Jour de courage

Différent des autres.
Oui, Livio se sait différent depuis qu'adolescent il a été troublé par un jeune plombier venu colmater une fuite chez ses parents. Mais comment le vivre ? Comment le dire ? Livio a trouvé qui fait un exposé sur les autodafés pendant la période nazie. La bibliothèque brûlée d'un médecin juif-allemand militant de la cause homosexuelle, Magnus Hirschfeld, sera l'occasion de se révéler à ses camarades de classe.

Brigitte Giraud a choisi un sujet louable. On ne luttera jamais assez pour la tolérance à la différence, quelle qu'elle soit. Et les difficultés des jeunes gens à dévoiler leur orientation sexuelle à leur entourage, de même que les agressions dont sont régulièrement victimes les homosexuels justifient largement un militantisme de bon aloi. Seulement je me suis ennuyée ferme pendant cet exposé quelque peu laborieux. Truffé de phrases lourdes et de digressions inutiles un travail scolaire qui à mon avis mérite tout juste la moyenne. Dommage...

Challenge MULTI-DÉFIS 2020

Nous sommes dans une banlieue lyonnaise de 'classe moyenne', en Terminale ES (Eco-Socio). L'année scolaire touche à sa fin. Ce vendredi matin, Livio a une heure pour présenter son exposé en cours d'Histoire. Il a choisi le thème de la censure nazie et des autodafés. A ce titre, il évoque l'oeuvre de Magnus Hirschfeld (médecin juif et homosexuel), et la destruction en 1933 de ses textes sur la sexualité - textes à 'l'esprit non allemand' (sic).

Jeune Livio, je salue ton travail de recherche, tes idées, et ton courage.
Le sujet que tu as choisi était casse-gueule, il t'impliquait, et comme tes camarades ne semblent pas très ouverts ni curieux pour des lycéens de filière littéraire, tu as pris des risques en te dévoilant ainsi.
Ton exposé n'était pas toujours passionnant, tu as trop digressé, d'ailleurs la prof était aussi intéressée qu'inquiète ; certains élèves ont trouvé le temps long, perdu le fil par moments - moi aussi, parfois.
J'ai eu d'autant plus de mal à t'écouter que cette intervention publique ne te ressemble pas : « C'était étonnant de voir Livio dans ce rôle, lui qui était du genre silencieux. » Alors je n'y croyais pas vraiment.
Mais, jeune homme, tes questionnements et ta souffrance m'ont quand même émue, et j'ai mal compris que tes parents ne les aient pas perçus. Même si je sais que plus les difficultés sont proches, moins on est clairvoyant.

Lecture fastidieuse, voire ch!ante comme un exposé scolaire maladroit. Est-ce la force de ce texte, de nous rendre palpables le malaise de Livio, de Camille, de la prof, et l'ennui de certains élèves avachis ?
L'intention de l'auteur est louable, Br. Giraud soulève des questions importantes, surtout pour cet âge charnière - minorité indésirable à guérir/emprisonner/éliminer, homosexualité, liberté d'expression, intégration familiale & sociale, exil contraint : « Il se rendit compte en le disant que l'homosexualité était la seule minorité qui ne trouve pas forcément de réconfort auprès des siens. C'est la seule communauté qui se construit la plupart du temps hors de la famille. Et parfois contre. Tout le monde [dans la classe], ou presque, hochait la tête face à cette idée d'exil, tout le monde mesurait la violence d'être mis dehors, d'être chassé ou de devoir se chasser soi-même. »
Bref, le sujet est intéressant, rien à redire, mais le ton est pesant - volontairement ? comme la lourdeur qui précède un orage ?

De cette auteur, j'avais beaucoup aimé 'Marée noire', 'Nico', 'Une année étrangère', 'Un loup pour l'homme'.
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PS : encore des coquilles chez cet éditeur !
Flammarion serait mauvais élève en syntaxe ?

Dans un lycée de la banlieue lyonnaise, Livio, à travers un exposé en histoire sur l'un des premiers autodafés nazis, va avoir ce jour là, le courage de dévoiler son homosexualité.

Par le prisme de l'histoire de Magnus Hirschfeld, médecin juif allemand qui défendit les droits des homosexuels et l'égalité hommes-femmes, Livio, tout en allusions, se livrera sur un sujet qui le fait souffrir et qu'il n'ose avouer à ses parents, à son amie.

🎶;;"La différence...celle qui dérange...une préférence, un état d'âme une circonstance"🎶;;

Brigitte Giraud combat l'intolérance. C'est évidemment très louable.
Je respecte le travail de l'auteure quant au thème choisi, mêlant l'histoire sur les autodafés, mais je n'ai pas été sensible à l'atmosphère du récit ni au style. Assez déçue.

Parut lors de la rentrée littéraire de septembre 2019, Brigitte Géraud met en scène dans son "jour de courage" un étudiant de 17 ans qui fait un exposé en cours d'histoire sur les premiers autodafés nazis.
Afin de relater ce fait d'histoire, Livio, 17 ans va s'appuyer sur l'illustre Docteur Magnus Hirschfeld qui va créer en 1919 en Allemagne un institut scientifique et médical autour de la sexualité. Mais au delà de ces recherches, ce médecin est un fervent défenseur de l'égalité homme-femme et des droits des homosexuels.
Cet institut comprend une importante bibliothèque de 30 000 ouvrages sur le sujet ainsi que des photos.
C'est par ces documents et ses idées que Magnus Hirschfeld sera de plus en plus surveillé et condamnés par les nazis.
Mais par cet exposé ou il est sujet d'homosexualité, Livio s'en servira pour établir son coming out devant ses camarades de classe.
Dans cette société moderne où la cause des homosexuels est au coeur du débat politique, Brigitte Giraud choisit de nous faire un récit par un devoir d'un lycéen. L'idée est très intéressante et elle met en avant la difficulté par certain jeune à pouvoir vivre leur différence.
Pour ma part, ce livre partait bien mais peut-être un peu long sur le récit de l'exposé. Mais c'est une bonne réflexion sur des sujets de société qui ne sont pas d'aujourd'hui.
Une belle leçon d'humanité

J'ai bien aimé la structure du récit. Livio, élève de terminale, fait un exposé en cours d'histoire. Il fait découvrir à ses camarades de classe (et à moi aussi) l'existence de Magnus Hirschfeld, qui a lutté pour les droits des homosexuels dans les années 20 en Allemagne et il révèle son homosexualité, de manière indirecte. J'ai bien aimé le personnage de Camille, amoureuse de Livio. J'ai bien aimé la description des réactions des élèves en classe. J'ai moins aimé le style de narration.
Livre acheté au salon du livre LGBT à Metz.
Autrice intéressante, au vu de ce premier livre que je lis d'elle, qui mérite d'être découverte.
Appel aux membres de la communauté pour conseiller le suivant à lire.

J'ai beaucoup hésité sur la note...2,5 n'est pas une bonne note...Je me suis demandé si je notais mon ressenti ou si je notais l'oeuvre objectivement.
Habituellement, je ne me pose pas tant de questions...Peut être parce que je sais que je vais être injuste.
Mais Babelio, c'est avant tout un échange de points de vues subjectifs et personnels...D'où cette note très moyenne...
Je n'ai pas accroché, je me suis même ennuyée souvent. le personnage principal ne m'a pas émue. Cet exposé qui constitue l'essentiel du livre et qui est pretexte au coming out du jeune Livio ne m'a pas convaincue...
Et pourtant, j'ai lu un très beau texte.

Livio, jeune terminal de lycée, fait un exposé devant sa classe sur les autodafés perpétrés par les nazis. Il choisit comme autodafé celui des livres de la bibliothèque et des archives d'un médecin sexologue allemand Magnus Hirschfeld qui était pour les nazis la personnification de la dépravation (homosexualité, changement de sexe, problème sexuel de toutes sortes ). Par ce choix, Livio décide inconsciemment ou sciemment d'exposer aux yeux de ses camarades sa propre homosexualité.
J'ai découvert ce médecin allemand et sa vie mais je suis restée perplexe sur la démonstration du" coming out " de Livio et de sa volatilisation. Un livre que j'oublierais vite.

En terminal, Livio décide de faire un exposé sur les autodafés de la 2nde guerre mondiale. Mais en prenant Magnus Hirschfeld comme centre de sa démonstration, ce médecin juif allemand qui a milité pour le droit des homosexuels, c'est de sa propre homosexualité dont le jeune homme veut parler.

Ce roman est très court, 150 pages, et est constitué de l'exposé de Livio ainsi que des commentaires qu'il suscite dans la classe. J'ai trouvé très bien fait et réaliste la façon dont la prof et les autres élèves se comportent en entendant l'exposé, ça rappelle des souvenirs ! le sujet de l'exposé est très intéressant malgré les nombreuses digressions.

Petit bémol pour ma part, on sait depuis le début que Livio a disparu, mais la fin n'apporte pas vraiment de réponse. Il aurait peut-être été plus intéressant d'avoir deux parties bien distinctes : l'exposé, et ensuite la vie de Livio, le pourquoi du comment, de manière aussi à plus s'attacher aux personnages.

Mais un bon petit roman qui se lit vite et est très intéressant !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..

Je me suis ruée sur ce livre parce qu'avais été plus que très emballée par les précédents de l'autrice, mais là….. comment dire, un grand, très grand moment de solitude. Je me suis beaucoup ennuyée et c'est bien dommage.

Un sujet difficile mais ô combien important!
Livio, jeune lycéen lyonnais, présente un exposé concernant les autodafés des nazis pendant la seconde guerre mondiale et un personnage peu connu Magnus Hirschfeld, mèdecin qui lutta pour les droits des homosexuels entre autre. Cette présentation n'est pas anodine, car Livio veut profiter de cet exposé pour faire son "coming out"; cette confession va être difficile pour lui et son amie de coeur, Camille qui est follement amoureuse de lui et ne sais rien de ses préférences. le récit est très bien amené par l'auteur, qui propose deux histoires se répondant et faisant terriblement écho aux remous de notre époque.