AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,84

sur 193 notes
5
8 avis
4
7 avis
3
6 avis
2
3 avis
1
2 avis
Adapté de la nouvelle Gaiman, How to talk to girls at parties, le nouveau film de John Cameron Mitchell présenté en sélection officielle au festival de Cannes 2017 est sorti mercredi dernier au cinéma avec au casting Elle Fanning, Alex Sharp et Nicole Kidman.

Cette nouvelle est extrait Des choses fragiles", réédité à cette occasion par les éditions J'ai lu , et qui constitue un recueil complet et étonnant d'un des maîtres contemporains de la nouvelle fantastique.

Nouvelle après nouvelle, Neil Gaiman nous plonge dans un monde de contes et de fables fantastiques, s'inspirant des univers de Lovecraft, C.S Lewis ou encore Tim Burton.

"Des choses fragiles", concentré d'histoires merveilleuses et effrayantes confirment le talent de Neil Gaiman, conteur inégalable qui manie la même aisance l'humour et l'horreur, le fantastique et le réalisme, la douceur et la cruauté pour peindre avec délicatesse ces choses fragiles qui, dans leur apparence éphémère, marquent pourtant les esprits, parfois pour toujours
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          270
« Les gens, tout comme les rêves et les coeurs, se brisent si facilement. » C'est en partant de ce constat que Neil Gaiman a pris l'initiative de rassembler dans un recueil différentes nouvelles fantastiques écrites tout au long de sa carrière et mettant en lumière la fragilité de l'être humain. Au total c'est plus de trente textes qui se trouvent ici réunis, mais malheureusement la qualité n'est pas toujours au rendez-vous.

C'est avec regret que j'avoue avoir été très déçue par ce recueil dont les récits semblent avoir été assemblés de façon un peu hasardeuse et sont presque tous le résultat d'une commande passée à l'auteur pour une anthologie, un magazine, un site internet ou un album. Neil Gaiman possède effectivement une imagination très fertile mais une bonne idée ne fait pas nécessairement une bonne nouvelle. La plupart des textes semblent ainsi ne servir que de prétexte à la présentation d'une idée originale mais autour de laquelle rien ne vient s'articuler, ni une histoire un peu construite, ni des personnages convaincants. Parmi la trentaine de nouvelles présentes au sommaire, seules cinq ou six m'auront véritablement fait passer un bon moment, et curieusement il s'agit soit de textes écrits en hommages à de grands auteurs de l'imaginaire (Lovecraft, Bradbury, Lewis...), soit de textes très courts (seulement deux pages pour la plupart) qui font un peu figure de transition entre deux nouvelles plus développées.

Parmi ces brefs récits, quatre sont particulièrement réussis, à commencer par « Instructions », nouvelle sous forme de liste de conseils à appliquer lorsqu'on se retrouve dans un conte de fée, et « D'étranges petites filles », une série de paragraphes écrits pour accompagnées un album et composant chacun un portrait de femme. On peut également mentionner « Quinze cartes peintes d'un tarot vampire » dans lequel l'auteur reprend certains des grands arcanes majeurs (le fou, le bateleur, la roue de la fortune...) à la sauce vampirique, ou encore « Inventer Aladin », une belle variation des contes des Milles et unes nuits. Parmi les nouvelles plus élaborées, la plus réussie est à mon sens celle chargée d'ouvrir le recueil, « Une étude en vert », dans laquelle Neil Gaiman fait se rencontrer les univers d'Arthur Conan Doyle et de Lovecraft et qui a remporté le Prix Hugo de la meilleure nouvelle en 2004. Autre bonne surprise, « Qu'est ce que tu crois que ça me fait ? », nouvelle rédigée suite à une commande pour une anthologie sur les gargouilles. Après tout si ces créatures monstrueuses sont censées protéger une église, pourquoi pas un coeur ?

Un recueil qui réunit une grande quantité de nouvelles mais qui n'est à mon sens pas très révélateur du talent de l'auteur de « Neverwhere » ou encore d'« American Gods ». Si quelques textes sont agréables à découvrir et la majorité des idées exploitées originales , la plupart paraissent à peine travaillés ou bien partent dans tous les sens. Dommage...
Commenter  J’apprécie          260
Nouvelles en demi-teinte.

Il s'agit du deuxième recueil de nouvelles de Neil Gaiman.

Après la déception "Anansi Boy's" j'ai voulu lire d'autres nouvelles de Neil Gaiman. Malheureusement ce recueil ne contient que des oeuvres de commandes. Cela se ressent à la lecture. Toutefois quelques unes sortent du lot.

Une étude en vert : quand Sherlock Holmes rencontre Lovecraft. J'ai bien aimé le mélange des genres.

Les épouses interdites...: Un auteur dans un monde où le fantastique est le quotidien cherche désespérément l'inspiration. Bonne nouvelle, Neil Gaiman joue avec les tropes du fantastique. J'ai beaucoup aimé le procédé.

L'heure de la fermeture : dans un club anglais plusieurs hommes racontent des histoires de fantômes. J'ai bien aimé la touche fantastique.

Amères moutures: Un homme fuit le plus loin possible, il va rencontrer un anthropologue. Une de mes nouvelles préférées du recueil. Il s'agit d'une variation sur les zombis.

Souvenirs et trésors : l'homme de main d'un homme richissime raconte ses souvenirs. Ma nouvelle préférée du recueil. Elle est merveilleusement amorale. J'aimerais bien voir cet univers en roman.

La vérité sur le départ de Mlle Finch : Plusieurs personnes vont assister au spectacle d'un cirque. Une de mes nouvelles préférées. La touche fantastique est excellemment exploitée.

Le problème de Susan : Qu'est-il arrivé à Susan après les événements du Monde de Narnia ? Une de mes nouvelles préférée. Elle évoque à la fois l'impact de la littérature jeunesse et évoque l'après-Narnia pour Susan.

Goliath : Une variation autour de Matrix. Une de mes nouvelles préférées. Neil Gaiman propose sa vision de l'univers de Matrix et il s'en sort très bien.

L'oiseau-soleil : Des hédonistes partent à la recherche du mystérieux oiseau-soleil pour le manger. Sympathique nouvelle à lire.

Au final, je suis globalement mitigée par ce recueil. Il comporte des travaux inachevés peu intéressants et des poèmes qui m'ont laissée de marbre. Les nouvelles longues sont généralement bonnes.
Commenter  J’apprécie          140
Franchement, je suis vraiment très hermétique à son style pourtant sa plume est fluide. Mais à part la nouvelle sur Sherlock Holmes, qui m'a fait sourire même si j'ai eu une vague impression d'inachever. le reste est soit trop inception soit un récit avec un début mais sans fin soit l'inverse. Je n'éprouve aucun plaisir à lire ce recueil nouvel.
J'abandonne, je ne comprends pas le but. Comme, je n'ai pas compris grand choses, cela ne donnera pas lieu à une chronique mais wow c'est perché. Je le mettrai dans une boîte à livre pour lui donner la chance auprès d'un autre lecteur.
Commenter  J’apprécie          80
Des choses fragiles contient tellement d'univers différents qu'il faudrait pouvoir mettre une note pour chacun des textes! C'est d'ailleurs souvent le cas pour les recueils de nouvelles.... le plus marquant , tout du moins pour moi, c'est la superbe réécriture d'"Une Étude en rouge", "Une étude en vert" où quand Doyle rencontre Lovecraft. C'est brillant, bien écrit, parsemé de petits indices qu'un lecteur attentif et au fait du canon holmésien relève, plutôt à la seconde lecture d'ailleurs, une fois que la révélation finale lui ouvre les yeux!
Celle-ci, donc, de nouvelle, est géniale mais ça ne veut pas dire que le reste du recueil ne m'a pas plu: certaines étaient un peu moins prenantes que d'autres, mais c'est , à mon avis, empli de suffisamment de perles pour satisfaire les lecteurs les plus difficiles.
C'est la première fois que je lisais un ouvrage de Neil Gaiman nouvelliste et je l'ai trouvé à la hauteur de ses romans.
Commenter  J’apprécie          70
Ma connaissance de l'oeuvre de l'auteur est très parcellaire. Je me suis amusé de son duo burlesque avec Pratchett. Je me suis régalé avec l'audacieux American Gods. L'ouvrage qui nous intéresse, est un recueil de nouvelles entrecoupé de textes plus courts, souvent poétiques. On découvre toute la palette de styles de l'auteur et surtout des thématiques surprenantes. Bien sûr, on a droit à la variation gothique, à la SF déjantée et à la mise en abyme bien ficelée... Mais aussi on parle de sexe, de cancer et de vie quotidienne. Oui, oui ! J'ai particulièrement apprécié son décorticage minutieux des arts du récit. Certes, sa culture du conte demeure exclusivement littéraire, très peu orale, mais il exploite à merveille la force du conte dans ses nouvelles qui héritent d'une structure implacable et d'une verve très agréable à lire à voix haute. le poème compilant tous les "messages" des grands contes traditionnels ainsi que sa touchante version de Boucle d'or m'ont beaucoup plu. le dernier texte est un récit d'American Gods, ressemblant très fortement au premier épisode de la série télé. Ce qui frappe le lecteur, c'est la capacité de l'auteur - malgré la diversité d'expression - de créer des univers dont il maîtrise à la perfection les règles. Chaque texte court ou long étant un prétexte à nous donner à voir ces mondes merveilleux dont il a le secret.
Commenter  J’apprécie          50
Sur la réputation du nom de Gaiman, et me fiant aux bonnes impressions de lecture que Neverwhere m'avait laissées, j'ai lu cet inégal recueil de contes, nouvelles et poèmes. L'amateur y trouvera un certain plaisir à lire quelques textes, mais en trouvera d'autres ennuyeux ou répétitifs. D'autres enfin, se dit-on, feraient d'excellents scénarios de films ou d'épisodes de série, ce qui indique assez que l'auteur n'est pas vraiment un littérateur, mais plutôt un touche-à-tout doué, qui, à mi-chemin de l'audiovisuel (avec ses limites culturelles étroites) et de la littérature, fait un peu de tout sans se consacrer vraiment à un seul art.
Commenter  J’apprécie          50
Ce que j'aime dans les anthologies, c'est qu'on peut commencer avec la nouvelle qu'on veut. On ouvre le livre sur celle qui nous intrigue le plus, et on termine avec celle qui nous plaît le moins.
C'est un peu de cette façon que j'ai lu ce recueil de nouvelles et poèmes de Neil Gaiman. J'aime beaucoup cet auteur, entre Neverwhere, L'étrange vie de Nobody Owens, Stardust, que des livres dont je me suis délecté. En revanche ce recueil m'a laissé un petit goût amer, beaucoup de récits semblent inachevés et la plupart des poèmes sont... mauvais, je dois l'avouer.
Je vous résume les nouvelles que j'ai le plus aimé.
Une Etude en Vert, qui mêle le côté enquête de Sherlock Holmes avec les monstres horribles qui peuplent les récits de Lovecraft. Un mélange qui a bien fonctionné.
Amères moutures, probablement celle qui m'a le plus plu. J'ai vraiment accroché à l'histoire de cet homme qui fuit, on ne sait où ni pourquoi. Il va croiser la route d'un anthropologue dans un petit motel qui se rend à une convention pour présenter ses travaux sur les filles-café zombies de Port-au-Prince à Haïti.
Souvenirs et trésors, ma deuxième favorite. L'homme de main de M. Alice, un homme incroyablement riche, se remémore sa vie, et recherche ceux qui ont laissé mourir sa mère. C'était très touchant.
Quinze cartes peintes d'un tarot vampire. Ce que j'ai aimé dans celle-ci, c'est la description des arcanes majeures d'un tarot sous un prisme fantastique avec l'inclusion de figures vampiriques. J'aimerais tellement avoir ce tarot entre les mains !
Avec Nourrir et manger, on plonge un peu dans le côté horrifique. Et à l'avenir, on se méfiera de la petite vieille qui vit dans l'appartement d'à côté.
Goliath est une variation autour de l'univers de Matrix. Je m'y suis parfois perdue, mais au final j'ai apprécié.
Comment parler aux filles pendant les fêtes est une nouvelle de science-fiction adaptée au cinéma en 2017. Deux amis, Vic et Enn, 15 ans, se rendent à une fête où il y aura des filles, mais elle ne se révèlent pas être tout à fait normales. J'aime beaucoup la façon dont Gaiman introduit la science-fiction dans ce récit.
L'oiseau-soleil, la troisième nouvelle qui a beaucoup retenu mon attention. Un club de riches individus appelé le Club des épicuriens, après avoir goûté tous les animaux possibles et imaginables, part à la recherche du fameux oiseau-soleil pour le manger. Ils ne seront pas déçus de leur voyage !
Commenter  J’apprécie          40
Un nouveau recueil de nouvelles de Sir Gaiman sur le "thème" des moments où tout s'effondre/change pour le plus étrange.

Et c'est un sacré recueil avec plus de 30 nouvelles différentes dont une, comme dans Signal d'Alerte, qui se passe dans l'univers de son roman à succès "American gods".

Je dois avouer que je suis passé un peu à coté de ce recueil. Mon soucis? Certaines nouvelles se terminent d'une façon qui, pour moi, n'avait pas grand sens ou pas de résolution terrifiante/mise en abîme... Ces nouvelles (4-5) tombaient un peu à plat ou, pour être honnête, je n'ai pas compris la "chute".

S'ajoute quelques poèmes traduis qui sont sympathiques mais sans plus...

C'est pile mon problème avec les recueils: ça donne une impression de quelques pépites, des choses sympas et du rab comme chez le boucher... Perso, je n'aime pas acheté au "poids", j'aurais préféré un recueil plus condensé mais avec un thème plus suivi.

Bon, pour les nouvelles que je n'ai pas compris, il y a la préface... qui donnent quelques clefs (ou pas) et qui, du coup, spoilent...^^ LA préface classique ^^

On se retrouve donc avec un recueil de nouvelles agréable à lire pour quelques histoires (la Saint Valentin d'Arlequin par exemple), une chouette nouvelle avec Ombre, le héros d'American Gods et d'autres nouvelles qui m'échappent...

Bref, c'est assez moyen et j'attendais bien mieux de ce recueil.
Commenter  J’apprécie          40
Ce que j'adore avec les livres contenant des nouvelles, c'est que plusieurs auteurs (Stephen King entre autres) ajoutent une introduction/postface qui explique les nouvelles, leurs origines, les moments, les idées qu'elles contiennent. Parfois c'est trois lignes, parfois c'est deux pages. Ce que je trouve génial, c'est qu'on pousse un peu plus loin ce qu'on a déjà lu ou ce qu'on va lire, et la nouvelle prend un nouvel aspect. Dans cette optique, il faut avouer que c'est souvent après lecture que c'est intéressant, sauf dans de rares cas. Et dans tous les cas, c'est une façon de percevoir l'auteur derrière l'oeuvre. Si vous êtes adepte d'un auteur en particulier, vous adorerez cette pratique, dont je raffole. C'est souvent aussi intéressant que l'ouvrage.
Si je précise cela, c'est parce que avant même que vous ne commenciez à lire le recueil, vous aurez 27 pages dans lesquels Gaiman vous expliquera ce qui a conduit à chaque nouvelle, ou bien simplement quelques petites anecdotes autour de l'oeuvre. Au final, c'est super intéressant, autant dans l'idée qu'on se fait de la nouvelle que dans les dimensions qu'elles peuvent prendre.
Alors je précise également que ce recueil est à mon avis plus sympathique si on a déjà lu Américan Gods, mais que avoir quelques connaissances en Gaiman est toujours pratique. Sinon, je pense qu'on perd un peu à la lecture.

Ceci dit, que nous propose l'ouvrage ? Rien de moins que 31 récits, allant d'une nouvelle longue à un poème d'une page. C'est donc une sorte de fourre-tout hétéroclite qui vous attends, avec pas moins de 460 pages, plus une interview en post-face qui est aussi intéressante que le reste (je suis assez fan de ces petits ajouts sur un auteur que j'aime particulièrement). Pour éviter de faire un avis trop long, je commenterais juste ceux qui m'ont particulièrement marqués dans le récit (et ils sont nombreux).

Le premier récit, Une étude en vert est juste excellent. Il mélange le monde de Conan Doyle (Sherlock Holmes) et H.P. Lovecraft dans un récit où se mêlent grands anciens, fantastiques et enquêtes par un détective surdoué. Je dois dire que j'ai été bluffé par la performance, dans laquelle j'ai retrouvé l'esprit des deux auteurs d'une manière remarquable. La nouvelle est une superbe introduction au recueil d'ailleurs.

Les nouvelles L'heure de fermeture et Amères moutures sont dans un style très personnel à Gaiman, dans lequel j'ai retrouvé des accents et des échos à Américan Gods ou Neverwhere, avec des passages plein de mystères non expliqués, des secrets et des histoires qu'on se raconte les uns aux autres. Gaiman semble beaucoup aimer raconter des histoires je crois. En tout cas il le fait très bien. Dans ces deux nouvelles nous allons explorer des faces cachées, des personnages qui disparaissent et des personnes qui racontent des histoires. Les deux sont prenantes (mais j'ai une petite préférence pour Amères moutures).

Souvenirs et trésors est une nouvelle intéressante mettant en scène un duo que l'on retrouvera dans une autre, et qui est vraiment intéressant. Les duos, c'est quelque chose d'efficace dans les romans de Gaiman, semblerait-il, et il en fait très bon usage ici. La nouvelle prend un cadre particulier, et j'ai bien aimé le traitement de l'histoire.

La vérité sur le cas du départ de Mlle Finch m'a presque fait rigoler, oscillant entre le fantastique et l'angoissant, avec à côté une chronique sociale ordinaire. je dois dire que c'est sans doute la nouvelle la plus proche de Neverwhere par son côté souterrain et, encore une fois, très mystérieux.

La Saint-Valentin d'Arlequin a un petit côté sympathique, et si elle n'est pas la plus notable du recueil, je dois dire que j'ai beaucoup aimé. Elle tempère avec l'ambiance des autres récits.
Qu'est-ce que tu crois que ça me fait est aussi très intéressant, avec un côté sexuel assez prononcé (et un peu sidérant par rapport au reste), mais formant une drôle d'histoire d'amour.

Nourrir et manger est très proche d'un récit qu'aurait écrit un Stephen King, et m'a d'ailleurs fait penser à une nouvelle de celui-ci (Le raccourci de Mme Todd dans le recueil Brume), avec un homme rencontrant un autre qui lui explique une histoire incroyable à propos d'une femme. Je n'en dirais pas plus, mais l'angle choisit est très bon encore une fois.

Goliath est un récit qui ressemble énormément à Matrix (le film), mais traité d'une toute autre manière. Je n'en dis pas plus encore une fois, je vous laisse le savourer, il est très bon. Et la fin est juste excellente, parfaite.

Comment parler aux filles pendant les fêtes, qui nous donne un récit au coeur d'une fiesta dans une maison (un peu comme dans Américan Pie), mais avec une touche d'extra-terrestre très peu conventionnel. Encore une fois, on retrouve l'angle d'attaque de Gaiman, qui sait surprendre et qui nous amène là où l'on ne s'y attend pas.

L'oiseau-soleil, un récit intéressant mais dont j'ai senti venir la fin avant qu'elle ne vienne. Ca gâche un peu le tout, dommage.

Le monarque de la vallée, dans lequel nous retrouvons Ombre (d'Américan Gods), cette fois-ci en Angleterre, pour une réception très spéciale. C'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé ce personnage et ce monde, pour une nouvelle assez longue d'ailleurs, faisant près de 70 pages tout de même.


Dans l'ensemble, on retrouve très nettement la patte de Gaiman, son style d'écriture très prenant et ses idées remarquables de mondes et d'histoires. Je dois dire que je suis très content d'avoir pu lire ce recueil, et il m'a semblé que Gaiman s'en sort mieux avec les récits courts, offrant des histoires plus construites et plus surprenante. Peut-être qu'il vaut mieux pour lui les récits courts et percutant ? En tout cas il sait mettre dans très peu de pages une ambiance convaincante. Je n'ai pas parlé des récits en poèmes, qui sont très sympathiques à lire, souvent à l'oral d'ailleurs (la poésie se lit mieux à l'oral je pense) mais pour lesquels je regrette un peu la traduction en français. L'idéal aurait été de laisser l'original en français et de mettre la traduction. Mais je chipote, le tout est très bon comme cela.


Pour résumer brièvement, ce recueil de nouvelles est un très bon cru dans la cuvée Gaiman, contenant beaucoup de textes intéressant, avec plus d'un qui vous tiendra en haleine sans que vous puissiez arrêter jusqu'à avoir fini. L'enchaînement des textes courts est parfait, on peut lire à petite quantité sans le moindre souci. Je dois dire que l'ambiance des textes ressort parfaitement, les nouvelles sont presque toutes très efficaces ... Non, je n'ai pas grand-chose à reprocher à ce livre, qui est pour moi une nouvelle preuve du talent de Gaiman. Je continue dans peu de temps avec Stardust. À lire ! (surtout si vous avez aimé les autres).
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (507) Voir plus



Quiz Voir plus

Les livres de Neil Gaiman

Coraline découvre un autre monde qui semble plus agréable que la réalité. Mais pour y rester, il faut...

offrir son âme à une sorcière
manger une araignée vivante
se coudre des boutons à la place des yeux
oublier son passé
chanter du karaoké

10 questions
112 lecteurs ont répondu
Thème : Neil GaimanCréer un quiz sur ce livre

{* *}