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< Ce vendredi là serait peut-être un jour funeste. Peut-être pas, après tout. >

Un homme en fuite se réfugie dans un groupe de bandits. Forcément ce qui devait arriver arriva : il va se retrouver impliqué dans des opérations illégales...

Ce roman a des relents de théâtre de l'absurde avec des personnages qui n'arrivent pas à communiquer tout en parlant bien trop, d'autres qui ne savent pas où ils vont tout en y allant. du pathos et de la folie : un peu à la Beckett finalement.

L'ambiance du roman est très sombre et très glauque. Tout le monde est enchevêtré dans les évènements. Il pourra carrément plaire à un.e fada de romans noirs.

Bon même si je n'ai pas su apprécier ce roman à sa juste valeur, le titre tombait teeeeellement bien que je me suis lancée après pas mal de mois / années (?) dans ma PAL.

Que pensez-vous des vendredi 13 ? Êtes-vous superstitieux ?
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Dans les rues glaciales de Philadelphie, un homme se cache. Que fuit-il ? d'où vient-il ? Nous ne le savons pas ... Dans sa course effrénée, au détour d'une ruelle, il est témoin d'un meurtre. Rapidement retrouvé par les auteurs, une bande de malfrats patibulaires, il est retenu otage dans une planque, une vieille maison décrépite dans laquelle on passe le temps entre deux casses en jouant aux cartes. Commence alors un huis clos étouffant dans lequel la tension monte peu à peu.

Selon @francksinatra, un ami babeliote, Goodis raconte l'histoire "de types comme vous et moi qui se retrouvent dans une panade noire et doivent faire preuve de courage et d'intelligence pour s'en sortir". Cette description correspond à merveille au présent roman qui m'a vraiment emballé par son ambiance, ses dialogues et son dénouement. Un très grand auteur de roman noir dont je continuerai la découverte.
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L'essentiel de ce polar consiste en un improbable huis-clos entre sept personnages dans une maison de Philadelphie. Un fugitif tente de se faire accepter dans une bande de voleurs en leur faisant croire qu'il est lui-même un voyou. Il séduit les deux femmes de la bande et baratine le chef de celle-ci qui accepte de l'associer à un braquage, lequel finira mal pour tout le monde.
Le bouquin date de 1954 et a été traduit et publié l'année suivante dans la Série noire. Des personnages inégalement campés, peu d'action, beaucoup de dialogues. Et c'est là que le bât blesse : l'argot des années cinquante est daté, voire désuet. Il dessert le récit. À noter cependant qu'une traduction révisée a été publiée en 2016.
David Goodis a été porté à l'écran à onze reprises, dont sept par des réalisateurs français parmi lesquels Verneuil, Truffaut ou Beineix. Vendredi 13 a été adapté en 1972 par Sébastien Japrisot et René Clément, qui en ont fait La Course du lièvre à travers les champs, avec Jean-Louis Trintignant et Robert Ryan dans les rôles principaux. Curieusement la mention du roman de Goodis n'apparaît qu'au fin fonds du générique de ce film remarquable. Les cinéastes ont pourtant conservé le thème de l'intrus qui tente de se faire admettre dans un groupe, certains dialogues et des scènes entières - ainsi la séquence de la fourchette plantée dans l'avant-bras de Mattone. Japrisot et Clément ont eu l'habileté d'étoffer les personnages de Charley et Hart (Froggy), de déplacer l'action dans une île du Saint-Laurent particulièrement cinégénique et de construire un arrière-plan solide et dramatique. Comme quoi d'un polar moyen on peut tirer un bon film.
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Un polar qui a de bons passages mais ne fait pas partie des tops du genre.L'histoire est classique et bien racontée mais ne recele pas ce petit plus qui fait les grands livres.A noter que ce livre ne correspondcpas du tout au film d'horreur vendredi 13 ,nous sommes ici sur une tout autre histoire.
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Un polar qui PEZE....
Sans doute l'aurais-je appelé VENDREDI 13.
Vous voulez connaitre la suite,,
Sans être intelligent vous vous sentez un peu moins con qu'une huitre ?

C'EST QUOI UN BON POLAR ?
Réponse : je sais pas si je lis pas de polar...
Je lis que DAVID GOODIS ! MEC
Je fais pas partie du beau dans tout ce batiment-ciment
mais plutot de la BRUTE UN PEU BETE...

Parce que je m'identifie à lui...
Comme à la douceur acariâtre de la nuit
COmme moi, comme nous, ces personnages ont toute la poisse du monde à Dolly ou on court tous après ce fameux dollar.

La nuit n'est que la moitié du rêve,
L'autre est ,, CAUCHEMAR.
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Un huit clos où tentent de cohabiter 4 bonshommes et 2 femmes, le temps de préparer un gros coup le vendredi 13. Des dialogues et échangent nets, propres et précis. Pas de fioritures dans son écriture et son histoire. du pur Goodis
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Godis signe ici SON roman noir, pour ne pas dire LE roman noir. Forcément tout ce qui peut arriver de pire arrive..Et nous, lecteurs, sommes entraînés dans ce livre qui arpente les petites rue de Philadelphie. On attend le dénouement avec impatience et anxiété.. Si les personnages sont de simples voyous, ils sont très attachants... Ces personnages essayent de s'en sortir bien que bon à rien... Guider par l'amour, Hart, le héros va-t-il s'en sortir?
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Paru en 1955, « Vendredi 13 » est classé dans le genre « romans noirs ». L'auteur, David Goodis, est passé à la célébrité avec « Tirez pas sur le pianiste » que François Truffaut a adapté au cinéma. Dans « Vendredi 13 », David Goodis plonge le lecteur dans un univers clos à la hiérarchie et au code de conduite établis : un groupe de malfrats. Dans Philadelphie, par une glaciale nuit d'hiver, Hart fuit la police et se trouve mêlé à un affrontement entre gangsters. Dans l'espoir de sauver sa peau, il entre dans un gang. le roman expose la confrontation de Hart avec les gangsters. le groupe a sa hiérarchie, ses règles de conduite sont respectées et la place des deux femmes est établie. le lecteur assiste à une pièce de théâtre : les dialogues installent la décomposition du groupe. Les parties de poker sont à l'image des luttes de pouvoir, le bluff, les non-dits suggèrent que les voyous anticipent et connaissent le jeu de l'autre. le gang vit de paroles, sa mise en action se solde par un fiasco « suicidaire ». Les professionnels sont des amateurs et les durs se révèlent des êtres fragiles. « Vendredi 13 » n'est pas un roman policier classique. Les dialogues permettent d'assister à la déstabilisation d'une micro société. Ici, l'action est secondaire et annihile le gang. Un roman noir à découvrir.



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Un peu un ovni ce livre... Auteur des années 50. Un mec débarque dans un repaire de gangsters. J'ai cru que j'allais accrocher à certains moments, que ça allait "démarrer" et en fait, non 😐
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Hart accusé d'un meurtre erre dans les rues de Philadelphie.
Mêlé à une rixe dont il ressort indemne
il est adopté par une bande de gangsters qui le testent sur un gros coup.
Dans ce huit clos noir et poissard
tout est dans l'ambiance et dans le style.
Pas facile pour Hart, le nouveau venu,
de se faire une place dans la bande
où il doit apprendre les codes et mettre la main à la pâte,
quitte à se brûler les doigts... dans la chaudière.
Pourtant Hart, décontracté, cynique, séducteur, a la gueule de l'emploi
et se tient sur ses gardes, prêt à se servir des poings,
à l'écart du moindre faux pas...
Heureusement pour lui, il connaît un peu les règles de l'art
mais sera-t-il à la hauteur ce vendredi 13 ?
Ce roman noir plonge dans le monde fermé des petites frappes, des truands où les mâles à la mine patibulaire fleurent bon les crapules à l'ancienne et où la gente féminine ne fait pas dans la dentelle.
Hart y fait un peu figure de vilain petit canard...
La traduction revisitée de Laurent Guillaume est de loin la meilleure.
Vendredi 13, de la bonne poisse !
Oldies but.. Goodis.
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