Un livre vraiment magnifique, c'est un amis qui me l'a prêté, il m'a parlé d'un auteur formidable, je n'est pas été déçu. C'est tellement bien écrit, bourré de petites légendes, de clin d'oeil historique. On peut le lire avec "wikipedia" et en profiter pour ce cultiver un peu, mais on peu aussi le dévorer d'un trait.
Vraiment c'est très beau, et comme il est découpé en plus de soixante chapitres, pour ma part j'ai choisie de l'apprécier, un ou deux chapitres par jour, car c'est le genre de livre qui nous rend mélancolique quand on arrive à la fin...
Commenter  J’apprécie         10
Un livre qui a marqué mes 15 ans, et que j'ai relu en grandissant, murissant... Il y a bien entendu "25ème heure", mais Georghiu n'est certainement pas l'auteur d'un seul livre. Je ne sais même pas comment décrire le genre de beauté qu'il contient, cette façon de parler d'amour, de dire les personnages. L'auteur raconte le dehors et le dedans, l'enfermement et la liberté, le voyage intérieur et le grand mouvement. Un beau livre...
Commenter  J’apprécie         10
Un Etat, c'est comme un corps humain. La nature nous a laissés libres de bouger nos mains, nos jambes, de fermer les yeux ou de se boucher les oreilles. Nous avons la liberté d'utiliser selon notre volonté les organes inférieurs. Aucun des organes principaux du corps humain n'est soumis à notre volonté. Le coeur, l'appareil nerveux, l'appareil respiratoire fonctionnent indépendamment de notre volonté. Ils nous ont été livrés par la nature sous scellés. Nous ne pouvons pas y toucher. Personne ne peut arrêter son coeur de battre quand et comme il le veut. Le service de renseignement d'une nation est le système nerveux et le cerveau. Il fonctionne sans arrêt.
Etre rural signifie vivre sans se séparer du cosmos par des murs. Les citadins, où qu'ils arrivent, construisent des murs. Des murs pour se défendre. Des murs pour se protéger. Des murs pour se séparer. Ils deviennent, ainsi, prisonniers de leurs propres murs. L'homme rural n'a pas de murs. Il est en osmose avec tout se qui l'entoure. Avec le cosmos tout entier.
Les jours du week-end sont pareils aux autres. Seul le dimanche est différent. Pour les religieuses, chaque jour est dimanche. Elles vivent dans le ciel, comme les anges, tout en ayant un corps terrestre. Elles travaillent à leur sainteté.
Celui qui entre dans une église, entre au ciel. Il peut y rencontrer ceux qui s'y trouvent, les morts, les anges, les saints et Dieu lui-même.
La Vingt-cinquième heure (1967), extrait