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4,21

sur 6664 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Sous la plume de Gaudé, le récit exhume l'histoire d'une famille qui porte en héritage le sang noir et la sueur sur trois générations, les Scorta. Un nom du sud de l'Italie qui exclut insouciance et frivolité ; évoquant plutôt l'oeil noir plein de gravité, le visage buriné par le soleil, la mémoire silencieuse qui garde enfouis quelques secrets. Sans oublier la fraternité clanique lorsque la disgrâce ou le malheur s'abattent sur cette famille.
Sur cette terre aride des Pouilles, l'auteur condamne toute légèreté en décrivant une lignée de bâtards qui a traversé la vie comme un défi, forcé le destin pour abjurer le sort que le patriarche avait légué à ses descendants. Avec une plume emprunte de gravité, l'auteur laisse suggérer un bonheur rare pour les Scorta, une parenthèse de paix au milieu de la violence, la haine et la misère.
Et pourtant. Ce ne sont que des vies saisies comme toutes par des tragédies ordinaires, des vies laborieuses soudées face à l'adversité, des drames silencieux.

Que-ce qui pourrait retenir alors l'intérêt du lecteur ?
Certainement la force évocatoire de la narration, maîtrisée d'un coup de maître par Laurent Gaudé. Il parvient à sublimer ces destinées maudites pour lesquelles le passé ne veut pas passer, à insuffler une puissance émotionnelle grâce à une écriture qui se veut tout à la fois dramatique et lumineuse. Doté d'une telle plume, l'auteur aurait pu épargner le lecteur de quelques facilités du langage, « le regard noir du village » ou « elle soupira comme une vierge », artificielles et parfois redondantes. Surtout au regard de la richesse des personnages auréolés d'une sincérité flamboyante et de la narration à deux voix, affirmant déjà une belle dimension littéraire.
Avec dignité, le récit épouse le rythme, les couleurs, les odeurs de l'Italie du Sud.
Les évènements défilent comme une brise marine, de sorte que jamais la trame du récit ne se dilue dans le sentimentalisme. Pas de lamento. Simplement le portrait d'une famille dont les membres portent leur nom comme un étendard. Et partagent, à défaut d'or et de richesse, une parole sacrée, une expérience, un secret que l'orgueil a enfermé dans les limbes de la mémoire de la vieille Carmela.
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C'est l'Italie qui, je crois, a inventé le "slow food" en réaction aux "fast food". Laurent Gaudé, s'il ne l'a pas inventée, est un maître en écriture lente, et dans cette région de l'Italie qui s'appelle "Les Pouilles", qui fait face à l'Albanie, il raconte au pas lent de l'âne, l'histoire des Scorta, une famille où l'on est un peu voleur ou contrebandier, meurtrier aussi quelque fois mais où l'amour du pays vous pousse à faire grandir votre âme, si du moins le diable ne vous l'a pas enlevée. Ce fut pour moi une lecture agréable même si j'ai trouvé que l'histoire manquait tout de même un peu de piment : le roman débute avec des personnages haut en couleurs dans un paysage rugueux, et glisse doucement vers une aimable banalité avec des personnages nostalgiques et bien-pensants qui se fondent peu à peu dans une modernité apaisée, une carte postale aux tons pastels presque trop jolie.
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Éloge de la famille méridionale dans tout ce qu'elle a de plus patriarcale et matriarcale, "Le soleil des Scorta" semble avoir fait l'unanimité des lecteurs, si j'en crois les avis plus qu'enthousiastes. Une unanimité étayée par l'obtention du Goncourt général en 2004.

J'aurais voulu vous parler de ce roman comme d'une grande saga familiale épique mais je me contenterai de la sobre étiquette "saga familiale" tout court. En moins de 250 pages nous est narré un siècle de l'existence de la lignée des Scorta, habitant le village de Montepuccio, l'un de ces villages ruraux brûlés par le soleil implacable des Pouilles et dont le sol de pierraille n'offre de ressources qu'aux précieux oliviers.

Je ne vais pas tourner plus longtemps autour du pot, j'attendais de ce roman bien plus d'élan qu'il ne m'en a offert. En fait, pour être sincère, la plupart du temps, je me suis ennuyée, m'estimant heureuse que le style de l'auteur favorise une lecture fluide et aisée. D'ailleurs, tout semble aller trop vite dans ce récit, les décennies passent en quelques lignes, la passionnante tentative d'émigration aux Etats-Unis des trois principaux protagonistes tourne en eau de boudin et l'existence ne semble tenir qu'à un fil ténu, celui de l'insolation ou du sacrilège menant fissa au lynchage collectif.

Il est clair que Laurent Gaudé a voulu rendre hommage au pays de son épouse, un pays qu'elle s'est plu à lui faire découvrir au-delà des paysages, par une confrontation intime avec sa population, tout en authenticité. En cela, on sent que l'auteur livre à son lecteur une part très personnelle de sa sensibilité. Hélas, est-ce parce que je sors à peine d'un roman de Pagnol dans lequel chaque phrase est auréolée de la crédibilité et de l'authenticité du natif, que la chronique des Scorta a résonné à mes oreilles de façon si fade et si tiède ? J'aurais voulu du développement, j'aurais voulu sentir le temps s'écouler lentement comme il sait si bien le faire dans ces régions méridionales, j'aurais voulu de la poésie et du lyrisme dans les descriptions, j'aurais voulu plus de sons, plus d'odeurs, plus de matière à pétrir en imagination...

L'histoire des Scorta s'ouvre sur la naissance "par accident" d'une dynastie réputée maudite et se termine par une réunion des fantômes de la famille au cimetière. Entre ces deux événements, et bien oui, plusieurs générations d'hommes et de femmes subissent et agissent, ne trouvant de raison de vivre que dans un esprit de famille exacerbé par les épreuves.

"L'histoire de sa famille lui apparaissait désormais comme une pauvre succession d'existences frustrées. Ces hommes et ces femmes n'avaient pas mené la vie qu'ils voulaient."

Je regrette que Laurent Gaudé ait voulu me démontrer que de la vie à la mort il n'y a qu'un pas, l'existence. Je le sais déjà. Reste l'écriture, qui est belle. A défaut d'un fond captivant, la forme est à saluer. C'était une histoire digne de remplir dix tomes, il est bien dommage qu'elle soit demeurée embryonnaire.


Pioche dans ma PAL - Janvier 2016
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Le soleil des Scorta, épisode 434, saison je sais pas combien, diffusé sur babel.
Comme tout a été dit et probablement redit, je ne m'étendrais pas sur le sujet. Une grande saga familiale digne des sagas de l'été des années… enfin du siècle dernier, sur TF1.
Au premier abord, c'est tout comme j'aime pas.
Au second ben, j'aime vraiment l'écriture de Laurent Gaudé et si j'ai été scotché par Cris, envouté par Salina, que j'ai adoré Eldorado ou de sang et de lumière par exemple, là chez les Scorta je ne me suis pas senti à ma place.
Je l'ai déjà dit dans je ne sais plus quel billet mais famille et moi, on n'est pas pote. Alors forcément, un bouquin qui est dédié aux liens du sang, ça risquait d'être compliqué.
C'est très bien écrit, forcément c'est du Gaudé, et j'ai embarqué dès la première ligne mais rapidement un truc m'a dérangé sans trop savoir ce que c'était. Et puis en tournant la dernière page, bon sang mais c'est bien sur!!!
Un village des Pouilles, une famille de 1870 à nos jours, le tout en… moins de 250 pages. Alors oui, c'est vrai que je ne suis pas adepte des pavés mais un siècle et demi et cinq générations (de Luciano à Anna) en 246 pages, c'est un survol qui m'a laissé sur ma faim. Ca m'a perturbé la lecture le fait de ne pas avoir le temps de faire plus ample connaissance avec Luciano ou encore Rocco et de voir que déjà leurs enfants étaient grands parents. Je n'ai pas réussi à m'attacher à au moins un personnage, il me faut un peu plus de temps ou un peu plus d'intime, de coeur, de tripes. C'est pas qu'il n'y en ait pas chez les Scorta mais… la tribu ça ne me touche pas, ça ne me parle pas, ça m'éloigne.
Le livre n'est pas mauvais, forcément c'est un Gaudé, mais comme dirait Manu (Lanvin, pas l'autre), mauvais casting.
Mon objectivité à toute épreuve fait gagner une demie étoile juste parce que… forcément c'est Laurent Gaudé.
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Il y a quelques années d'ici, dans les années 70, l'auteur aurait fait de cette histoire une saga en plusieurs tomes pour raconter le destin des trois générations de Scorta.
On en est plus là aujourd'hui et c'est en 248 pages que Laurent Gaudé réussit à nous imprégner de l'atmosphère torride qui baigne le village de Montepuccio et ses habitants.
Pas banale l'origine de ces Scorta, descendants d'un brigand et d'une vieille fille...
Mais c'est dans cette ascendance improbable qu'ils ont puisé et façonner leur fierté, qu'ils ont cimenté leur esprit de clan envers et contre tout, allant jusqu'a forcer le respect de leurs pires ennemis.
Le soleil, en toile de fond, omniprésent, exacerbe les sentiments, échauffe les sens, mais nul ne peut s'en passer, se résoudre à quitter le pays.
Et, de génération en génération, les secrets sont transmis, à demi-mots et avec pudeur dans cette famille de taiseux dont la langue ne se délie que pour clamer leur droit au respect.
Un livre brûlant dans tous les sens du terme, parfumé à l'huile d'olive et au sel marin, pimenté du caractère ombrageux des italiens de sud.
Trop court à mon goût....
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Un rendez-vous raté avec le soleil des Scorta.
Après Ouragan, c'est le deuxième livre de Laurent Gaudé que je lis et la magie n'opère pas.
J'aime bien l'ambiance, le décor et le soleil écrasant des Pouilles, la dramaturgie du début du livre qui commence par une scène d'anthologie digne d'une tragédie grecque, mais ensuite je ne parviens pas à saisir le sens de cette saga familiale.
Trop de personnages, d'emphase, de théâtralité et une temporalité trop rapide.
Le fil narratif m'a échappé. Navigant entre damnation et rédemption, richesse mal acquise et pauvreté, je me suis perdue dans les méandres de cette famille et j'ai cherché une morale que l'auteur n'avait peut-être pas envisagée d'y mettre.
Je vois une belle construction faite d'idées et de documentation mais je ne sens pas les émotions.
C'est avec tristesse et perplexité que je referme ce livre, avec l'impression d'être passée à côté.
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On y lit la terre poussiéreuse qui s'envole au léger coup de vent providentiel, le goût des olives, l'ardeur du soleil, les ombres nettement dessinées dans un village aux couleurs ôcres, la lenteur, rudesse et fermeté d'un village des Pouilles, une Méditerranée au bleu profond, dont les barques dans une nuit profonde mènent silencieusement des clandestins vers l'ouest promis.

On y suit 4 générations de Scorta mais finalement on ne suit qu'un / une Scorta car ils sont éternels tout comme l'est l'olive depuis des siècles.
Le mouvement du temps, elliptique ou lent, dessine bien cette succession des ans de la naissance à la mort.
C'est vrai, c'est un récit qui reste car il est ancré dans la terre. On y retrouve aussi les thèmes de ses livres postérieurs: l'immigration clandestine (Eldorado), le tremblement de terre (Danser les Ombres). J'ai préféré ceux-là.
L'écriture très - trop - léchée de Gaudé, presque trop parfaite, ne m'a pas suffisamment touchée, y trouvant un artifice moins flagrant dans les romans suivants.
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Saga familiale au pressoir

2 extrêmes pour conter une histoire familiale :
- Emile Zola et les 20 volumes des Rougon Macquart
- Laurant Gaudé et le livre des Scorta ; ses personnages sont passés au pressoir par l'auteur pour n'en garder que l'extrait le plus précieux.
Quand on tourne les pages, on a l'impression de toucher de vieilles pierres chauffées par le soleil en croquant dans un morceau de pain de campagne tartiné d'huile d'olive.

Et arrivant à la fin on se dit "déjà fini ?". C'est comme la vie : ça passe trop vite.
Faut-il le lire ? Oui. Vite vite.
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Il fallait bien que je fasse un jour enfin la connaissance de Laurent Gaudé dont je voyais le nom apparaître un peu partout suivi de qualificatifs élogieux, et pourquoi pas avec le soleil des Scorta, celui de ses romans apparemment le plus plébiscité, un prix Goncourt qui semble, aux dires des lecteurs, amplement mérité, une fois n'est pas coutume.

Comme beaucoup, j'ai apprécié ma lecture mais je n'irai pas jusqu'au coup de coeur ni même jusqu'à crier au génie.
Le soleil des Scorta est un bon roman qui se lit bien et vite, qui n'ennuie pas, qui est très bien écrit mais j'ai trouvé qu'il lui manquait un petit brin d'originalité pour être totalement conquise.
Je m'attendais en fait à une véritable saga familiale mais le roman ne se déroule que sur quatre générations dont les deux premières sont largement survolées (1/5ème du roman seulement). En fait, il s'agit surtout de l'histoire de deux frères et d'une soeur qui doivent se débrouiller dans la vie car leur fortuné père les a privés de tout héritage. Décision que je n'ai absolument pas comprise ! le père prend uniquement des dispositions afin que ses descendants, si miséreux qu'ils soient, puissent être enterrés avec faste. En lisant ça, je m'attendais à ce que cette idée soit exploitée sur plusieurs générations mais pas du tout …
Finalement, j'ai préféré ce 5ème du roman consacré à Luciano et Rocco. le récit partait bien avec cette histoire de vengeance mais finalement là aussi j'ai été déçue, je m'attendais à ce que ce soit beaucoup plus développé et j'imaginais quelque chose de plus dramatique.

Je reconnais que Laurent Gaudé a su retranscrire à merveille l'atmosphère de l'époque et du lieu. On ressentait vraiment la chaleur, le soleil, l'aridité et la sécheresse de la terre, c'est comme si on y était. La scène du repas en famille est merveilleuse en sensations, de quoi donner envie de se précipiter dans un restaurant italien.
Il y a aussi de très belles scènes pleine de poésie comme celle relatant le dernier voyage en mer de Donatello, passage que j'ai trouvé magnifique.
J'ai apprécié aussi cette belle leçon sur la vie, que finalement on peut être heureux à simplement se contenter de bons moments passés avec ceux qu'on aime, peu importent les difficultés. Mais j'ai trouvé que ça sentait un peu trop le renoncement et le pessimisme, surtout à travers la frustration d'Elia qui se sent prisonnier d'une vie de labeur qu'il n'a pas choisie. Elia s'est soumis à la loi du clan et des liens du sang. Laurent Gaudé a très bien su illustré cette mentalité propre aux pays méditerranéens qui attachent énormément d'importance à la famille. Il suggère aussi l'évolution de cette mentalité à travers le départ à l'université d'Anna et montre l'ouverture progressive de ce petit village à travers le tourisme.

Un très beau roman donc mais qui, dans le genre de la saga familiale, reste quand même très loin d'un Cent ans de solitude.

Lien : http://booksandfruits.over-b..
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Une grande déception, avec le Soleil des Scorta, après l'admiration que j'eus pour La porte des Enfers, écrit il est vrai quelques années plus tard.
Fascinée par ce roman prométhéen, par cette richesse du style, j'ai voulu lire ce Soleil des Scorta qui pour moi (et cela n'est que mon propre ressenti) est un soleil plutôt noir et froid, avec des rayons tristes, même si j'ai pu relever une page qui est une vraie splendeur, faisant référence aux échos des voix disparues rebondissant des veines du banc en bois. sur lequel s'est assise la fille de Rocco (p. 62 dans l'Edition Actes Sud 2004). Mais une page sur 250, cela ne fait pas un livre suffisant pour avoir envie de le relire ou de se le rappeler.
Cependant encore, j'ai ressenti l'agréable sensation qu'il y avait dans ce roman du Cormac McCarthy, non pas du Giono, oh non ! Giono écrit mieux ! quelque chose qui me rappelait ses personnages agressifs accablés par le Destin. dans ce Luciano qui déambulait, faisait l'amour puis mourait, cette manière de montrer le tragique de l'homme, de l'enfant, de la vie qui est solitude, travail, souffrance et injustice. Il y avait aussi de l'Alberto Moravia, dans ses célèbres nouvelles italiennes, avec cet art de décrire brièvement les êtres, cet usage exclusif des hypotyposes… Bon… Mais tout cela s'est rapidement arrêté en chemin. Bien avant la page 100, j'avais envie de lire en diagonale.

Le style, tout au long des pages, est plutôt « scolaire », plus précisément oral (d'ailleurs Laurent Gaudé a écrit beaucoup de pièces de théâtre et avoue ne pas vouloir faire des effets de style, ce en quoi il a raison) et semble ainsi s'adresser à des écoliers du 19eme siècle. Exception faite et, je le rappelle, pour la Porte des Enfers.
Cependant, en première intention, Laurent Gaudé a voulu faire un roman sur ses propres émotions, sur celles éprouvées avec son épouse, sur des moments qu'ils avait vécus en Italie et avec des populations italiennes, en particulier celles des petits villages.

Ce que je retiens, dans ce roman, c'est surtout la volonté chez l'auteur de ne pas laisser s'anéantir le souvenir des morts (et ne pas laisser les êtres chers à la Mort est magnifiquement traité dans La Porte des Enfers), au contraire la transmission des valeurs et des souvenirs est d'une importance primordiale. La mort, qui est toujours redoutée chez Gaudé, et perçue comme l'anéantissement de tout, se voit comme acceptée et même naturellement heureuse, si et seulement si la transmission est assurée. de même que les olives sont immortelles parce que reproductrices, portant en elle le noyau de mémoire et de création. de même l'homme peut assurer son immortalité et son éternité, par le biais de ses enfants et des souvenirs partagés.
Ces quatre générations qui se sont ainsi succédé, dans ce roman, en sont le symbole. Et le roman se clôt dans l'apaisement, l'homme - en la personne de Ilia - se trouvant maître de son destin et tranquille parce qu'il a enfin trouvé sa place, se rendant compte qu'il a été un homme, rien d'autre, et ces toutes dernières pensées, ces dernières phrases, simples et vraies, m'ont fait oublier paradoxalement l'ennui ressenti auparavant.
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