La Baie des Anges, Tome 2 : Le palais des fêtes

Le principe d'une saga, c'est de nous entraîner dans une histoire familiale, où, bien sûr, foisonnent les rebondissements, les drames, les parcours fulgurants et les échecs. Ici, nous sommes servis. Les trois frères Revelli, immigrés piémontais, ont dû tracer leur route dans cette ville accueillante, Nice, (parce que rattachée à la France depuis peu) notamment vis-à-vis des Italiens.
Mais leurs parcours respectifs divergent : le clan Revelli se délite, et si tant est qu'il y eut une union sacrée (au moment de l'exil), en ce début de siècle, chacun fait son chemin. L'aîné, Carlo, fait fortune grâce à son énergie de bâtisseur ; le cadet, Vincente, malgré un milieu familial équilibré, a du mal à trouver sa place dans le monde du travail, il restera au service des autres (est-ce si méprisable ? ) ; Luigi, le plus jeune, ballotté bien malgré lui sur les routes alors qu'il n'était qu'un enfant orphelin, se complaît dans un certain opportunisme. Fi de la morale, Luigi va au gré de ses envies .
Or, des bouleversements sont en devenir en ces premières décennies du 20ème siècle : l'Europe menacée par la guerre... Comment les frères Revelli affronteront-ils ce nouveau coup du sort ?
À noter : ce commentaire concerne le tome 2 de la quadrilogie, que certaines éditions ont intitulé "Les bâtisseurs".

Fin, donc, du 2ème opus.
Mon avis est toujours "mitigé". le style est assez similaire au premier tome, ce qui, à mon sens, n'en fait pas le meilleur roman de Max Gallo.
Mais, de nouveau, je me questionne toujours quant à l'intention de l'auteur.
Ce style "phrases pas terminées", est-il voulu ou pas ?
J'avoue que je suis en train de lire le 3ème opus et je ne retrouve pas ce style dans le 3ème opus.
J'en déduis que l'intention de l'auteur, au début de sa trilogie, était de faire comprendre aux lecteurs les difficultés de communication orale que rencontraient les personnes de l'époque.
J'ai choisi de ne pas abandonner ma lecture car, il faut bien être honnête, on s'attache aux personnages : Luigi, Vincente, Carlo et leurs descendants.

Je pourrais comparer cette trilogie au roman de Ken Follett "le Siècle".
Et donc, malgré mes réticences du premier tome, j'encourage les amateurs de ce type de lecture à découvrir cette trilogie.

Autant j'avais apprécié le début de la saga, avec l'arrivée des trois frères Revelli à Nice, et leurs cheminements respectifs, autant je me suis ennuyée à lire ce deuxième tome. Max Gallo semble vouloir y traiter essentiellement de politique (communisme, lutte contre le fascisme, …), alors que j'espérais poursuivre un peu dans le mode « famille ». Même le ton du livre a fini par me lasser, les phrases des dialogues jamais terminées, où le lecteur doit imaginer ce qui s'est dit, ou plutôt pensé. J'ai terminé le livre parce que je n'arrive pas à abandonner un roman commencé, mais je ne lirai pas le troisième tome.

Nous voici au 20e siècle, le temps passe, les 3 frères font leur chemin de plus en plus seuls dans leur coin. L'aîné se lance dans le bâtiment avec des ambitions furieuses, le cadet entre au service d'un patron au mépris de son aîné, quant au benjamin, il va de petits boulots en traînant sa vie au gré des événements. D'autres plus graves encore vont secouer l'Europe et bientôt le monde entier avec son cortège de malheurs.
L'auteur donne la pleine dimension de ses personnages au milieu d'une société qui se cherche. le trait est vif, quelquefois rude et ne laisse pas beaucoup de place à la tendresse malgré la famille qui essaime. Un plaisir à lire toutefois, car l'écriture est recherchée.

Max Gallo nous conte la vie au debut du siecle dans sa bonne ville de Nice:son amour de sa ville se sent a chaque phrase et iradie le recit sans lui faire perdre en realisme neanmoins,belle prouesse reussie par l'auteur au passage.A noter que cete trilogie peutse decouvrir dans n'importe quel ordre il n'est pas necessaire de lire les tomes dans l'ordre chronologique.