Quand souffle le vent du nord

Emmy et Léo se rencontrent par un drôle de hasard sur internet. En effet, elle cherche à résilier un abonnement à un magazine et une faute de frappe dévie son mail chez Léo. S en suivront des échanges épistolaires, parfois à quelques jours ou semaines d intervalle.

Je me suis vraiment ennuyée. Les personnages m ont paru fades, et leur façon d écrire trop âgée. Je n arrivais pas à imaginer un Léo séduisant.

De plus, certains passages m ont paru malsains (alors que j adore paradoxalement cela dans les romans noirs) comme lorsqu Emmy pousse Léo à rencontrer sa meilleure amie.

Et puis cette valse de oui on se voit, non désolé je ne sais pas, mais oui, mais non je ne veux pas confronter le réel à la désillusion du réel.. bof, quoi. J avais l impression de lire Tchekov dont les soeurs veulent partir je ne sais plus où et n y vont jamais. C était lent, trop sage que pour être à mon sens de l amour ou de la passion. Trop conventionnel, trop plat. Je préfère des personnages plus fous, qui tranchent directement, qui savent ce qu'ils veulent, qui s activent, s aiment, se plantent peut être, mais qui agissent. A un moment cela semblait enfin décoller un peu… et puis non.

Et la fin m a vraiment terminée…

Je vais sans doute me faire des ennemi(e)s mais je n'ai pas du tout aimé ce roman épistolaire et je ne comprends pas du tout l'engouement des lecteurs pour celui-ci!
Il s'agit d'un banal échange de mail entre un homme et une femme. C'est plat et creux!
Les personnages m'ont agacé et je ne les ai pas trouvé attachant. Ils se cherchent puis se querelle sans arrêt, du coup le roman tourne en rond...
Je crois avoir tout dit et un conseil : passez votre chemin!

En ouvrant sa boîte mail, Leo tombe sur un message qui ne lui est pas destiné, une résiliation de contrat envoyée par une femme.
Quelques temps plus tard, il reçoit à nouveau par accident un mail de cette même personne. S'ensuit une correspondance 100% virtuelle.

Si au début je trouvais leurs échanges amusants, ils ont vite fini par tourner en rond. D'ailleurs, je doute que dans la vraie vie des adultes s'écriraient de manière aussi...allez, disons-le franchement, stupide. La faute, principalement, à Emmi qui agit et écrit non pas comme une femme de 34 ans mais une gamine de 14. Toujours sur la défensive, à fleur de peau, impulsive, A ECRIRE EN MAJUSCULES QUAND ELLE EST ENERVEE et très arrogante.

350 pages de "je t'aime moi non plus", de contradictions, de changements d'avis et de "puisque c'est comme ça je ne t'écris plus, beuuuuuh". Assez pathétique en somme...

Aucune surprise dans l'écriture et c'est bien dommage car l'idée de départ était bonne !

Quand souffle le vent du nord est un roman épistolaire original et tendre. Une histoire vite lue et ... oubliée. Ceci dit, elle s'ancre parfaitement avec l'actualité, au jour où la plupart des communications transitent via le web. Seulement voilà, cette histoire "d'amour" m'a agacé. Les personnages m'ont énervé, presque frustré. Je ne trouvais pas cela très cohérent. Les liens se sont créer trop rapidement, trop facilement et pourtant durant tout le roman ils s'heurtent à un mur, celui de la "vrai" rencontre. Pour moi, il y avait peut-être un manque de réalisme. En tout cas, je n'ai pas envie de retrouver Léo ou Emmi dans un deuxième livre, les voir s'entendre, se fâcher, s'entendre de nouveau et se fâcher etc, etc… Ce genre de livre n'est pas fait pour moi, mais de la part de Daniel Glattauer, c'était une bonne idée à aborder.

Lui sort d'une rupture. Elle se dit épanouie dans sa vie d'épouse et de mère. Alors pourquoi vont-ils entretenir cette correspondance par mail pendant tous ces mois, échange épistolaire du 20e siècle commencé par hasard, par une lettre en trop dans une adresse mail ? Que vont-ils en retirer ? Pourquoi ce besoin de se provoquer, de s'épancher, de se jalouser, de se tester, de se séduire, de se rejeter ? Où cette histoire va-t-elle les mener ? Quel impact sur leur entourage ?

Je n'ai pas été réceptive à ce roman épistolaire. Emmi m'a agacée avec ses atermoiements, sa jalousie mal placée, ses contradictions, sa façon d'affirmer son bonheur tout en s'accrochant à l'image idéalisée qu'elle a de son correspondant. Elle m'apparaît stéréotypée, presque caricaturale. Elle ne parle que d'elle, ne s'intéresse qu'à l'image qu'il peut avoir d'elle, image physique plus que psychologique. Je n'ai pas pu m'empêcher de me rappeler que cette histoire est écrite par un homme. du coup il donne le beau rôle à Léo : plus intelligent, plus mature, plus stable, plus poète, plus réaliste. En deux mots : grand seigneur. La morale ne serait-elle pas que la routine tue l'amour, qu'il faut entretenir une forme de mystère pour maintenir la passion vivante ?

Bref, une déception qui ne me donne pas envie de lire la suite.

Malgré tout ravie de cette lecture commune avec @MaggyM dans le cadre du Challenge Sait Valentin / Coeur d'artichaut

Je me suis laissé tenter par cette lecture suite à une critique que j'ai lu sur un blog (je ne sais plus quel blog, oups !).
J'avais besoin d'une lecture simple, rapide et pas prise de tête. Cela ne t'arrives pas ?
Mais j'avais l'appréhension que ce soit niais ! Pas du tout.
Comme le dit le résumé, Emma va demander une résiliation pour un abonnement à un magazine et des échanges vont s'établir avec un certain Léo. Quoi ? on ne parle pas aux étrangers ? (c'était ma petite conscience..)
Une correspondance va s'installer. de découverte en découverte ils vont apprendre à connaître ce que l'autre veut bien dire ou donner. de Emma va devenir Emmi, petite modification du prénom que j'ai trouvé importante.
Une magie opère dans les échanges, une dépendance, une complicité...
Le mari va trouver les échanges et va avoir une réaction à laquelle je ne m'attendais pas.
A travers l'écriture ils se découvrent et arrivent même à mettre un physique sur la personne, l'âge sans s'être vu.
Cette histoire, va t'elle devenir une histoire d'amour ou d'une grande amitié ? Va falloir lire le livre !!!

Lien : http://masatgiera.blogspot.f..

Franchement, ce roman ne m'a pas emballée. Critique dithyrambique et succès au box office, certes. Mais ça ne m'a pas touchée, ni surprise. L'idée de départ est pourtant bonne, cette erreur de destinataire qui permet d'initier la correspondance entre ces deux personnes qui n'auraient jamais du communiquer en principe. le problème, c'est qu'on se lasse vite du principe. Et comme c'est là que réside l'originalité de l'ouvrage et non pas dans son propos qui se contente de revisiter les questionnements classiques qui se posent à un homme et une femme qui entament une relation, c'est un vrai problème. Ceci dit, tant mieux pour l'auteur s'il a trouvé un large public, il a au moins le mérite d'une idée originale poussée jusqu'au bout.
Lien : http://motspourmots.over-blo..

Tout commence par un simple mail de résiliation, envoyé au mauvais destinataire… Un mail anodin, suivi d'une réponse, puis d'une autre et finalement commence une longue correspondance entre deux parfaits étrangers que rien n'aurait dû réunir… Emmi a 32 ans, elle est mariée et belle-mère de deux enfants. Elle revendique son bonheur conjugal sans fausses notes. Léo a 34 ans, il est professeur et se remet difficilement d'une peine de coeur. Ensemble, ils vont créer un havre de paix virtuel, une parenthèse à leur quotidien. Mais peu à peu, cette bulle protectrice va prendre de l'ampleur, jusqu'à devenir essentielle, vitale pour chacun d'eux, au détriment de leur « vraie vie »…

Autant le dire tout de suite, malgré les bons avis autour de ce roman, je n'ai pas du tout été conquise. Au contraire, le sentiment qu'il me reste après avoir refermé mon livre tient plus de la déception et de l'agacement que du plaisir… Pourtant, le jeu par la séduction de l'esprit commençait bien et permettait à chacun de se dévoiler avec franchise et piquant, ce qui donnait des échanges rythmés et enlevés. Néanmoins, j'ai été profondément agacée par le personnage d'Emmi, par sa jalousie, ses scènes inutiles, révélatrices de son égoïsme et de son ego démesuré, par son besoin de tout compliquer... Je n'ai pas réussi à m'attacher à elle, ce qui a fini par gâter ma lecture. Tout devient répétitif et donc lassant : dépendance, obsession, crises de jalousie, de colère puis repentance… le refus de rencontrer ce compagnon idéalisé pour ne pas briser la magie des conversations à coeur ouvert, finit par se heurter à un mur. Au bout du compte, cette relation virtuelle en vient à tourner en rond et se révèle assez vaine… Néanmoins, j'ai apprécié la forme de ce roman épistolaire moderne. L'idée de départ était sympathique et je suis simplement déçue d'être passée à côté…

Pourquoi ai-je mis deux étoiles au lieu d'une ? Parce que, à deux ou trois reprises, les propos piquants d'Emma m'ont amusée. Mais globalement, ce livre et sa suite, ‘'La septième vague'', sont décevants. C'est long et l'histoire est d'une banalité affligeante. C'est une histoire qui tourne en rond pendant 638 pages (livre1 + livre 2).
Pourquoi suis-je allée au bout des deux livres ? Parce qu'il est très rare que j'abandonne un livre avant de l'avoir terminé et, aussi et surtout, parce que j'avais lu beaucoup de critiques dithyrambiques : il me tardait de découvrir pourquoi tant de lecteurs encensaient ces livres... et je n'ai rien découvert qui mérite de l'intérêt.
‘'Très banal'' : voilà ce que j'ai pensé en tournant la dernière page et en regrettant d'avoir perdu autant de temps.

Avec 318 critiques, je pense qu'il est inutile de faire un résumé du livre. D'autres s'en sont probablement chargé avant moi!!!

Je vais donc directement passé à mon avis...
Emmi et Léo, Léo et Emmi, deux inconnus que tout semble séparer. Pourtant dans leur 'solitude' ils vont s'entendre. Ai-je aimé ce livre? Je ne sais pas. J'ai apprécié les jeux de mots, les tournures de phrases. Leurs mails m'ont souvent fait rire, parfois énervé (surtout ceux d'Emmi). Léo reste le plus sympathique des deux. Il est honnête, franc, il ne joue pas. Emmi est un personnage plus complexe. Elle est probablement belle, et elle le sait. Elle doit avoir beaucoup de succès dans la vraie vie et ne doit pas laisser les autres indifférents. C'est pour ça qu'elle a du mal à laisser Léo l'ignorer physiquement. En même temps, quand il lui propose de se rencontrer, elle refuse. Elle est 'marié et heureuse' mais vit séparément dans la même maison avec son mari. Elle reproche souvent à Léo d'avoir une vision faussée du mariage... Dans ce cas, j'ai la même vision faussée que Léo!! Peut-être est-ce elle qui ne sait pas ce qu'est un vrai mariage, une vraie vie de famille...

Au fil des pages, leur relation se tisse, une relation qui ne les mène nul part, puisque l'étape suivante serait de se rencontrer, d'être amis dans la réalité. et ça, ils le refusent tous les deux. Donc je suppose que ce sera le récit de 'la septième vague'. Je ne pense pas le lire, sauf si quelqu'un trouve un argument en béton!!! Je suis satisfaite de la fin telle qu'elle est. Je ne voulais PAS qu'ils se voient, leur relation virtuelle me plait davantage. Ne peut-on pas être charmé sans coucher? (car c'est un des thèmes récurents de leurs mails quand même, même s'ils le nient tous les deux).