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3,75

sur 1856 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Oeuvre phare et mère du romantisme européen, Les souffrances du jeune Werther décrit les errements amoureux d'un jeune homme qui, incapable de souffrir plus longtemps que celle qui l'aime puisse le rejeter, met fin à ses jours : voilà toute la violence de l'amour.
Werther a rencontré Charlotte lors d'un bal. Elle est promise à un fonctionnaire de l'Empire, et ainsi dès le début l'amour parait impossible. Une première fois, Werther part mais il ne peut que revenir vers Charlotte, qui semble même se laisser attirer par lui. Mais, de nouveau, elle lui échappe.
Le succès de Werther fut européen, influençant considérablement la littérature européenne du 19ème siècle, notamment dans l'exaltation du sentiment amoureux.
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Retour de lecture de « Les souffrances du jeune Werther » de Goethe.
Ce récit, écrit en 1774, raconte les sentiments du jeune Werther, oisif, amoureux éconduit de Charlotte.
Dans la première partie il est question de sa rencontre, du bal. Il découvre ensuite qu'elle est fiancée à un autre et sombre peu à peu dans le désespoir, vers une fin tragique.
Ce livre est le premier roman de Goethe, fondateur du romantisme allemand (« Sturm und Drang »).
C'est le récit d'une passion, du grec pathos, signifiant souffrance et supplice.
On se croirait dans des tableaux de Caspar David Friedrich (né en 1774, date de parution du livre), chef de file de la peinture romantique allemande du XIXe.
Les états d'âme, les sentiments, la souffrance de Werther sont analysés avec finesse, poésie et lyrisme.
C'est aussi l'histoire d'une époque, avec ses classes sociales, les pauvres gens, les bourgeois et l'aristocratie.
J'ai moyennement apprécié ce roman, si ce n'est en le remettant dans son contexte historique, avec la visite de la maison de Goethe et du Musée Städel à Francfort (ou se trouve notamment « Mountains in the Rising Fog » de Caspar David Friedrich).

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Goethe n'est pas un auteur qui m'attire beaucoup. Il aura fallu le challenge solidaire "Des classiques contre l'illettrisme" pour me décider à me pencher sur Les souffrances du jeune Werther. Rien que le titre vend du rêve. On sent bien qu'il est paru avant l'invention du marketing !
Tout ce que je savais, c'est que ce roman est considéré comme un des chefs-d'oeuvre du romantisme même s'il est paru bien avant la naissance de ce courant littéraire. Et c'est vrai qu'on y trouve les grandes caractéristiques de ce style littéraire : la fascination sentimentale pour la nature, l'accent mis sur les sentiments... C'en est presque caricatural. D'autres Babelionautes ont souligné le côté très excessif des réactions du personnage principal qui verse des torrents de larmes à la seule évocation de sa bien-aimée. Je trouve que ces aspects, s'ils caractérisent l'oeuvre, la datent aussi et font qu'elle ne résonne plus trop à notre époque.
Les autres personnages ne sont pas beaucoup plus vraisemblables. Que dire d'Albert, par exemple, qui n'a pas l'air de s'offenser (au moins au début) de voir Werther se jeter aux pieds de sa fiancée.
J'aurais tendance à considérer que Les souffrances du jeune Werther est un chef-d'oeuvre "patrimonial". Son principal intérêt repose sur la manière dont il a marqué son époque et l'histoire de la littérature mais il n'a pas ce qui fait que certains "chefs-d'oeuvre" parlent encore aux lecteurs d'aujourd'hui.
Cela dit, même si, en lisant ce roman, j'étais parfois lassée par ce romantisme guimauve et absurde, j'étais aussi frappée, parfois, par la justesse avec laquelle l'auteur exprimait des vérités toutes simples, évidentes mais comme s'il était le premier à avoir su mettre des mots dessus.
Par exemple, ce trait sur l'esprit et le coeur :
"En outre, il apprécie mes talents et mon esprit plus que mon coeur, la seule chose dont je suis fier, et qui seule est la source de tout, de toute force, de toute félicité, de toute misère. Ah ! ce que je sais, chacun peut le savoir…. Mon coeur est à moi seul."

En résumé : un chef-d'oeuvre qui sent un peu la naphtaline, dont l'intérêt est surtout historique mais dont l'histoire exagérée jusqu'à l'absurde ne m'a pas vraiment touchée. Goethe est cependant un grand écrivain dans sa capacité à pouvoir mettre des mots sur ce qu'on pense sans jamais avoir réussi à l'exprimer.

Challenge Solidaire "Des classiques contre l'illettrisme" 2019
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En 1771, Werther, récemment installé dans une petite ville dans laquelle il ne connaît que peu de monde, rencontre Charlotte. Il tombe immédiatement amoureux de la jeune femme, pourtant promise à Albert, son fiancé.

Un classique du romantisme épistolaire. Même à l'âge adulte, il demeure un certain emballement à observer les souffrances de cette âme romantique, confrontée à la réalité du monde et aux cruautés de la société.

A lire à Wetzlar.
Lien : https://lucioleetfeufollet.c..
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Les souffrances du jeune Werther constitue un classique mythique de la passion impossible écrit par l'un des précurseurs du romantisme, j'ai nommé Goethe. Cela fait quelques temps maintenant que je me suis plongée dans ce récit épistolaire. J'ai plutôt bien apprécié. J'ai trouvé l'écriture très belle et très poétique. Certains passages sont magnifiques, comme par exemple celui-ci : " Je me trouve très bien ici, la sollitude de ces célestes campagnes est un baume pour mon coeur dont les frissons s'apaisent à la douce chaleur de cette saison où tout renaît. " Je le relirais presque uniquement pour rédécouvrir la beauté de ces phrases. J'ai en revanche été dérangée par tout ce romantisme exacerbé qui semble se moquer de lui-même.
Il est presque plus intéressant que l'histoire elle-même de prendre conscience des répercussions monumentales de cette oeuvre qui avait un succès fou à l'époque. La mode vestimentaire était par exemple calquée sur les personnages principaux, Werther et Charlotte. le pouvoir de l'oeuvre allait si loin qu'il fallut que Goethe se défende des accusations d'apologie au suicide, suite à l'augmentation du nombres de morts en Europe après la publication de son récit. Certains voyaient en effet en Werther une partie d'eux-même et légitimaient la mort comme seule issue possible à leur déception sentimentale, prennant exemple sur le personnage principal. Des exemplaires du livre ont même été retrouvés à côté des morts. Certains d'entre eux portaient le costume de Werther. C'est dingue (et effrayant aussi) Un passage en tout cas incontournable pour tous les adeptes du romantisme.









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Première oeuvre de ce grand auteur allemand que je découvre et agréable surprise.

Dans ce court roman épistolaire, nous suivons les mésaventures du jeune Werther, un artiste qui tombe éperdument amoureux d'une femme déjà promise à un autre homme.

L'écriture de Goethe est magnifique et accessible, les descriptions de la nature et des sentiments humains sont justes et délicates, les personnages charismatiques et attachants.
L'oeuvre se situe clairement dans le mouvement pré-romantique, il y est surtout question d'intériorité, d'impressions.
J'ai été un peu déçue par le manque d'originalité de l'intrigue mais bouleversée par la détresse du personnage principal et la fin de l'histoire.
L'auteur dépeint la dépression et l'ambivalence des sentiments humains avec finesse et précision.

Un classique intemporel, à la portée universelle.
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Lorsqu'on est devant son clavier pour écrire son ressenti sur un classique aussi célèbre, qui est considéré comme précurseur du courant littéraire romantique, on se sent un peu petit. Hélas, je n'ai pas totalement aimé cette histoire, ce qui rend cette tâche encore plus difficile.
Ce livre est composé essentiellement de lettres que Werther adresse à son ami. Il y livre ses états d'âme, ses sentiments et tout ce qui l'affecte de manière très intime. le sujet principal de sa correspondance est la passion violente qu'il éprouve pour Charlotte, déjà promise à un autre homme.
Mais, qu'est-ce que ce personnage m'a agacé ! Je le trouve trop exalté, trop passionné et capricieux. Il s'enflamme pour des détails insignifiants, il est rempli de sentiments excessifs qu'il n'arrive pas à contrôler et qui le conduiront à sa perte. Vous me rétorquerez que ce sont des élans de jeunesse, des étourderies d'adolescent ! Mais son imagination fertile, sa sensibilité exacerbée deviennent un handicap et le nuisent, au point de le plonger dans une détresse psychologique qui le détruit à petit feu.
Là où Goethe a réussi un tour de maître est de nous retracer avec autant de réalisme et de proximité les états d'âme et névroses du personnage principal. Mais c'est écrit dans un style d'écriture très soutenu et lyrique qui peut être étouffant et lassant.
Je pense que Goethe ne fait pas une apologie du suicide : au contraire, sa description du caractère de Werther montre à quel point ce type d'attitude est néfaste, à quel point il faut rester mesuré et sobre comme Albert et ne pas laisser son coeur guider ses faits et gestes à tort et à travers comme Werther le fait.
Ce fut quand même une découverte intéressante mais pas un coup de coeur. Je recommande ce livre aux amoureux de classiques, aux lecteurs aguerris qui n'ont pas peur d'affronter un style d'écriture ampoulé et légèrement vieillot !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Ah mourir par amour... Il n'est pas facile d'aimer une femme mariée et fidèle.
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Il est toujours délicat de lire tardivement un classique de la littérature. Après en avoir entendu tant de bien, on reste d'être déçu. C'est un peu le cas avec ce célébrissime roman épistolaire de Goethe. J'aurais peut-être plus apprécié ce livre si je l'avais plus jeunes, à un âge où les lamentations du jeune Werther m'auraient semblé plus proches de mes préoccupations de l'époque. Bien sûr, le mal d'amour et de vivre n'a pas d'âge, mais la façon dont l'exprime Werther dans ses lettres est celle d'une jeunesse enflammée dans laquelle je ne me reconnais plus vraiment.

Malgré tout, je comprends l'importance que ce roman a dans la littérature allemande, et dans l'histoire de la littérature en général. Ce jeune héros bourgeois qui s'affranchit du carcan de la société de l'époque et, crime ultime, choisit le suicide comme dernier échappatoire à son chagrin d'amour, a certainement choqué à l'époque de la publication de cette oeuvre. Aujourd'hui, un tel récit serait sans doute reçu avec un brin de condescendance, mais il faut évidemment juger les oeuvres dans leur contexte historique, ce que je tente de faire.
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EN allemand, s'il vous plait... une approche plus linguistique que littéraire par conséquent mais assez de compréhension tout de même pour comprendre qu'au travers de Werther, c'est toute une quête de vie, d'amour, de confiance et de souffrance aussi. Un livre qui date de 1774 et qu'il faut resituer dans son contexte. On nage en plein romantisme, c'est certain.
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