes traduis qui sont sympathiques mais sans plus...

C'est pile mon problème avec les recueils: ça donne une impression de quelques pépites, des choses sympas et du rab comme chez le boucher... Perso, je n'aime pas acheté au "poids", j'aurais préféré un recueil plus condensé mais avec un thème plus suivi.

Bon, pour les nouvelles que je n'ai pas compris, il y a la préface... qui donnent quelques clefs (ou pas) et qui, du coup, spoilent...^^ LA préface classique ^^

On se retrouve donc avec un recueil de nouvelles agréable à lire pour quelques histoires (la Saint Valentin d'Arlequin par exemple), une chouette nouvelle avec Ombre, le héros d'American Gods et d'autres nouvelles qui m'échappent...

Bref, c'est assez moyen et j'attendais bien mieux de ce recueil.
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Une bien belle couverture, un très joli titre et sous titre (qui rappelle à la fois un titre de Lovecraft et mentionne le fait que le livre contient des nouvelles et des poésies merveilleuses), un auteur que j'admire. Tout cela laissait présager beaucoup de bons moments passés en la compagnie de la plume de Neil Gaiman. Pourtant si ce fut le cas pour quelques textes, ce fut loin de l'être pour le livre dans sa globalité. Il est des choses fragiles comme la conception d'un recueil, 31 textes c'est sans doute un peu trop même si certains sont très courts.
Des choses fragiles ne reflète ainsi pas à sa juste valeur le talent de Neil Gaiman en tant que nouvelliste. Il y a à mon sens beaucoup trop de textes dans ce recueil, et les meilleurs apparaissent un peu noyés dans la masse. C'est dommage car certains textes sont vraiment excellents et méritent clairement le détour.
Chronique plus détaillée sur le blog
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Des choses fragiles regroupent de nombreuses nouvelles écrites par l'auteur célèbre Neil Gaiman, notamment connu pour avoir été à l'origine de la fameuse série d'Amazon Prime : American Gods. D'ailleurs, pour les fans, un long récit mettant en scène l'un des personnages de cette série, s'invite à la fin de ce recueil.

Certains textes ont été promus, encensés ou malmenés à l'époque où ils ont été publiés. D'autres, ont été commandés par des amis de l'auteur ou des éditeurs préparant des recueils. Pour que le lecteur comprenne la vie de ces histoires incroyables, Neil Gaiman s'est autorisé un long aparté en amont qui explique le pourquoi de chaque nouvelle.

Bien que ces passages soient utiles pour mieux capter l'essence mystique du cerveau de ce créateur dingue, il aurait été plus judicieux de les placer avant chaque texte, pour que le lecteur en ait des souvenirs vivaces pendant la lecture.

Trop de références

Chaque nouvelle renvoie à une étape de la vie de l'auteur, à un instant crucial qui l'a mené à s'épancher sur du papier.

De nombreuses références se glissent dans les nouvelles. Malgré les explications de l'auteur, nombre de textes restent flous, voire parfois incompréhensibles, tant au niveau de leurs intentions ou de leurs messages, que de leurs dénouements ou intérêts. Ce recueil ne s'adresse certainement pas un lecteur néophyte, peu habitué aux genres littéraires ou écrivains qui animent Neil Gaiman. Et c'est dommage ! L'interview en fin d'ouvrage permet d'en apprendre plus sur certains textes, mais pas sur tous.

Dans les nouvelles, on reconnaît du moins sa patte spéciale, toute particulière, surtout dans la création d'ambiances improbables, loufoques, ou étranges. L'auteur rend de nombreux hommages dans ses textes, et ce sont toutes ces implications et dédicaces qui peuvent perdre irrémédiablement lorsque l'on n'y connaît rien.

De marbre

Les textes varient en messages, genres, univers, portées, tailles et qualité. Alors que l'on attend irrémédiablement des chutes fracassantes pour des textes de type nouvelles, la plupart des récits nous laissent de marbre, à cause de fins banales, sans grand intérêt ou qui nous échappent. Neil Gaiman possède un imaginaire indescriptible, dans lequel il n'est pas évident de s'immerger ou de le suivre.

Il court, et ne s'empêtre pas dans des concepts bien connus. Il porte sa propre voix haut et fort, met en évidence son propre style, peu importent les avis et réactions des autres. Cela va sans dire, la variété de ses univers et la richesse de ses idées reste fascinante, à tout point de vue, que l'on apprécie ou non ses textes farfelus.

Poétique

En plus de nouvelles insaisissables, Neil Gaiman nous offre de beaux poèmes. Certains sonnent mieux que d'autres, mais leur mélodie touche. Ces passages très courts redonnent de l'impulsion au lecteur qui souhaite suivre scrupuleusement l'enchaînement choisi par l'auteur. Ce sont des bouffées d'air frais entre deux textes souvent sombres ou obscurs.

Quelques passages

La première nouvelle, Une étude en vert, parlera certainement aux fans de Sherlock Holmes, ou de Cthulhu, ou les deux. Neil Gaiman réécrit la nouvelle Une étude en rouge de Sir Arthur Conan Doyle, qui a d'ailleurs été le premier épisode adapté à l'écran pour la série télé avec Benedict Cumberbatch et Morgan Freeman. Neil Gaiman diffère de la version originale en y intégrant les anciens dieux étranges des univers lovecraftiens. le début ne change pas, seule la fin se veut différente, basculant dans une atmosphère très mystérieuse, qui a certainement donné envie aux auteurs contemporains de continuer de mêler tentacules et Holmes pour la postérité. Malgré des passages géniaux, avec un Sherlock Holmes haut en couleur, la sauce ne prend pas.

La seconde nouvelle, La présidence d'Octobre, nous immerge dans une drôle d'histoire où les mois se voient personnifiés. L'entrée en matière s'avère perturbante, la fin peu satisfaisante, mais l'ensemble s'avère empreint d'un voile de poésie ensorcelant et d'un zeste de conte hivernal plaisant.

Les épouses interdites des esclaves sans visage dans le manoir secret de la nuit du désir redoutable en dit déjà long avec son titre à rallonge ! Ce texte navigue constamment entre deux réalités, deux ambiances gothiques, noires, où de terrifiantes créatures sèment la terreur. Les personnages présentent des traits très intrigants, et la chute de qualité émerveille. L'auteur y parle de sa peur de la page blanche, du métier d'écrivain, du désir de vouloir saisir l'insaisissable pour permettre aux lecteurs de rêver, et du fait que lire reste avant tout un plaisir qui nous éloigne volontairement de notre réalité.

D'autres nouvelles portent des ambiances très réussies, même si les chutes laissent à désirer pour certaines d'entre elles. Les univers sont complètement dingues, originaux, et savoureux, à l'image de l'inventivité de l'auteur. Par exemple, Amères moutures revisite le thème des mort-vivants avec sagacité ; La vérité sur le cas du départ de Mlle Finch met en scène un cirque des horreurs ; le problème de Susan laisse transparaître la frustration de l'auteur quant à la fin du personnage de Susan dans la série Narnia de C.S. Lewis, et Goliath nous transporte dans un futur apocalyptique, empli de paradoxes temporels, à la chute vraiment inoubliable.

Des textes pour tous les goûts ; des nouvelles géniales et d'autres qui déçoivent. Un recueil qui reste très inégal.

[Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce recueil est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=52278

J'ai mis la note de : 13.5/20]
Lien : http://www.lavisqteam.fr/?p=..
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Grosse lecture que ce recueil de nouvelles/poèmes/trucs de Gaiman. J'aurais bien aimé pouvoir faire comme pour [b:L'accroissement mathématique du plaisir|6413124|L'Accroissement mathématique du plaisir|Catherine Dufour|http://ecx.images-amazon.com/images/I/51-5e3WRkEL._SL75_.jpg|6602106] et lister toutes les nouvelles, mais il y en a cette fois nettement plus, et de qualités nettement plus variables.Cela dit, un certain nombre de ces nouvelles méritent au moins une phrase.1 - Introduction (Introduction), pages 9 à 35, Introduction, trad. Michel PAGELCette introduction écrite de la main de l'auteur présente rapidement le recueil et donne, pour chaque nouvelle, quelques éléments sur le contexte d'écriture/2 - Une étude en vert (A Study in Emerald), pages 37 à 67, trad. Michel PAGELOn comprend facilement pourquoi cette nouvelle a été primée : la rencontre entre Holmes et les grands anciens est évidement intéressante, quoique complexe à mettre en oeuvre, comme l'auteur le dit dans l'introduction.4 - La Présidence d'Octobre (October in the Chair), pages 71 à 89, trad. Michel PAGELC'était pas mal fichu, ce petit texte mettant en scène les mois qui nous racontent une histoire effrayante, mais dont j'ai hélas oublié le contenu.6 - Les Épouses interdites des esclaves sans visage dans le manoir secret de la nuit du désir redoutable (Forbidden Brides of the Faceless Slaves in the Secret House of the Night of Dread Desire), pages 95 à 114, trad. Michel PAGELAlors ça, honnêtement, c'était super marrant. Cette tentative d'un auteur d'un monde d'épouvante d'écrire un récit réaliste (donc fantastique pour lui), avec des bruits bizarres dans son manoir hanté, des cadavres sans tête qui viennent le déranger, tout ça.10 - Amères moutures (Bitter Grounds), pages 141 à 168, trad. Michel PAGELEst-ce que c'est celle-là qui met en scène un homme dont tous les péchés sont arrachés ? Je ne sais plus.14 - La Vérité sur le cas du départ de Mlle Finch (The Facts in the Case of the Departure of Miss Finch), pages 205 à 228, trad. Michel PAGELJolie petite histoire qui ne tente pas d'être efffrayante, mais qui l'est quand même.16 - La Saint-Valentin d'Arlequin (Harlequin Valentine), pages 237 à 249, trad. Michel PAGELCelui-là, je l'avais déja lu en BD, et je ne suis pas sûr qu'il était moins bien.20 - Qu'est-ce que tu crois que ça me fait ? (How Do You Think It Feels?), pages 271 à 281, trad. Michel PAGELUne histoire d'adultère, pas du tout fantastique, mais très intéressante néanmoins, parce qu'elle semble autobiographique (ce qui n'est sans doute pas le cas).21 - Ma vie (My Life), pages 283 à 285, trad. Michel PAGEL22 - Quinze cartes peintes d'un tarot de vampires (Fifteen Painted Cards from a Vampire Tarot), pages 287 à 296, Poésie, trad. Michel PAGELTrès chouette petit passage sur les cartes du tarot, revues à la sauce vampirique.24 - le Coup de l'inventeur de maladies (Diseasemaker's Croup), pages 309 à 312, trad. Michel PAGELOn sent bien le départ en vrille à chaque paragraphe, c'est vraiment sympa.27 - Pages d'un journal trouvé au fond d'une boîte à chaussures laissée dans un bus Greyhound, quelque part entre Tulsa, Oklahoma, et Louisville, Kentucky (Pages from a Journal Found in a Shoebox Left in a Greyhound Bus Somewhere Between Tulsa, Oklahoma, and Louisville, Kentucky), pages 333 à 338, trad. Michel PAGELCa c'est une espèce d'errance dont je n'ai pas tout compris.28 - Comment parler aux filles pendant les fêtes (How to Talk to Girls at Parties), pages 339 à 357, trad. Michel PAGELsans doute ma nouvelle préférée. Elle met en scène deux garcons qui se retrouvent à une fête qui n'est pas celle qu'ils visaient, mais qui se révèle très intéressante pour l'un d'entre eux, et très humiliante pour l'autre.29 - le Jour de l'arrivée des soucoupes (The Day the Saucers Came), pages 359 à 361, Poésie, trad. Michel PAGELCa c'est joli comme histoire : comment louper la fin du monde pour une raison futile (ou pas).30 - L'Oiseau-soleil (Sunbird), pages 363 à 390, trad. Michel PAGELOn s'attend à la chute quasiment dès le début du récit, ce qui ne lui ôte cependant pas vraiment son intérêt, qui est entièrement dans l'ambiance.31 - Inventer Aladin (Inventing Aladdin), pages 391 à 394, Poésie, trad. Michel PAGELC'est beau aussi, cette façon de voir comment les mille et une nuits auraient pu s'assembler.32 - le Monarque de la vallée (The Monarch of the Glen), pages 395 à 461, trad. Michel PAGELDans cette longue nouvelle, on retrouve Ombre (celui d'[b:American Gods|4407|American Gods|Neil Gaiman|http://photo.goodreads.com/books/1258417001s/4407.jpg|1970226]) au nord de l'écosse, entraîné dans un combat entre les hommes et les monstres. on retrouve aussi un personnage ignoble décrit dans une autre nouvelle du recueil, mais j'ai oublié laquelle. Ca n'est pas une mauvaise nouvelle, mais je la trouve déplacée.33 - (non mentionné), À la rencontre de Neil Gaiman, pages 465 à 467, Biographie, trad. Michel PAGELBon, ça, c'est une petite biographie qui nous relate tous les succès de l'auteur, ce que je trouve d'une inutilité flagrante, puisque j'ai déja acheté le bouquin.34 - (non mentionné), Une conversation avec Neil Gaiman, pages 469 à 477, Entretien, trad. Michel PAGELLA grosse déception : contrairement à l'interview de [a:Catherine Dufour|848604|Catherine Dufour|http://www.goodreads.com/images/nophoto/nophoto-U-50x66.jpg], celle-ci ne nous apprend absolument rien d'utile.C'est donc un recueil qui contient des choses intéressantes, et d'autres moins. Je l'ai trouvé cependant raisonnablement bon, parce que la plupart des textes, même si je les ai déja oubliés, portaient en eux au moins une bonne idée.Cela dit, je ne crois pas que sa lecture soit indispensable.C'est juste un bon moment à passer avec un écrivain qui est indéniablement doué.
9782840556633"
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Neil Gaiman est pourtant un auteur que j'affectionne beaucoup. Mais ici, son recueil de nouvelles a eu du mal à m'enthousiasmer...

La première nouvelle partait pourtant d'un bon angle : faire rencontrer l'univers de Conan Doyle (Sherlock Holmes) avec celui de Lovecraft (Cthulhu) était une bonne idée... "L'étude en vert" que relate Gaiman aurait pu s'en sortir si les descriptions faites en début de nouvelle n'avaient pas obligé l'auteur à accélérer son récit par la suite. On s'en sort en fait avec plus de 20 pages d'explications puis 3 pages d'enquête.

Si certaines nouvelles par la suite étaient lisibles sans trop de peine, certaines paraissaient interminables et je me suis même attribuée un des droits du lecteur : celui de sauter des pages.

C'est bien dommage... Malgré tout, il a inséré quelques poèmes de sa composition, pas mauvais et faisant bonne figure d'interlude.

Si monsieur Gaiman pouvait lire ces lignes : réécrivez "L'étude en vert", faites-en tout un roman !!
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