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EAN : 9782352946007
408 pages
Bragelonne (28/09/2012)
3.59/5   80 notes
Résumé :
Alex vient de fêter ses vingt-sept ans, et d’hériter d’un immense domaine. La vie devrait être belle, mais il y a une ombre au tableau : au même âge, sa mère a perdu la tête. Et si c’était son tour ? Cet anniversaire, son nom, la superbe femme à qui il vient de sauver la vie, tout fait maintenant de lui une cible. Il se retrouve plongé dans un chaos d’intrigues et de violence extrême, qui semble mener à une fin des plus sinistres.
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Publié en 2009 en langue originale, puis disponible trois ans plus tard en langue française, La loi des neuf n'aura guère fait parler de lui et pour cause… un petit coup d'oeil jeté sur les critiques précédentes en dit déjà très long (et confirme l'impression laissée par une quatrième de couverture trop bavarde). Il faudra avoir attendu jusqu'à la parution de Dans les ténèbres pour avoir une impression moins mauvaise de ce roman (et encore… avec beaucoup d'indulgence).

Celui-ci-ci aura bien du mal à trouver son public. Les nouveaux venus dans l'univers de Goodking découvriront un ouvrage de fantastique urbain… remis au goût de jour avec un effort fait par l'auteur pour tenter de concilier deux mondes (le nôtre contemporain, bien que très romancé) et celui qu'il a imaginé pour sa saga de l'épée de vérité. Hélas le roman en lui-même est assez faible et divulgâche l'essentiel de sa geste…

Donc cela nous ramène à un lectorat déjà conquis. Les adeptes de l'auteur trouveront ici quelque chose de neuf, d'un peu plus original que d'habitude et qui se laisse lire avec plaisir. Les presque cinq cent pages se lisent avec le sourire aux lèvres même si…

Même si tout cela a un air de déjà vu à quelques variantes près (notons au passage le personnage du grand-père remis au goût du jour, il n'y a plus qu'à imagine Liam Neeson dans le rôle, fous rires garantis), tout cela reste prévisible ? Cousu de fil blanc ? Fort heureusement il faudra compter avec quelques péripéties, plus au moins capilotractés… (mention spéciale à la petite amie sortie de nulle part et à l'asile).

Les personnages sont attachants, mais sans plus… Les allers-retours de la nouvelle inquisitrice permettent de créer un vernis de mystère hélas trop fin pour donner envie d'en savoir davantage. le protagoniste est original (un jeune homme approchant de la trentaine ce qui change de l'adolescent habituel). Hélas, le côté marginal laisse trop rapidement la place à un côté baroudeur, trop utile pour être crédible.

L'histoire est prenante et n'est pas sans faire penser à Stephen King mais son déroulé n'est guère homogène. le rythme est très aléatoire avec des temps morts assez nombreux au début. le dénouement n'étonnera pas. de nombreuses questions restent sans réponse, d'autres sont rapidement expédiées, les facilités ne manquent pas.

Les prises de position politiques achèveront de lasser les lecteurs moins à l'aise avec l'auteur et complèteront le tableau bien connu. Notons au passage la justification du droit à l'autodéfense. Quelle originalité !

Moins pire que ce que l'aurait pu attendre, ce roman est à réserver aux adaptes de la série. Une belle manière d'en finir avec la série, en notant au passage l'effort fourni pour tenter de justifier un univers nouveau… qui a tout intérêt à s'arrêter ici.
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Goodkind se met à l'urban fantasy, c'est bien là la seule nouveauté...

En changeant de genre, l'auteur n'en profite pas pour se renouveler, bien au contraire et se repose une fois encore sur ses acquis.
Pour, à la fois et c'est ambigüe, le plaisir et le malheur de ses lecteurs ce nouveau roman se base sur le cycle de l'épée de vérité mais l'ensemble à tout de même un sale arrière goût de réchauffé...

"On prend les mêmes et on recommence" aurait pu faire un titre acceptable, tout du moins bien plus honnête !
Le personnage central Alexandre Rahl (et oui) tombe sur une étrange jeune femme venue d'un autre monde : Jax Amnell (oui oui aussi), parce qu'il est désigné par une prophétie (encore) qui le désigne comme le sauveur de son monde où un affreux tyran (là au moins il a trouvé un nouveau nom) menace d'éradiquer toute magie (là moi aussi je me suis étouffée).
Il y a tout de même un bel exploit dans ce roman, Goodkind arrive à condenser sa propre saga de 12 à 1 seul volume... On regretterait presque d'avoir du en digérer autant sur la saga précédente (et surtout les 5 derniers), il aurait pu avertir qu'il fournirait un résumé pour les plus feignants d'entre nous !
Question subsidiaire : peut-on parler de plagiat quand il s'agit du même auteur ?

On se retrouve donc le nez plongé dans une intrigue connue d'avance, le sentiment en sus d'être un peu le dindon de la farce... Je vous passe les incohérences qu'entrainent inévitablement ce mode "condensé" mais sachez que vous ne serez pas épargné.

Reste, et s'en est d'autant plus dommage, que mis à part les défauts qu'on lui connait bien (longueur de certaines réflexions, répétitions à outrance, ficelles un peu grosses...) son écriture s'adapte plus que bien au monde réel et moderne ! Un effort minime sur l'intrigue aurait suffi à faire de ce roman un vrai renouvellement pour Goodkind et le plaisir de ses lecteurs.
Seulement voilà, il a fallu rattacher ce nouvel opus à la saga à laquelle il doit son nom (dans quel intérêt au juste ? on se le demande...) et dont il va finir prisonnier si il poursuit ainsi.
En tout état de cause ce lien est bien trop mal amené, bien mal exploité et le résultat est décevant.

Je ne vous parlerai pas des personnages et de l'intrigue, comme c'est du copié collé de la saga précédemment citée le niveau et le même.
Ce n'est donc pas "mauvais" et un lecteur qui n'aurait jamais lu une ligne de Goodkind prendrait sûrement plaisir à lire ce roman...

Quant à moi je pense en avoir terminé avec cet auteur, c'est la fameuse goutte d'eau comme on dit !
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Ce roman se situe à notre époque, ce qui en fait donc ce qu'on appelle de l'urban fantasy.

Un jeune artiste Alex Rahl sauve une mystérieuse jeune femme habillée tout en noir des griffes d'assassins. On apprend vite qu'elle se nomme Jax Amnell. Certes, on est à notre époque, les assassins vont par 2 et non par 3 et la robe est noire et non blanche, mais cela sent furieusement la reprise du premier tome de l'Epée de Vérité et avoir repris les mêmes noms pour les personnes principaux ne fait qu'accentuer cette impression.

Le roman se situe quelques centaines d'années après la fin du cycle de l'Epée de Vérité, notre monde étant le monde sans magie et Jax venant du monde de Richard.

Cette impression de déjà-vu va continuer tout le long du roman. Terry Goodkind a repris en gros la trame du cycle pour la compresser en un roman. Malgré tout, il y a des longueurs et souvent le rythme mollit.
J'ai été très déçu par ce livre. Quand on a déjà lu tout le cycle, les évènements sont attendus, les ficelles paraissent trop grosses et même la fin était totalement prévisible bien à l'avance.

Le précèdent volume, La machine à présages, laissait deviner une suite, mais visiblement elle n'est pas encore au rendez-vous.

J'avoue que je n'ai lu ce tome que parce qu'on me l'a offert, j'attendrais que Terry Goodkind produise à nouveau un tome du niveau des premiers tomes de l'Epée de Vérité, pour revenir à cet auteur.
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Un excellent roman qui, bien que ne faisant pas partie de L'Épée de Vérité, est un petit bijou qui ravira les fans de ladite série.
En effet, cette histoire en réalité "complète" à merveille la série.
En somme, elle se place du côté des "exilés" du tome 11, nous faisant découvrir le monde sans magie dans lequel Richard a envoyé tous ceux qui avaient juré la disparition de la magie. Et l'on découvre qu'il s'agit... de notre monde et que l'histoire se déroule à notre époque.
Alexandre Rahl (Alex) et Jax Amnel pourraient donc passer pour les lointains descendants (plus de mille ans après les événements du tome 11) de Kahlan et Richard.
Ils font d'ailleurs merveilleusement écho à leurs incroyables prédécesseurs. Tout dans leur histoire et leur comportement les rappelle... leur rencontre fortuite d'abord, puis leur amour fusionnel, et aussi leur vitalité, leur dextérité, leur intelligence... et aussi leur aptitude à attirer les ennuis.
Pour information : ce roman est paru (aux US) en 2009 et le tome 11 de l'Epée de Vérité est paru (toujours aux US) en 2007. Donc il n'est pas illogique de penser que Goodkind l'a un peu considéré lui-même, sinon comme une suite, du moins comme un complément au tome 11.
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Drôle de sentiment à l'issue de la lecture de cet opus de Terry Goodkind. Même si l'action se déroule dans notre époque contemporaine, le reste fait lamentablement penser à l'ensemble du cycle de l'épée de vérité. Et cette "continuité" fait justement la force et la faiblesse de l'ouvrage.
Force tout d'abord parce que l'on perçoit une certaine cohérence avec la fin du Tome 11. L'auteur a imaginé que le monde issu de l'exil des "trous dans le monde" pouvait être le notre et qu'il pouvait encore avoir un lien avec un monde de magie qu'est celui de Richard et Kalhan, même si bien des années ont passées depuis leur époque.
Force, parce que les noms, les lieux, et les situations rappellent bien des épisodes du cycle. Les clins d'oeil sont permanents, à tel point qu'un non initié, sans prendre plaisir à la lecture ou ne rien saisir à l'histoire, perdra la saveur de telles références.
Force enfin, parce que le parallèle entre un monde magique et un monde "normal" est très bien amené et laisse presque songeur sur la perspective de la réalité d'une telle supposition.

Néanmoins, si l'on prend plaisir à retrouver sinon l'ambiance, du moins l'âme de l'épée de vérité, on retrouve les faiblesses apparues au fil des opus, et celui-ci étant l'oeuvre du même auteur, on y retrouve certains de ses travers.
Si les parallèles entre les situations et les personnages sont plaisantes, la similitude des noms de famille entre autre laisse apercevoir plus que des ficelles, mais de grosses cordes à noeuds.. du coup, on voit les choses plus ou moins arriver.
De même, l'auteur a toujours la même tendance à se répéter et insister sur des détails insignifiants. Cela allonge certes la longueur du volume, mais n'apporte rien à l'intrigue. Volume imprimé d'ailleurs assez gros ce qui rend son prix un peu artificiel.
A l'inverse, certaines situations se débloquent de manière un peu inexpliquée ce qui, même si on est dans une histoire un peu extraordinaire, rend les choses un peu moins crédibles, d'autant que le contexte contemporain se veut réaliste.

En définitive, un livre plaisant à lire malgré ses défaut et un élément quoi qu'on en pense de l'univers créé par Goodkind.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
01 octobre 2012
Les réécritures à peine déguisées d’un ouvrage précédent donnant un roman qui ne sait pas sur quel « pied » danser, très peu pour moi.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
[Par où tout commence...]

Alex jeta un coup d’œil à l'unique personne qui attendait avec lui sur le terre-plein. Plongé dans ses pensées, il n'avait jusque-là pas remarqué la femme qui se tenait devant lui, légèrement sur sa droite. A dire vrai, il ne se souvenait même pas de l'avoir vue arriver.
Dans l'air mordant, il eut le sentiment d'apercevoir un peu de buée qui montait de sous ses bras...
Ne voyant pas le visage de l'inconnue, il n'aurait su dire si elle avait conscience qu'une camionnette fonçait sur eux. Mais comment aurait-elle pu ne pas entendre le moteur Diesel qui vrombissait comme le réacteur d'un avion ?
Certain que le bolide ne redresserait pas sa trajectoire et percuterait la passante, Alex la saisit par le bras et la tira en arrière avec lui.
Dans un crissement de pneus, la camionnette blanche grimpa sur le terre-plein et...
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Alex s'assit au bord du lit.
- Que dis-tu quand les choses vont mal? "Par les esprits du bien"?
- Oui, ça m'arrive quand un désastre se profile.
Alex appuya les coudes sur ses genoux et se prit la tête à deux mains.
- Par les esprits du bien, ils veulent le portail pour faire entrer des armes de contrebande dans le monde de Jax.
- Une idée pour les en empêcher?
- Oui, prévenir les douanes...
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Incapable de retenir ses larmes, Alex embrassa Jax avec le désespoir de ceux qui savent que rien n'est jamais acquis.
Un baiser qu'il aurait aimé voir durer jusqu'à la fin des temps.
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Le jeune homme se demanda s'il devenait paranoïaque. Puis il se souvint que même les paranos pouvaient avoir des ennemis.
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- L'histoire, oui... Tout a commencé quand une femme superbe a fait irruption dans ma vie...
Hal ne put s'empêcher de rire.
- Ce n'est pas comme ça que commencent toutes les histoires?
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