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Second tome de la trilogie de l ibis
Dont je vous avait dit le plus grand bien cfr « un océan de pavots « tome 1

Il est surtout question ici du commerce de l opium ,du train de vie assez fastueux à Canton des négociants en opium .Bien vite ;un nouveau gouverneur chinois va essayer de mettre fin au juteux trafic de l opium

Qq retours en arrière pour retracer le parcours des intervenants du premier roman

Les protagonistes sont attachants
-Paulette ,jeune orpheline cultivant des plantes rares avec l aide d un vieil anglais passionné de botanique

-Zachary Reid , marin afro-américain qui arrive à se faire passer pour blanc ,il était sous officier su r l Ibis lors de la traversée vers l île Maurice (Time 1) il est réduit ici à jouer les l amants de lady Chatterley en cédant aux avances de l épouse de son patron ,le puissant mr Burnham (trafiquant
d opium n° 1)

Neel ,le nabab déchu (mon préféré avec Kesri voir tome 3)qui finira en agent de renseignement pour les rares chinois intègres et idéalistes qui veulent mettre fin au trafic

-Bahram , rastignac indien qui fera fortune ds le trafic ,loin de sa dédaigneuse belle famille ,son fils illégitime etc

Bref un roman -monde:plongez!
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Un fleuve de fumée est la suite d'Un océan de pavots mais les deux romans d'Amitav Ghosh peuvent se lire de façon indépendante. Plusieurs voix interviennent dans le récit qui se concentre sur la communauté étrangère de Canton, autour de 1840, alors que les autorités chinoises ont décidé de s'attaquer aux trafiquants d'opium qui s'enrichissent en toute illégalité. Riche en détails, parfois trop, Un fleuve de fumée ne décevra pas les amateurs de sagas historiques. le style fouillé de Ghosh, son talent à capter l'essence d'une époque et à camper des personnages plus vrais que nature font merveille. le ton est souvent ironique, épinglant sans aménité la morgue occidentale, un colonialisme sans vergogne qui finit par se heurter à une culture orientale incompréhensible pour ces capitalistes du XIXe siècle dont l'humilité n'est pas la qualité première. Outre Canton, l'opium est l'autre "star" du livre, son commerce dûment décrit à travers une kyrielle de personnages qui n'ont guère de moralité à exploiter cette manne. le roman est bigarré, nourri d'un nombre incalculables de termes obscurs que Ghosh n'a pas souhaité expliciter dans un lexique, la lecture n'en étant d'ailleurs pas affecté. Dense, romanesque, intimiste, fluide : Un fleuve de fumée est l'oeuvre d'un écrivain qui marie grande Histoire et fiction avec un rare bonheur. Vivement la dernière partie de cette trilogie opiacée !
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Passionnant et magnifique !
Si vous rêvez d'exotisme, de lointains voyages, le tout dans un contexte historique bien balisé et superbement documenté, il est temps d'embarquer sur le brigantin Redruth depuis Port Louis à l'île Maurice ou bien sur le trois mâts Anahita depuis Bombay. Tous deux cinglent vers « un fleuve de fumée » c'est-à-dire la Rivière des Perles entre Macao, Canton et Hong Kong. le premier est affrété par un horticulteur anglais désireux d'échanger des arbres d'Amérique contre des camélias rarissimes et inconnus en Europe, le second est rempli de caisses d'opium.
Nous sommes en 1839, l'opium est interdit à la vente et à la consommation en Chine depuis plus de cents ans mais, corruption aidant, les livraisons de la marchandise venue des Indes n'ont cessé de croître (200 caisses en 1730, 40 000 en 1838) et toutes aboutissent à Canton, seul port autorisé à commercer avec les « diables étrangers » par Fanqui Town, l'enclave contigüe concédée aux négociants étrangers. L'empereur, conscient des ravages causés sur toutes les couches de la population chinoise, décide de sévir et de faire enfin respecter l'embargo. Les cales des navires sont pleines d'opium, un nouveau gouverneur incorruptible vient d'être nommé et la tension monte.
Nous retrouvons certains des personnages de la saga débutée par « Un océan de pavots », Paulette la jeune botaniste, Neel le raja déchu, l'intendant Nob Kissin Baboo et son patron anglais Burnham, mais le personnage principal est, cette fois, un négociant hindou, parsi plus précisément, qui se trouve être un très gros trafiquant d'opium du nom de Bahram Moddie.
Les événements historiques servant de trame sont rigoureusement exacts et les personnages secondaires du roman respectent leurs attitudes, discours et écrits de l'époque. Ainsi on croise et on écoute : William Jardine (de Jardine & Matheson), le gouverneur chinois Lin Xexu, le capitaine anglais Elliott, le journaliste John Slade ou l'Américain Charles King, seul occidental à respecter l'interdiction d'introduire de l'opium en Chine.
La langue est toujours aussi chatoyante et inventive pour immerger le lecteur dans l'action. Au milieu des saveurs étranges, des couleurs, des fleurs innombrables et des parfums exquis, Bahram le Parsi mène, depuis vingt ans, ses affaires en apportant sa pierre à l'empoisonnement du pays qui fait sa fortune. Aimé de tous ses employés et apprécié des Chinois avec qui il commerce, il n'est pas qu'un vulgaire et ignoble trafiquant. Sa vie est plus riche, plus exaltante à Canton qu'à Bombay. En cette année 1839, son bateau, comme tous les autres, n'a pas pu s'engager dans la Rivière des Perles et attend près d'un îlot désolé nommé Hong Kong. Il s'inquiète de savoir s'il va pouvoir enfin se débarrasser de son énorme cargaison pour rembourser prêts et commanditaires en engrangeant le plantureux bénéfice de son entreprise. On dit que l'opium apaise les angoisses…à quel prix ? Vous le saurez sans doute à la fin de ce voyage ensorcelant.
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J'avais été vraiment séduite par le premier tome de cette trilogie. Un Océan de pavots réunit érudition historique, trépidantes aventures et personnages rocambolesques. Je me régalais d'avance de trouver le même cocktail dans Un Fleuve de fumée. Et j'ai été, sur ce plan, un peu déçue. Les personnage
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Cela devait être une promenade de santé, une sorte de récréation, ce fut un long chemin de croix de plus de700 pages…

En mai, j'étais ravie d'entamer la trilogie de l'Ibis dont le premier volet, Un océan de pavots, m'avait transportée sous d'autres cieux dans une aventure en perpétuel mouvement.

C'est confiante et avide que j'aborde le second volet. Il me tardait, en effet, de continuer la navigation en Maurice et la Chine en compagnie de personnages hauts en couleur et attachants.

Je ne sais pas ce qui s'est passé entre ces deux ouvrages ; je ne sais si c'est moi ou l'ouvrage…toujours est-il que j'ai trouvé cela long, très long, beaucoup trop long et surtout extrêmement brouillon. L'auteur semble s'être égaré dans les volutes d'opium. Dommage….

Rien de plus à en dire, si ce n'est que je ne me risquerai pas dans la lecture du dernier volet, mais que je ne renonce pas à d'autres romans isolés de l'auteur.


Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Un fleuve de fumée, est l'histoire vraie, romancée de la guerre de l'opium entre la Chine et la Grande Bretagne. Elle y est relatée d'après l'expérience de trois protagonistes: Barham, un marchand indien, qui vend de l'opium sur le port de Canton, Neel, une sorte de scribe indien, à l'histoire mystérieuse, employée par Barham sur son navire le Anahita, et enfin, Paulette puis Chinnery; la première étant une français née en Inde, passionnée de botanique et partant à la recherche de plantes (dont une en particulier), et le second, son ami d'enfance, peintre et fils illégitime d'un autre grand peintre, qui va l'aider à trouver cette plante, en allant à sa place à Canton, car les femmes étrangères y sont interdites de séjour, et qui va lui écrire régulièrement pour l'informer de l'avancée de ses recherches, mais surtout lui raconter ce qui se passe à Canton. Car la période est tumultueuse. L'Empire Chinois, après plusieurs rumeurs avortées, est cette fois ci décidé à stopper la vente d'Opium sur son territoire. C'est un roman que l'on aborde sous deux angles. Du point de vue littéraire c'est un pur conte, un peu style mille et une nuits, mais plus par l'univers décrits que par le style. Ce dernier est fluide, simple, très agréable, qui vous emmène en douceur, sans fioritures, mais avec une précision qui vous fait entrevoir les couleurs de Fanqui Town et de sa place bigarée; le Maidan, sentir les odeurs des épices et de la mer, entendre les vagues lors des tempêtes, la chaleur accablante et le vacarme de la citée surpeuplée, et surtout goûter aux mets asiatiques servis lors de somptueux banquets (je ne vous raconte pas mon état en ce mois de Ramadan!!!!). Et puis surtout, Gosh n'a pas hésité à utiliser les langues pratiquées par tous, ainsi que les expressions et termes spécifiques, avec surtout, cette nouvelle langue, typiquement Fanqui Townaise, parlée entre commerçants de toutes nationalités, et faite de mélange de mots simples destinée à la compréhension directe , le pigdin ( enfin je crois :p ). Mais très vite, on rentre dans le vif du sujet. C'est un roman terriblement actuel, avec ce qui se passe en Grèce, les vagues de migrants, et les politiques économiques partagées entre protectionnisme, ouverture sur le marché mondial et loi suprême du libre échange. En gros, les occidentaux, et à leur tête la Grande Bretagne, sont installés dans Canton- un port réservé par la Chine- via des sociétés marchandes privées, importent quantités de produits, mais l'exportation est moindre, vu que les Chinois, ont ce qu'ils leur faut chez eux et n'ont pas vraiment besoin d'autre chose. La balance économique est donc déséquilibrée en faveur de la Chine, et ça ne plaît pas trop aux occidentaux. Comment faire? et bien créer un besoin parmi les chinois, afin de renverser la vapeur, en les inondant d'Opium, cultivé massivement en Inde (colonie britannique à l'époque), d'où la réaction de la Chine. Je ne rentre pas plus dans les détails de cette histoire pour ne pas gâcher la lecture, même si on connaît le dénouement de l'histoire, mais le déroulement des événements, montre comment seul le dollar , renforcé par le racisme et soutenu par une arrogance rageante, vont mener, ce qui ressemblait à une requête légitime, formulée de la façon la plus ..gentille j'allais dire, à un Casus Belli pour déclarer la Guerre, et poursuivre le commerce de l'Opium en Chine, alors que celui ci est strictement interdit....en Occident. Mais ce n'est pas la même chose, parceque les chinois n'ont pas la même valeur humaine que les anglais ou les américains, à la rigueur , on peut les assimiler aux mangeurs de grenouilles mais pas plus ( c'est pas moi qui le dit :) ). Mais attention, le livre n'est pas manichéen, et il est clairement mentionné que des chinois, notamment des mandarins ont clairement profité de ce commerce pour s'enrichir, mais les torts sont clairement partagés. Un fleuve de fumée est le second volume d'une trilogie, que j'ai follement envie de lire.
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De nouveau un roman fleuve !

L'Ibis est arrivé en Chine ; nous ne retrouvons pas dans ce tome tous les personnages du premier ouvrage. Paulette se retrouve à Hong Kong, Bayram et Neel à Canton. D'autres personnages arrivent.
Après l'Inde du premier tome, nous plongeons ici dans la Chine du milieu du 19ème siècle, les relations entre les étrangers (pas qu'Anglais d'ailleurs) - à Fanqui town - et les Chinois (employés et mandarins) ainsi que sur le pouvoir de l'opium (repris dans le titre).

Que dire à part mon enthousiasme pour ce nouveau tome ! J'aurais dû lire celui-là tout de suite après le premier car les personnages sont tellement foisonnants qu'on pourrait s'y perdre... le livre est parsemé d'histoires individuelles qui sont comme des morceaux d'un puzzle général.

Je préviens les lecteurs qui souhaiteraient se lancer dans la lecture, prévoyez plusieurs heures devant vous car quand on commence, il est difficile de s'arrêter !
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Bof... bof.. bof ! Ce qui m'avait plut dans le premier tome c'était la manière dont, sous couvert d'une histoire épique et pleine d'aventure, Amitav Ghosh décrivait la société indienne du début du XIX° siècle permettant d'expliquer en partie et de comprendre les tensions, les rigidités, les rancoeurs qui ont nourries l'histoire de ce sous-continent. Dans ce second tome, l'histoire se déplace en Chine en plein début de la première guerre de l'opium, il faut attendre les trois quarts du roman pour retrouver au travers des événements qui se précipitent à Canton, l'analyse subtile décrivant les relations colons entre occidentaux, entrepreneurs indiens, riches commerçants chinois et madarins chinois. le roman est un long descriptif de repas, de plats les plus étonnants, de vêtements typiques, de toutes les types de transports pouvant flotter,... sans parler des longs descriptifs de plantes, fleurs, jardins, parcs,... Finalement l'épique et l'aventure ne sont pas très présents, l'analyse politique, sociale et économique quelque peu mis en arrière. La construction même du roman est pour moi l'illustration que Amitav Ghosh a perdu le fil de sa narration et test en tâtonnant d'autres styles (épistolaire par exemple) ou aborder des thèmes qui auraient pu être intéressant mais qui ne sont pas suffisamment développer (l'art et plus particulièrement la peinture comparé entre l'occident, l'inde et la chine..) car arrivant sans logique dans la trame de la trilogie.
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C'est une trilogie ,donc là où le 2ème a péché(un peu),le 3ème devrait se surpasser!
Bien sur,j'ai adoré cette suite d'Un océan de pavots,qui en aucun cas,je pense ,ne peut se lire sans avoir lu le Tome 1!
Trop de références aux personnages du premier Tome pour comprendre totalement l'intrigue. Et pas assez si on l'a lu!
La pauvre Paulette est cantonnée (c'est la cas de le dire) à Hong Kong ,le raja se doit d'être tellement inexistant qu'il le devient réellement ,quant à la pauvre Deeti,elle n'apparaît que dans les 20 premières pages ,mi sorcière mi folle!

Après,quelle bonheur encore une fois de revivre sous la plume érudite de ce grand écrivain la vie de Fanqui Town,le quartier étranger de Canton,unique port chinois autorisant le commerce avec les étrangers en ce début de 19ème siècle!
Or l'opium n'y est est plus désormais autorisé !

On y côtoie une ribambelle de personnage,de Mr Dent,représentant britannique,le plus gros importateur d'opium en Chine,à Barham,l'un des seuls marchand indien,sûrement le personnage le plus attachant de ce nouvel opus!

Encore un vrai plaisir de lecture! Vivement le Tome 3!!
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Après le premier roman de la trilogie d'Amitav Ghosh : "Un océan de Pavots", j'ai pu découvrir avec délice et avec le même enthousiasme la suite "Un fleuve de fumée" et j'ai été tout aussi enchanté.
Dans ce roman, nous ne retrouvons plus en Inde et ni sur l'Ibis.
On retrouve bien-sûr des personnages que l'on a connu dans le premier roman mais pour laisser le mystère plus grand jusqu'au prochain roman d'Amitav Ghosh tout le monde ne figurent pas dans ce roman ou certains très peu. Cette fois-ci on se retrouve tout d'abord sur l'Île Maurice, la destination finale de l'Ibis, des années bien après l'arrivée du bateau pour revenir sans le remarquer quelques temps après l'arrivée de celui-ci. A ce moment là, on retrouvera Paulette, qui se fait engager par un botaniste Fitscher Penrose sur son bateau qui doit se rendre en Chine comme jardinière. On retrouve Neel et Ah Faat et leur séparation, dû à une reconversion professionnelle de Neel. On découvre les commerçants d'opium de l'enclave étrangère 'Fanqui-Town" de Canton, touchés par une crise naissante de l'opium.
Encore une fois, Amitav Ghosh a savamment orchestré ce roman de la même manière que le premier, sur fond de recherches historiques pour rester fidèle à des faits qui ont eut lieu dans l'histoire du libre-échange avec la Chine que ça soit de l'opium ou de plantes.
A découvrir sans hésiter.
Lien : http://atasi.over-blog.com/2..
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