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sur 1679 notes
Parlait-on déjà d'écologie en cette première moitié du vingtième siècle? D'ailleurs, pourquoi ramener à un concept relativement nouveau une pratique simple et ancestrale?
Un homme passe quarante ans de sa vie à planter des graines dans une lande aride. dans ce petit hameau provençal où ne vivent plus que quelques ronchons belliqueux et remplis d'amertume, le vieil homme trie chaque soir ses glands, soigne ses pousses dans sa petite pépinière et parcourt des kilomètres en semant ou plantant. le narrateur se prend d'amitié pour cet homme qui fait émerger une forêt inexplicable pour le maire et toute sa confrérie - et il se garde bien d'en avouer la responsabilité-.
Mais ce n'est pas seulement une forêt, c'est aussi une source qui reprend vie et murmure son flot pur dans la vallée, c'est toute une faune sauvage qui vient s'installer et avec elle, des familles entières, jeunes, rescapées de la guerre, qui y construisent un village.
Et c'est un merveilleux exemple de générosité désintéressée, de respect et d'humilité envers la Terre; des kilomètres de forêt ont apparu, tout comme des kilomètres de graines enfouies qui n'ont pas germé: des années de labeur. Une belle histoire pour nous, et un bel exemple pour nos petits écolos du futur.
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Dans les années cinquante, Jean Giono est contacté par l'illustre magazine américain The Reader's Digest qui lui propose d'écrire un texte pour la rubrique intitulée « Le personnage le plus extraordinaire que j'aie jamais rencontré ». L'écrivain se plie volontiers à l'exercice et envoie rapidement son récit, L'homme qui plantait des arbres. Une lettre enthousiaste arrive sans tarder, le félicitant. Quelques jours passent et Giono reçoit une seconde missive. Cette fois, le ton est différent : on le traite d'imposteur. Son étonnement est grand ; évidemment que son personnage, Elzéard Bouffier, n'existe pas... il est romancier, son travail est d'inventer des histoires ! The Reader's Digest refuse de publier son texte.
En voilà l'histoire.
Été 1913. le narrateur, un jeune homme de vingt ans entreprend une longue marche « dans cette très vieille région des Alpes qui pénètre en Provence ». Petit point dans l'immensité, il parcourt la montagne désolée où juste quelques lavandes disséminées osent pousser. Les villages qu'il trouve sur son chemin ont été abondonnés, faute d'eau. Seul le vent souffle à ses oreilles. La vie semble avoir quittée cet endroit. Après plusieurs jours de déambulation, il rencontre un berger qui lui offre l'hospitalité. L'homme s'appelle Elzéard Bouffier. Jadis, il eut une femme, un fils et une ferme. Suite à leur perte, il s'est retiré ici dans une petite maison en pierres, chaleureuse et confortable, avec ses brebis et son chien.
Devant le narrateur, l'homme se met à trier des glands... et le lendemain, il le voit les planter dans la terre avec une longue tringle de fer. Bouffier lui confie alors qu' « il avait jugé que ce pays mourait par manque d'arbres. Il ajouta que, n'ayant pas d'occupations très importante, il avait résolu de remédier à cet état de choses. » Depuis trois ans, il avait planté près de cent mille arbres.
Le jeune homme n'oubliera jamais cet homme qui plantait des arbres. La guerre de 1914-18 fait rage, et tue beaucoup. Soldat pendant cinq ans, les yeux emplis d'atrocité, il retourne en Provence, sur ce lieu qui l'apaise tant. Elzéard est encore là. S'il s'occupe maintenant de ruches, il poursuit toujours son rituel de reforestation d'un pas lent, avec patience et persévérance. le paysage s'est modifié, de jeunes arbres poussent désormais, l'eau recommence à couler...
La dernière fois que les deux hommes se virent, le plus vieux allait sur ses quatre-vingt dix-sept ans. Une forêt avait remplacé le désert de 1913, on avait construit des maisons entourées de jardins, on pouvait voir au loin des fermes et des champs d'orge, et on entendait ruisseler l'eau...
Cette fable est une ode à la nature, à la générosité et à la vie. Par la seule volonté d'un homme, par son geste, par sa main, une forêt est née. Cet homme qui s'était retiré de la civilisation, dans une profonde solitude, ignorant les guerres, avait su ramener la vie là où elle avait disparu.

Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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LES ARBRES, C'EST LA VIE !

Tout au long de son essai aussi terrible que significatif, Jared Diamond n'a de cesse d'expliquer qu'une des causes majeures de l'Effondrement de civilisations du passé fut la mise en coupe réglée souvent définitive des ressources, à commencer par la destruction des forêts. En contre exemple, il montre comment certaines sociétés de taille plus ou moins importantes - Japon ancien, île micronésienne méconnue, cultures indonésienne indigène - avaient su perdurer en sauvegardant et en gérant consciencieusement ces mêmes forêts.

S'il est difficile de savoir si Jared Diamond avait lu cette nouvelle, il est en revanche certain que le grand poète et écrivain Jean Giono ne pouvait connaître l'essai du premier. Il est pourtant éloquent de voir comme Giono avait compris, bien avant beaucoup de monde à quel point nos arbres, nos bois, nos massifs forestiers étaient non seulement important mais même carrément vitaux.

Ainsi en est-il dans cette belle et tendre fable dans laquelle on voit le narrateur - on devine que c'est Giono lui-même - croise les pas d'un bien étrange berger, ancien fermier ayant tout abandonné pour une oublieuse thébaïde après avoir perdu son fils et son épouse. Ce "taiseux", simple et humble sans pour autant être un miséreux, bien au contraire, plante depuis des années des glands afin de reconstituer, sur des terres oubliées de tous, qui ne lui appartiennent pas mais dont les propriétaires eux-mêmes ne se soucient guère, une forêt. Nous sommes en 1910. Sa forêt est déjà constituée de plus de dix mille jeunes chênes... Et c'est loin d'en être terminé !

Une fois la "Grande Guerre" passée - traumatisme éternel et viscéral chez Giono - notre narrateur retrouve d'année en année cet homme devenu un jeune mais frais vieillard - comme si la sève des arbres le régénérait malgré le temps qui passe - et sa jeune forêt ne cesse de s'agrandir, de se diversifier : il plante désormais des hêtres, et, lorsque le sol semble assez humide, des bouleaux. Les érables furent pour lui un échec cuisant. Mais c'est tout de même un tel succès qu'au final, les autorités finissent par se rendre compte de la résurrection pour le moins improbable de cette forêt que l'administration qualifie rien moins que de "naturelle" (le terme est, non sans ironie, souligné par l'italique dans la nouvelle).

Les années passent. La seconde guerre mondiale ne semblant être qu'un vague et sombre moment dont on ne souhaite pas se souvenir (le pacifisme profond de Jean Giono fit de lui un intellectuel très - trop ? - peu critique à l'encontre de Vichy pas plus que de l'occupant nazi, sans pouvoir non plus le qualifier de collaborateur actif). le temps a passé sur notre étonnant vieux paysan comme s'il le frôlait à peine. Sa forêt est devenue immense. Elle est même protégée par un garde forestier des amis du narrateur et a échappé aux destructions de la guerre.

Lorsque, pour l'une des ultimes fois, le narrateur retrouve son vieil ami, il se trouve que le car qui le mène vers lui traverse l'un de ces villages en déshérence qu'il avait traversé presque un demi-siècle plus tôt. Et là, la surprise est de taille : les maisons sont retapées, les crépis flambent sous le soleil, l'eau y chante presque autant qu'elle ruisselle, les jardins sont plein de promesse d'une belle récolte de fruits, de fleurs ou de légumes. Mieux encore : la vie y est revenue, de jeunes gens s'y activent, des enfants rient et jouent !

À cet instant précis, notre respectueux narrateur comprend comment ce paysan "sans culture" mais riche d'un coeur et d'une âme patiente et belle s'est transformé, sans véritablement l'avoir voulu, en une sorte de Dieu laborieux et bienveillant, permettant à la Vie, à l'instar de ce merveilleux roman qu'est Regain, de reprendre un cours qu'elle n'aurait jamais dû quitter.

Cette nouvelle, qui tient véritablement de la fable écologique, laquelle se révèle aussi d'un grand humanisme (les deux ne devraient peut-être jamais être disjoints) ainsi qu'un éternel hommage à la Terre, est, derrière une certaine naïveté voulue - la naïveté pure et sans forfanterie des humbles - une immense leçon d'existence et de générosité. Bien que parfaitement imaginaire - c'est là tout l'art du natif de Manosque de nous y faire vraiment accroire - puisque rédigée à l'occasion d'un concours de nouvelles organisé en 1953 par le célèbre "Reader' Digest" (qui ira d'ailleurs jusqu'à envoyer un reporter afin de découvrir si cette histoire était vrai. Ce que Giono affirmera dans un premier temps). le texte aura un succès énorme aux USA (via la publication en revue, Giono en ayant cédé tous les droits) mais, aussi étonnant que cela puisse paraître, sa première publication dans sa langue originale n'aura lieu qu'en... 1973, soit trois ans après la disparition de son auteur ! C'est d'ailleurs seulement deux ans après cette première publication en français que le caractère purement fictif de cette oeuvre sera enfin connu.

Quoi qu'il puisse en être de cette histoire dans l'histoire, il n'en demeure pas moins que ce texte à portée universelle apparaît comme un des plus marquants et poétiques qui puisse se lire sur ce sujet. Il émeut par sa simplicité et, même en le sachant sorti de l'imaginaire d'un grand écrivain, cette impression perdure que l'on a envie - désespérément peut-être en notre époque de destruction massive et incontrôlée de notre biotope - de croire à sa véracité, de faire sienne cette magnifique gratuité, d'embrasser la cause simple, mais longue et laborieuse de cet homme de peu qui fit pourtant presque tout, tel un démiurge débonnaire, puisqu'à sa suite, ce sont des rires d'enfants qui revinrent.

Il y avait longtemps que j'avais eu envie de relire cet émouvant texte. C'est désormais chose faite et c'est ma magnifique - pardon, mais c'est forcément vrai ! - petite fille de 6 ans, Aliénor, qui m'en donna le prétexte, celle-ci ayant une soif inextinguible de lectures. J'avais quelques craintes quant à la dureté, à la complexité du texte. Bien que conseillé auprès d'un public jeunesse, c'est plus à partir du niveau CM que de la fin de la maternelle que c'est le cas... Toutefois, j'ai pu me rendre compte comme les mots justes et jamais trop inaccessibles de Jean Giono (il a bien fallu une ou deux explications ici ou là) pouvaient être prenant, même à un âge si jeune.

Et qu'elle coule dans la bouche, cette belle langue ! Qu'elle est fluide et douce, forte mais jamais prétentieuse, poétique sans narcissisme, lente et vive à la fois. Difficile de savoir ce qu'une petite fille de son âge en retiendra. Une certitude, c'est que ma fille s'est prise à aimer ce vieux monsieur qu'elle ne connaissait pas, à le trouver vraiment "trop bien" de planter des arbres partout (vivre en bordure de la mythique Brocéliande sensibilise aussi certainement), à être un peu triste, enfin, de le voir mourir à la fin, même s' "il était très vieux"...

C'est sans doute cela, la magie d'un texte universel et sans doute bien un peu éternel : il parvient à mettre des larmes - d'émotion et de tendresse - dans les yeux d'une petite fille... et de son papa !
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L' écrivain Jean Giono est connu pour son amour de la nature dans toute
sa diversité: la foret et ses arbres,les montagnes et leurs hauteurs,le
soleil, le ciel bleu azur etc....Cet amour de la nature nous le sentons à
travers son livre : L' Homme qui plantait des arbres .Ce récit a pour
protagoniste et personnage central, un seul homme nommé:Elzéard
Bouffier.Ce dernier est un homme d'une cinquantaine d' années.IL est
veuf car ayant perdu son fils unique et ensuite sa femme.
Effectuant un jour une randonnée dans une zone rurale,aride et nue,
l' auteur le rencontre de façon fortuite. Les deux hommes font connaissa
-ce et ils vont passer ensemble deux journées. le soir le berger ramène
un sac contenant des glands. IL renversa le contenu du sac sur la table
et opère un tri mettant les bons d' un coté et les mauvais de l' autre.
le paysan met dans le sac cent glands de bonne qualité.Le lendemain
les hommes se mettent en marchent et arrivent à un endroit choisi par
Elzéard alors ce dernier fait un trou et plante un gland et ainsi de suite.
Chaque jour le paysan répète la meme opération.
Après une dizaine d' années, l' auteur passant par le meme endroit : il
reste stupéfait par le spectacle qui s' offre à ses yeux.Toute la zone aride
est verte et boisée.Un village propre s' est construit autour de cette grande pinède. le climat est devenu tempéré et l' air est raffraichissant.
Cette région s' est métamorphosée par l' action du brave Elzéard.
La conclusion est que ce paysan a agi positivement sur l' environnement
en boisant le terrain et il a positivement sur le plan social car le village
est devenu décent et sa population s' est aggrandie et l' infrastructure
s' est développée au bénéfice de ses habitants.Un très beau livre à lire
et pourquoi pas à relire.
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Très joli texte, poétique, utopique et sensible.
Hommage à un berger solitaire, presque taciturne qui a consacré toute sa vie à reboiser un coin de terre.
Avec une patience infinie, il plante des arbres. Ces arbres apportent de l'eau, font renaître le vie et les villages se repeuplent.
La plume accompagne de loin ce long labeur, ce presque entêtement.
C'est un hymne à la nature, bien sûr, mais surtout une ode à un homme qui a tracé son chemin.
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Petit livre avec une écriture sanguine et des illustrations en noir et blanc de Willi Glasauer.
Jean Giono a écrit ce texte pour répondre à la question: " Quel est le personnage le plus extraordinaire que vous ayez jamais rencontré?"
Et, en quelques pages, il décrit cet homme qui, s'en s'occuper de ce qui pouvait se passer autour de lui, ignorant les guerres, plantait seul des milliers d'arbres.Cet homme qui a rendu à la vie une région désolée.
Formidable histoire!
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C'est au sens propre ce que l'on peut nommer une belle histoire. En des mots simples, on révèle ici la force et le courage ancrés dans la nature humaine. Sans fanfares ni artifices, voilà un homme invisible qui donna vie à des milliers d'arbres et du même coup à la vie de nombreuses familles. Giono m'a renversé avec cette histoire que l'on traverse en moins d'une heure de lecture, je reviendrai.
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Rerelecture de cette magnifique histoire de l'homme qui plantait des arbres tout seul, sans faire de bruit, sans se poser de question comme une évidence pour celui qui vit en symbiose avec la nature. Un petit colibri, qui au fil du temps, a créé une magnifique forêt.
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Elzéard Bouffier est un berger dans la cinquantaine, solitaire là-haut sur la montagne avec son troupeau et son chien. Il n'y a pas grand-chose d'autre à faire que l'élevage des moutons, sur ces versants secs, pelés et battus par le vent. Sauf que…
Sauf que chaque jour, l'homme emporte avec lui une longue tringle de métal et une provision de glands. Et que, trou après trou, au fil des années, il plante des milliers, des dizaines de milliers de chênes.
Lorsque le narrateur revient sur les lieux, des années après, des forêts ont poussé, l'eau est revenue et avec elle la population qui repeuple les villages abandonnés.
On est en 1953 lorsque Giono écrit ce conte. On n'utilisait pas alors les mots écosystème ou géosystème, c'est pourtant bien ce qu'il décrit ici : comment l'action humaine parvient à aménager des milieux pourtant hostiles, avec patience et détermination. Il n'est que de voir les talus et chemins creux du bocage breton ; ou, plus spectaculaires, les fabuleuses rizières en terrasse d'Asie du Sud-Est, les extraordinaires jardins Dogon au Mali, les cultures de roses dans les oasis en Arabie…
… tout ce qui a permis à l'humanité d'occuper la Terre depuis le Néolithique, en fait.
Ça donne à penser.

Challenge Départements (Alpes de Haute-Provence)
LC thématique juin 2023 : "L'auteur est un homme"
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Jean Giono en 1913 faisait de longues promenades comme quand il était enfant avec son père sur les hauteurs de la Haute Provence !
A environ 1200/1300 mètres d'altitude étaient des déserts, des landes nues et monotones, arides, sèches, battues par le vent, écrasées par le soleil l'été et, avec quelques maisons en ruine, une fontaine tarie et des lavandes sauvages.. Par un beau mois de juin : il aperçut un berger avec quelques moutons et son chien qui lui proposa de l'eau qu'il tirait d'un trou naturel près de sa maison de pierres, il lui proposa aussi une bonne soupe qui mijotait sur le feu , ensuite il lui proposa de passer la nuit chez lui avant de repartir le lendemain pour continuer sa marche vers le village le plus proche ! Ces derniers étaient rares, dispersés sur les flans du plateau, habités par des bûcherons qui coupaient du bois pour faire du charbon et le vendre dans les villes, les femmes mijotaient leurs rancoeurs, leurs ragots !
Le berger fit des paquets de glands qu'il trempa et qu'il amena dans un seau d'eau pour les planter à l'aide d'une tringle de fer dans la terre en allant rejoindre sa pâture. Elzéard Bouffier avait possédé une ferme, avait perdu son fils unique et ensuite sa femme, mais il voulait planter des arbres en quantité pour donner vie à une forêt !
Après la guerre de 14, Giono retourne voir Elzéard: : ce dernier avait moins de brebis mais il avait des ruches avec des abeilles qui allaient butiner les arbres nouveaux . En même temps l'eau, l'humidité réapparaissaient et la flore du plateau se développait progressivement .....
En 1933, il reçut la visite d'un garde forestier qui s'étonna de trouver une forêt "naturelle ", et en 1935 une délégation administrative vint classer cette forêt pour la sauvegarder. Quand Giono revint en 1945, Elzéard était âgé, mais son rêve s'était réalisé car à Vergons : il y avait des maisons neuves, des jardins potagers, des habitants avec des enfants, des fêtes, des rires, la vie et du bonheur !
Un bel hymne à la nature, à la vie, à la beauté de cette belle Provence illustrée avec talent par Willi Glasauer et mise en couleurs par Roberta Maranzano !
Et, même si ce fut pour une commande du magazine " the Reader'sDigest " que Giono a réalisé un conte qui a fait le tour du monde et a réussi à éveiller quelques consciences ! Giono reste l'auteur d'un vrai chef d'oeuvre : " Que ma joie demeure " avant de se lancer dans son Hussard ( un virage que j'ai moins apprécié ).
L.C thématique d'avril 2022 : la nature dans tous ses états.
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