Qui n'a pas lu le Capitaine Fracasse manque un chef d'oeuvre ! Roman de cape et d'épée classique – les descriptions abondent -, virtuose – le style de l'auteur nous convie à une véritable fête de la langue française, ("Parlant de Gautier, Baudelaire soulignait la "sorcellerie évocatoire" de l'écrivain. [...] L'auteur des Fleurs du mal (qui reconnaissait au Fracasse des "beautés étonnantes") [...] (Jean-Luc Steinmetz)) - et captivant – de la forme initiale, le Capitaine Fracasse étant paru en feuilleton, le récit conserve de nombreux coups de théâtre qui tiennent en haleine le lecteur.
Commenter  J’apprécie         70
L'envoutant parfum d'un art disparu... D'un côté, une production éditoriale facile et flemmarde, portée par 99,9% d'écrivains contemporains. de l'autre, la classe absolue incarnée par Theophile Gaultier. Que faire, à part s'incliner ?
Commenter  J’apprécie         60
Ce qui m'a le plus intéressé dans ce roman, c'est lorsque le jeune noble fait rire les spectateurs car on se moque de sa noblesse, et que son professeur de théâtre lui fait cette réflexion (je ne sais plus le texte exact, mais cela raconte) :
le plus difficile, ce sera lorsque tu n'y croiras plus, et qu'il faudra faire semblant...
C'est exactement ça.
En plus, mais alors là je ne suis plus du tout sûre de mes souvenirs, si c'est dans ce roman ou dans un autre, mais si je ne me souviens pas trop mal, il y a cette histoire d'homme qui doit finir sacrifié sur la roue, cet horrible supplice qui fut imposé à Ravaillac, mais il a une petite amie qui se jette sur lui et le tue dans le coeur dans coup de couteau, pour évidemment lui éviter ce supplice, alors qu'il y est déjà attaché.
C'est l'exemple d'un cas désespéré mais qui montre que cet homme a connu ce qu'il y a de mieux sur cette terre : l'amour véritable, prêt à tout pour éviter le pire. Elle lui a évité de souffrir horriblement, quitte à le tuer juste avant.
Existerait-il des crimes comme cela? Apparemment des crimes, mais en fait moins pires que ce qui serait arrivé autrement?
Ces gens qui seraient accusés, si nul ne constate la roue avant.
Vaste débat, qui rappelle celui de l'euthanasie. Mais je crois qu'un véritable professionnel humaniste et qui connaît son métier, le sait le moment ad hoc et n'a pas besoin de tout un tas de législations pour le reconnaître. Et pourtant la loi est nécessaire, pour tenter d'éviter les abus, les erreurs et etc...
Commenter  J’apprécie         62
au départ je croyais à une histoire de chevalerie classique, non , il n'en est rien, un châtelain déchu devient saltimbanque , il rencontre un fille , un homme en est jaloux mais il s'avère que c'est son frère, au final , les amoureux se rencontrent et trouvent un trésor dans les ruines du vieux château, mais au début on imagine pas le contenu de cette façon,à découvrir...........
Commenter  J’apprécie         50
Un récit qui n'est pas qu'une simple aventure. C'est aussi une jolie histoire romantique. Témoin le retour des Sigognac dans la grande salle vide du début où le baron vivait seul et désargenté. Mais Il n'attendait qu'Isabelle et les nombreuses péripéties pour retrouver le bonheur.
L'écriture est si belle...
Commenter  J’apprécie         40
Souvenir de lecture d'enfance... ma période de "Cape et d'épée" avec les "Trois mousquetaires" bien sûr mais aussi tous les vieux films en noir et blanc du ciné-club...
Commenter  J’apprécie         40