L'Empire du Graal

J'attendais avec impatience cet opus des aventures de Marcas : le Graal !
Mais dès le début, j'ai été déçue : On n'alterne pas les voyages dans le temps avec les chapitres. On a une mise en bouche au début du livre, et on aura notre voyage au MA seulement après la fin de l'enquête de notre flic avec toute la 3e partie. Cette partie là sert en fait d'explication à ce qui s'est passé précédemment. du coup, je comprends le choix des auteurs.
Encore une fois, une aventure menée tambour battant. Malgré le fait que j'adore cette série et qu'il s'agisse du Graal, je ne sais pas pourquoi mais je ne me suis jamais complètement immergée dans l'histoire comme avec les tomes précédents. Je pense que j'attendais ma remontée au haut MA avec trop d'impatience.
Je rajoute la suite dans ma PAL car ces livres rassemblent tout de même tout ce que j'aime : Esotérisme, mystère, Histoire et aventure.

Onzième aventure du flic franc-mac Antoine Marcas, ce roman se rapproche résolument des standards du thriller ésotérique à la Dan Brown. L'intrigue s'avère par conséquent immédiatement intrigante et mixe de nombreux éléments qui attirent l'amateur du genre : une sépulture mystérieuse abritant un vampire, un micmac de l'Eglise à la recherche d'une relique et d'un miracle capable de relancer la foi, un enlèvement, un protagoniste référentiel (un auteur de…thrillers ésotériques !) faisant équipe avec Marcas,…Où tout cela conduit-il le lecteur ? Sur la piste du Graal, pourtant déjà trouvé par Indiana Jones et réinterprété par le DAVINCI CODE. Avec l'Atlantide, le saint calice reste la valeur sûre de l'aventure et, depuis des siècles, un objet de quête évident.
Toutes les légendes au sujet de la célèbre coupe répondent présentes et les auteurs nous balladent dans les hauts-lieux arthuriens : Winchester et sa table ronde, Glastonbury, Stonehenge, Brocéliande, le château de Comper, l'île d'Aval (Avalon ?) en Bretagne,… Les deux héros cherchent donc la tombe d'Arthur, suivent les traces de Merlin, etc. tout au long d'un jeu de piste agréable et bien mené, quoique légèrement répétitif : direction le point A pour y découvrir l'indice nécessaire à poursuivre le chemin vers le point B et on recommence. Les références obligées sont également présentes : l'occultiste Aleister Crowley, la mort de Jean-Paul 1er (qui, depuis « le Parrain », est au coeur de bien des théories complotistes), etc.
Les romanciers y ajoutent un côté quelque peu iconoclaste et irrévérencieux avec cette Eglise qui décide d'organiser des miracles et s'inspire des recettes de « Star Wars » pour relancer la machine économique en perte de vitesse (et de croyants). Sans oublier quelques passages actuels et amusants, notamment cet « attentat » mammaire d'une bande de Femens qui retirent leurs habits de bonnes soeurs pour exhiber leur poitrine devant les dignitaires du Christ. Bref, la lecture fonctionne impeccablement… Jusqu'à la troisième (trop) longue partie, récit « historique » attribué à Chrétien de Troyes et qui entraine un complet basculement du récit dans le fantastique et l'allégorique. L'idée n'est pas mauvaise et la pirouette sur le pouvoir du Graal et la manière miraculeuse (au sens propre) dont Marcas s'en sort ne se montre pas gênante dans ce type de récit où domine le merveilleux. Mais fallait-il vraiment étirer cette troisième partie sur près de deux cents pages ? Ce pesant dernier peut se survoler : le lecteur a, de toutes façons, compris où les auteurs voulaient en venir et la morale de l'histoire, convenue mais bien amenée. Les révélations finales (sur Merlin) sont, par contre, plaisantes et compensent les précédents twists du récits (celui concernant l'identité réelle des méchants étant, par exemple, téléphoné !).
Au final, L'EMPIRE DU GRAAL se compose de 400 et quelques pages très divertissantes dans un style maintenant bien rodé (polar + thriller ésotérique + considérations philosophiques + notations franc-maçonniques + une touche de fantastique + thèses conspirationnistes + petites leçons d'Histoire), dans une tradition allant de Dan Brown à Valerio Evangelisti en passant par Henri Loevenbruck. Une lecture détente efficace et enlevée. Malheureusement, les auteurs y ont ajoutés 200 pages beaucoup plus lourdes et en grande partie inutiles qui atténuent grandement le plaisir ressenti à cette nouvelle livraison. Avis mitigé mais globalement positif.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..

Cela faisait longtemps que je n'avais plus entrepris la lecture d'une enquête de Marcas. La dernière en date ne m'avait pas laissé un souvenir marquant.
D'emblée, je suis pris par la lecture de cette enquête sur le Graal, surprenante, inquiétante, avec suspense et les pages se tournent rapidement les unes après les autres, enfin du bon vieux Marcas comme je l'ai aimé au début. A 2/3 du roman, flûte, encore un bouquin trop prévisible, ce que je n'espérais pas arrive et encore près de 200 pages...bon, je continue, au point où j'en suis...Alors débute une autre histoire qui nous fait arriver dans un temps ancien et on côtoie le merveilleux. le dénouement de l'histoire est alors acceptable sans pour autant en faire une merveilleuse histoire.

Fan de Giacometti et Ravenne, je ne pouvais passer très loin de cet ouvrage, d'autant que passionnée par l'histoire des Templiers, cette histoire de Graal ne pouvait que m'intéresser. Donc, jusqu'aux deux tiers du livre, j'ai lu et apprécié cette quête du Graal un peu hors du commun et le suspense a tenu toutes ses promesses... Mais, le troisième tiers m'a laissée quelque peu frustrée. Certes, la démarche était quelque peu osée de nous donner à lire la vraie histoire (?) du Graal telle qu'écrite par Chrétien de Troyes. Oui, mais... où est parti Antoine Marcas et la verve habituelle des deux auteurs ? Entre cours d'histoire sur le roi Arthur et ses chevaliers de la Table ronde et cours de développement personnel, on comprend la finalité, mais quelle disparité de rythme, de style !!! On va néanmoins au bout car on aime aller au bout de ses lectures et on passera au prochain titre, sans trop leur tenir rigueur de cette digression (qui n'en est pas une car elle traite du sujet).

Un début dynamique et sommes toutes assez classique d'une course au trésor ésotérique avec des énigmes et symboles. On se trouve ensuite embarqué dans un conte médiéval fort rocambolesque, très symbolique mais avec beaucoup de longueurs et de descriptions parfois lassantes. J'ai donc fini cette quête du Graal un peu laborieusement et avec un bilan un peu pauvre.

Rien à dire, les auteurs maitrisent les codes du genre et nous entrainent, comme à leur habitude, à la suite de quelques secrets et n'hésitant pas à mettre le héros et sa famille en danger... Un peu trop attendu peut-être ou alors j'en ai trop lu...

J'ai beaucoup hésité avant de commander ce livre du duo Giacometti-Ravenne, pourtant j'ai lu plusieurs romans de leur plume, toujours avec un plaisir évident. J'apprécie ces enquêtes qui jonglent toujours entre passé et présent, les rebondissements qui font toujours leur petit effet et surtout cette grande qualité d'explications qui font que l'on apprend toujours quelque chose en lisant un de leurs livres !! Là j'ai finalement " craqué " , le Graal, les chevaliers de la table ronde, le roi Arthur, Perceval.....un sujet que je connais bien pour l'avoir étudié, je m'y suis donc mise....
L'histoire de Marcas commence sur les chapeaux de roue, la vente à Drouot qui met aux enchères ce tombeau d'un vampire et la rencontre avec Derek Stanton que l'on sent tout de suite trop obsédé par le Graal pour être honnête et sincère....les pages défilent avec délectation, on apprécie les arcanes du Vatican, les descriptions ésotériques.....on tremble pour le fils de Marcas, enlevé et séquestré....puis tout s'arrête !! Retour à la case départ !
Et on se retrouve à lire un manuscrit de Chrétien de Troyes sur la véritable quête du Graal. Il faut, je crois, avoir de bonnes connaissances sur les chevaliers de la table ronde et la quête du Graal pour ne pas décrocher.
Pour ma part, j'ai vraiment apprécié le passage du manuscrit de Chrétien de Troyes, j'y ai retrouvé cet esprit enchanteur et quasi surréaliste de la quête du Graal. Même si je pense que cet Empire du Graal n'est pas le meilleur Giacometti-Ravenne, la lecture fut intéressante.

J'ai déjà lu une enquête d'Antoine Marcas où le commissaire franc-maçon suivait un jeu de pistes pour résoudre une énigme. Dans cet opus, il s'agissait de découvrir le secret qui permettait de changer tout métal en or. Ici c'est le même principe, un jeu de piste, des énigmes à résoudre mais cette fois pour dénicher le Graal. Un goût de déjà vu donc !
La plume des deux auteurs est toujours aussi agréable et fluide à lire mais l'intrigue, quant à elle, a été une déception. Une histoire un peu tirée par les cheveux, l'enquête reste peu probable et le dénouement me laissant bien dubitatif.
Bref rocambolesque, sans doute un peu trop pour moi… Mais je dois avouer que j'aime beaucoup le mythe arthurien et ce roman m'y plonge avec plaisir et de se retrouver dans les traces des sabots des chevaux des chevaliers de la table ronde ou des pas de Merlin en se rendant au château de Comper à Brocéliande, dans celui de Winchester ou encore à Glastonbury en Angleterre est assez sympathique en soi.

Une aventure du commissaire Marcas très monotone. Un jeu d'énigme sans relief et une fin qui nous laisse sur notre faim, voilà qui fait de ce livre un roman très moyen. Giacometti et Ravenne nous avaient habitué à mieux.

Un livre inégal comme on en fait peu.
La première partie a été un calvaire à lire ; un grand n'importe quoi que j'ai failli abandonner une dizaine de fois.
Ensuite avec les aventures de Perceval le livre devient lisible ; mais quelle déception de la part d'auteurs que j'apprécie.
A éviter sauf si vous n'avez rien d'autre à faire.