L'Epée de vérité, tome 3 : Le sang de la déchirure

J'étais pas pour lire ce livre à la base, venant de finir le 2 qui ma pris pas mal de temps à lire, je voulais changer d'histoire, puis, je me suis dis allons-y il est assez petit puis j'avais pas réellement envie de quitter les personnages.
Le problème c'est que ce livre m'a pris beaucoup de temps à lire, l'histoire n'est pas intéressante, les personnages sont tous séparés, kahlan est seule, zedd aussi, Richard aussi etc..
Les chapitres sont long, et ce que j'aime dans cette saga c'est quand les personnages sont ensembles, clairement ce tome, c'est juste une gestion d' un empire, il n'y a ni début ni fin, on pourrait presque passer outre ce tome.
Enfin bref pour moi l'histoire commence uniquement vers les 70% du livre, mais clairement ce tome n'est pas intéressant du tout, on s'accroche à l'histoire uniquement car on ne veut pas abandonné les personnages, à voir si le tome 4 remonte la saga dans mon estime.

Encore une fois je me suis laissée happer par les aventures de Richard et Kahlan. de nombreux rebondissements, de la bravoure et de l'honneur, évidemment une fidélité sans faille et un amour inconditionnel entre les deux protagonistes, voilà les ingrédients de ce troisième tome. A voir si je tiendrais sur l'intégrale...

Attention : spoiler. Il s'agit plus de notes de lecture que d'un avis.
Après avoir vaincu Darkhen Rahl ils affrontent un nouvel ennemi, Jagang, celui qui marche dans les rêves. Ce dernier domine les Soeurs de l'obscurité ainsi que Tobias, le commandant du Sang de la Déchirure, en les visitant et les torturant dans leur sommeil. Il arrive encore de nombreuses aventures à nos héros, et toujours pas de retrouvailles en vue...
Après avoir réveillé la Sliph, Richard parvient à traverser l'ancien monde en un temps record, juste à temps pour libérer les Soeurs de la lumière, Kahlan et Adie avant la disparition du palais des Prophètes. Mais ce faisant, il permet aux mriswiths d'envahir Ayindril. de son côté, Verna, devenue Dame Abbesse, a échappé à ses geôlières et a réussi à délivrer Warren, le nouveau prophète. Ensemble ils partent mettre en sûreté les soeurs de la lumière qui ont échappé à Jagang.
L'ouvrage se termine par une bataille finale grandiose en Ayindril, où Richard, seul contre une horde de mriswiths, doit son unique salut à Gratch son ami le Garn. Et nous laissons Zedd affublé d'un Rada Han (qu'il peut retirer à sa guise) en compagnie d'Annalina l'ancienne Dame Abbesse, alors qu'ils sont à la recherche de Nathan...

Bon. Je dois dire que j'ai laaaaaaaaaaargement préféré ce tome aux deux premiers. A croire qu'il a fallu deux bouquins de 700 pages pour que l'histoire démarre vraiment. En fait, je trouve que l'auteur est ici beaucoup plus efficace que dans le dernier tome (il y a peu de péripéties inutiles qui ne font pas avancer l'histoire, principale critique du tome 2), et on se laisse transporter par le récit. Je vois enfin une suite possible à l'histoire, même si les critiques du tome 4 m'ont un peu refroidi dans mon élan, parce qu'il a l'air un peu comme le tome 2. A voir.
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Un nouveau danger vient perturber les plans de Richard et de Kahlan, qui n'ont toujours pas eu l'occasion de se revoir. du coup, ce récit est toujours dans l'action plus que dans la romance, ce qui me va tout à fait. Les différents protagonistes que l'on ne découvre que très partiellement pour les principaux, se révèlent coriaces. Les rebondissements et les surprises sont nombreuses et inattendues. Bref, toute les ingrédients sont présents pour que la mayonnaise prenne.
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En bref : Un tome dans la lignée des précédents. Il offre en cela une fantasy abordable et tournée sur la morale. Les personnages évoluent indépendamment jusqu'à ce qu'un ensemble se dégage peu à peu, nous offrant alors un déluge de péripéties bien prenantes. Goodkind a un joli don pour malmener ses personnages et les mettre dans des situations inextricables. Il faut dire que ceux-ci sont plus qu'enthousiastes pour se jeter dans ces guêpiers, parfois au mépris de la plus élémentaire réflexion. Richard en particulier mériterait la palme du boulet de l'année. Il reste cependant attachant, avec son mélange de naïveté, franc-parler et bonté.
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Cette série est comme le bon vin, elle se bonifie avec le temps ^^

Le sang de la déchirure manque de relief et ne s'emballe qu'à la toute fin et c'est bien dommage. Pour le reste, le style de Terry Goodkind n'a pas évolué et reste toujours assez mauvais en dépit de bonnes idées. Par exemple, jouer sur l'ignorance des personnages sur des événements dont le lecteur est au courant. Malheureusement, certaines révélations sont mal acheminées et les personnages sont toujours aussi insupportablement mièvres.

Ayant aimé les deux précédents romans, j'ai été déçu par celui-ci. Son style d'écriture n'évolue pas et il reste dans le même registre. L'intrigue est posée mais les rebondissement reste les même que les précédents romans et se voit largement avant quelle n'apparaissent. La trame de l'histoire se fond sur les 3/4 du bouquin et au final la conclusion arrive sur les dernières dizaines de pages ce qui laisse un arrière goût a celui ci.

Pour moi, ce tome est le meilleur, malgré quelques passages un peu longuet. Il y a beaucoup plus d'humour et une bonne dose d'action, et Zedd est époustouflant !

Ce tome comporte moins d'action et plus de politique. Une fois terminé, j'étais mi figue mi raisin. Mais j'ai pris du plaisir à le lire. J'ai bien aimé le personnage de Lunetta.