Dans la quatrième le ton est donné : "Voilà un livre de combat contre l'obscurantisme. Contre la bêtise de l'époque, contre les préjugés aussi !"
Recueil de pensées, faits,... de nos jours politique au sens large. le comment nous sommes gouvernés, les analogies avec les précédents historiques (l'inaction des états face à certaines actes d'autres états fait dangereusement penser aux années d'avant la seconde guerre mondiale!), les incapables qui nous gouvernent ou souhaitent le faire,... tout y passe.
Le style est flamboyant, égaillé par des "noms d'oiseaux" désuets qui ajoutent un charme certain. le "bien pensant", la chose à la mode, (pas un mot de travers, pas le droit de critiquer ce que les grands pontes intellectuels (de gauche) ont dit, ....) en prennent pour leur grade, et c'est bien fait!
Deux choses sont à regretter à mes yeux :
- le rappel de certains faits dont on ne se souvient plus et qu'il aurait pu brièvement replacer dans leur contexte. mais peut-être est-ce voulu, pour nous montrer comme on oublie vite!
- des vérités certes justes mais non justifiées dans leur ensemble.
Ami du libre esprit, bonne lecture!
Ami du politiquement correct , saine lecture!
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La présidentielle 2022 le place encore au cœur de toutes les conversations et les comparaisons. De Zemmour à Roussel en passant par Pécresse ou Macron, les candidats ont toujours un mot pour lui. Dans En attendant de Gaulle…, Franz-Olivier Giesbert s'amuse de cette référence inébranlable, même si elle est soit mal comprise, soit mal assimilée, voire pis, détournée.
Lire la critique sur le site : LePoint
Les Français sont-ils racistes? Aucun doute. Mais qui sont-ils pour oser l'ouvrir encore, ces ploucs colonialistes, laïques ou antigenre, fustigés comme jamais lors de la dernière cérémonie des Césars ? Qu'ils la ferment et qu'on n'en parle plus !
Au trou, les franchouillards, nostalgiques d'une culture qui doit disparaître sans attendre ! Ils n avaient qu'à savoir que, dans notre société, on peut désormais être traîné à tout moment, pour un mot de travers, devant « le tribunal de répression des appartenances ». Sauf, bien sûr, « si l'on est immigré ».
« L'ordre conduit à toutes les vertus, disait le philosophe Georg Christoph Lichtenberg, mais qu'est-ce qui conduit à l'ordre ? » La réponse est simple : le respect et la fierté, donc la fin de cet affreux épuisement métaphysique qui nous fait tout accepter, les déprédations de symboles, d'avenues, d'églises, avec l'expression tranquille des vaches qui regardent passer les trains.
Pour bien avancer, une démocratie a besoin de deux pieds : la droite pour produire et la gauche pour redistribuer. Force est de constater que, si la première n'est pas bien vaillante, la seconde part en biberine, comme on dit à Marseille.
Franz-Olivier Giesbert - Histoire intime de la Ve République. Vol. 3. Tragédie française