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sur 2174 notes
C'est l'éternelle histoire de l'innocent aux mains pleines, ou comment Richard Cypher, garde forestier aux idées simples et carrées, devient « à l'insu de son plein gré » le sauveur de son monde.
Un rôle peu enviable quand on voit par où est passé ce jeune homme. Il s'en est tellement pris plein la figure que je ne sais pas par où commencer : les affres de l'amour ; le doute, la peur, et la naïveté mise à rude épreuve ; le danger et la mort qui rôde ; la puissante magie qui altère la réalité ; la perversité des ennemis, les ruses alambiquées des alliés ; les amis qui font défauts et ceux qui tombent au champs d'honneur ; la souffrance physique poussée à son paroxysme, au point d'en perdre la raison ; le goût amer de la défaite dans la bouche, et l'espoir qui renaît quand se lève le matin…
J'ai dévoré cet énorme pavé. J'ai adoré cette histoire abracadabrante, haletante, et pleine de ces rebondissements inattendus qui nous font reculer le moment de fermer le livre.
Les personnages sont bien campés. Richard Cypher, bien sûr ! tour à tour fragile, indécis, et plus dur que le roc… Kahlan, belle à se damner, et qui cache tant de secrets. le truculent Zedd, sorcier de premier ordre, et véritable ventre sur patte. La petite et touchante Rachel avec sa poupée qui dit oui, qui dit non. Darkhen Rahl, au corps aussi beau et parfait que son esprit est pervers et tordu. Quant aux Mord Sith, c'est bien simple, je n'aimerais pas en voir débouler une au coin de ma rue.
Fichtre et foutre ! comme dirait l'impayable Zedd. Quel récit ! On rit, on souffre, on gémit, on s'impatiente, on voudrait lire plus vite pour savoir… Il n'y a que la forêt, immense, profonde, inquiétante, pour être indifférente aux destins des hommes…
Et qu'est-ce qui finit par triompher à la toute fin ? Je vous le demande ! L'amouuuuur bien sûr…
Quant aux méchants, ils ne sont jamais tout à fait vaincus dans ce genre de livre. Ils restent tapis dans l'ombre, prêts à ressurgir toutes griffes dehors quand on les attend le moins. Et ils vont ressurgir, à coups sûrs…
L'épée de vérité ! Combien de tomes ?
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Je n'ai pas été convaincue par ce livre, je vous explique pourquoi (revue plus complète sur le blog).

- Par une journée normale, un homme normal se balade dans la forêt, quand tout à coup une belle jeune femme apparaît au détour d'un buisson.
Bien sûr, elle est en détresse, poursuivie par des méchants, et l'homme normal décide tout naturellement de tout faire pour protéger cette belle inconnue. Belle inconnue dont il tombe irrémédiablement amoureux au premier coup d'oeil, bien sûr.
Tout cela est très cliché, et j'ai bien conscience que ce genre de schéma peut se retrouver dans beaucoup de bons livres. Mais j'ai trouvé qu'ici, c'était un peu gros.

-J'ai explosé de rire quand au détour d'un chapitre, l'un des protagonistes a annoncé que la menace qu'ils auraient à combattre s'appellait... Darken. Vraiment ? Un méchant qui, pour montrer qu'il est méchant, s'appelle Dark(obscurité)en. MAIS il n'a pas les cheveux et les yeux noirs, c'est déjà ça.

- Richard Cypher, c'est un bon gars, bien que je ne trouve absolument pas crédible en tant que héros. Honnêtement, je me suis demandé comment il arrivait à échapper à toutes les emmerdes qu'il a pu avoir dans le livre.
Richard est un garde-forestier, et pas un putain de gardien de la frontière comme un personnage secondaire qui est badass (Chase) ! D'où son maniement de l'épée et son art au combat lui vient ?
Pour moi, il n'est crédible qu'après avoir opéré un vrai travail sur lui-même, comme dans les derniers chapitres.

- Les quatuors, les garns, les chiens à coeur, les soldats, la magie, la frontière, le monde des morts, les sous-fifres, Darken Rahl (sérieusement ??)... Richard rencontre t tellement d'ennemis, qui s'évanouissent si vite après avoir été battus, qu'à force, je n'arrivais plus à craindre pour la "vie" de mes personnages. Les péripéties s'enchaînent pratiquement à chaque chapitre. Ils s'en sortent toujours, parce qu'il était écrit dans une prophétie que Richard allait résoudre tous les problèmes. du coup, j'ai eu l'impression que quoi qu'il arrivait, Richard s'en sortirait.

- le cliché de l'amour maudit:
C'est un cliché que j'ai de plus en plus de mal à supporter. On SAIT que la belle va finir avec le héros. Et là, ça m'a d'autant plus irritée, que je n'ai pas réussi à éprouver la moindre empathie pour Kahlan avant qu'elle explique enfin les tenants et aboutissants de son pouvoir à Richard. Avant cette révélation, je suis désolée, mais je ne peux pas comprendre pourquoi elle souffre tant de ne pouvoir faire un bisou à son dulciné. L'explication arrive bien trop tard, et j'ai eu le temps de m'énerver sur des scènes d'amour impossible que je ne comprenais pas, tout comme Richard.
Du coup, l'amour "maudit" qu'ils éprouvent l'un pour l'autre ne m'a absolument pas touchée.

- le problème du style:
Alors, je l'ai lu en français, parce que oui, j'aime aussi lire des livres en français entre deux classiques anglais que je lis pour les cours. Sur mon livre, on peut voir que c'est Jean-Claude Mallé qui a traduit. Je ne sais donc pas si c'est Terry le responsable de ce style, mais c'est triste.
Sans détour je compare facilement aux écritures simplistes des romans pour ados qui prennent les ados pour des idiots.
"Le regard de la femme, moins intense, desserra son emprise sur lui. Dans ses prunelles, il lut une chose qui l'attirait plus que tout. L'intelligence ! Oui, l'intelligence brûlait dans ses yeux et dans tout son corps, glorieuse figure de proue de son intégrité. Pour la première fois de la matinée, Richard se sentit en sécurité."
Je ne sais pas si c'est moi, parce que j'ai pris l'habitude de styles plus alambiqués, mais je trouve ça un peu à ras des pâquerettes.
Mais ça reste à l'appréciation de chacun je pense.


- Je n'ai pas non plus jeté ce livre par la fenêtre parce que je dois quand même reconnaître qu'il y a des idées, des passages et des personnages qui sont bons, que j'aime énormément. Mais ce ne sont pas les personnages principaux qui vous l'aurez compris, m'ont laissée de marbre.

- Darken Rahl: malgré un rôle plutôt mineur, j'ai aimé sa façon de pratiquer la magie. Darken éventre des enfants pour le plaisir des petits et des grands.
- Denna: la Mord Sith justifie à elle seule la lecture de ce premier tome. C'est un personnage complexe, aussi dangereuse que fragile, à la fois victime et bourreau. C'est elle qui provoque une véritable évolution dans la personnalité de Richard.
Pour moi, c'est elle qui en fait un héros, un gars qui va vraiment pouvoir sauver le monde. Denna, c'est LE personnage de ce tome, et je le pense vraiment. J'ai trouvé les Mord Sith fascinantes, attachantes, leur univers et leurs doctrines sont nouveaux pour moi. Je n'avais jamais vu ça ailleurs. Et j'aime.
- La Princesse Violette, personnage de pure méchanceté, jouissive comme un Joffrey Baratheon.
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Complètement conquise par ce tome 1.


L'épée de vérité de par sa construction était une lecture parfaite pour la novice en fantasy que je suis.

On rencontre d'abord Richard Cypher un garde forestier tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Richard découvre que son père a été assassiné de manière atroce. Il décide de mener sa propre enquête et sur ces entrefaites sauve une jeune femme d'un terrible danger. Celle ci est venue chercher de l'aide pour sauver les contrées du milieu de la menace d'un être abject.

Richard se voit investi d'une quête en devenant le sourcier. Comme il ne connaît rien à la magie et aux créatures qui habitent dans la contrée du milieu, cela permet au lecteur de découvrir ce monde en même temps que lui. Chose que j'ai bien appréciée car je n'aime pas être noyée sous les informations.

Tout y est: quête, bestiaire incroyable (les garns, les horribles chiens à coeur), combats, magie, sorciers. Un pur régal.

J'ai bien aimé la plume de Terry Goodking même si j'ai eu un passage à vide au début du roman quand Richard entreprend son voyage. J'ai trouvé que c'était long. Mais j'ai vraiment bien fait de persévérer car j'ai adoré.

Les personnages sont très bien construits. Richard bien sûr est génial. le héros pas parfait, qui ne gagne pas tout le temps. Zedd le sorcier montre son nez dès qu'il entend une casserole ! Rachel, Brophy, le dragon, le peuple d'Adobe (c'est pile à ce moment que je me suis mise à dévorer les pages)...

Il y a des passages grandioses, hyper émouvants, des actions spectaculaires. Des méchants vraiment méchants dont une méchante pas plus haute que 3 pommes. de l'humour et aussi de l'amour. Ca ajoute vraiment un plus à l'histoire.

C'est parfois violent mais pas trop finalement.

Quelques révélations à la fin qui me donnent envie de me jeter sur le tome 2.



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Sorcier, magie noire, royaume des morts, princesse, palais, fée, sorcières et épées font partie du champ lexical du genre.
Ajoutez-ici, sourcier, inquisitrice et Mord Sith pour sublimer le girl power pourtant pas à l'affiche au début des années 2000. Ah si, y avait Angela M!

Richard a une mission: empêcher le très méchant Darken Rahl (assez original comme nom de vilain...) de s'emparer des 3 boîtes d'Orden, pièces maitresses du pouvoir absolu sur le vivant.

Le début, bien qu'assez entraînant, ne surprendra pas le lecteur assujetti aux sucres rapides du caramel beurre salé. Mais il a l'avantage de présenter sans précipitation les personnages et surtout d'enchâsser subtilement les parties de l'intrigue façon puzzle.

La géographie et les personnages se découvrent pas à pas. Ce cheminement est bienveillant, sans récits multiples que je réprouve de plus en plus, forestier, avec ses parfums de sève de pin, mais aussi ses prédateurs au-delà des frontières, sinon ce ne serait pas l'aventure.

Pourtant, le quidam lâchera la cuillère collante quand des scènes surviendront avec des trèèès méchants avec lesquels le dévoué Richard se trouvera confronté.

Le bonus vient de ces scènes inattendues, exceptionnellement longues et en dehors du récit principal, qui apportent du vilain à moudre et donnent le piquant salutaire à l'ensemble.

J'ai trouvé cet univers sordide mais solide. Et le scénario, avant de ronfler, s'avère rebondissant .

Terry Goodking: quatre étoiles et une moitié coupée par l'épée de Vérité.
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Le premier tome de la saga est dans ma bibliothèque depuis un petit moment maintenant. J'avoue que c'est en partie dû au fait que c'est un sacré pavé. J'avais découvert les romans grâce à la série télévisée que j'avais beaucoup aimé. Mais ayant eu des déceptions à la lecture d'adaptation de séries TV, j'hésitais encore plus. Et puis, j'ai fini par me lancer et j'ai vraiment beaucoup aimé ce premier tome.

J'ai d'abord été étonnée par le fait que la série comptant deux saisons n'avait qu'effleurée la saga. C'est une bonne chose car je me dis que j'ai encore énormément à découvrir et que je ne me suis pas autant « spoilée » que cela. J'ai de plus tout de suite accroché au style de l'auteur. Malgré la longueur de ce premier tome, je n'ai pas vu les pages défiler. C'est fluide, prenant, avec un lot d'action et de découvertes qui fait qu'on ne s'ennuie pas une seconde. J'ai vraiment apprécié découvrir les trois mondes, ainsi que les créatures imaginées par l'auteur. Les personnages sont aussi une petite merveille. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu une oeuvre de fantaisie de la sorte et cela fait vraiment plaisir.

L'histoire en elle-même n'a pas été une grande surprise pour moi, mais cela ne m'a pas dérangée pour autant. le parcours de Richard est loin d'être une partie de plaisir, mais à aucun moment, notre héros ne défaille. Il n'est pas « héroïque » tout au long et j'ai réellement apprécié cette « humanité ». Je déteste la perfection chez un personnage principal. On le voit donc évoluer et découvrir tout un monde qui lui est inconnu. Sa mission semble dès le départ impossible et pourtant on grade espoir et on s'émerveille bien souvent. Il y a pourtant des passages que je n'ai pas apprécié. L'inhumanité de Darken Rhal derrière sa façade grotesque de gentillesse, le passage chez les Mord Sith et le plus angoissant : celui de la grotte à la fin… J'en garde encore des frissons rien que d'y penser. Mais en un sens, pour moi, c'est une bonne chose, car si un auteur peut arriver à me faire ressentir de très mauvaises impressions ou sentiments quand il le faut, c'est qu'il a réussi son pari.

Il y a par contre quelque chose que m'a un peu chagrinée. Une sorte de mysoginisme. Seuls les hommes semblent avoir le plus de puissance, de force et quand les femmes en ont, c'est au prix d'un grand sacrifice : torture, viol, interdiction d'aimer… Pour le reste, nous sommes dans un univers médiéval et c'est exactement l'idée que je peux m'en faire, donc même si je ne cautionne pas, je peux « comprendre ». Mais ce besoin de faire souffrir des femmes… Bref !

Les personnages maintenant. J'ai déjà un peu parlé de Richard, il est pour moi un héros comme je les aime et je l'ai trouvé parfait dans ce tome. Kahlan est aussi un personnage fort et que j'ai tout de suite apprécié. La relation qu'elle entretient avec Richard fait aussi tout le charme du roman. Zedd apporte sa touche d'humour décalé, qui fait du bien et relâche la pression quasi permanente dans le récit. Chase n'est pas en reste même si on ne le voit pas beaucoup au final. Ecarlate, la dragonne et Brophy, le loup, sont deux personnages « non-humains » que j'ai beaucoup aimé aussi. J'apprécie toujours dans les romans de fantaisie que des créatures imaginaires aient une place dans le récit.

Vous vous en doutez donc, ce fût une lecture passionnante et qui m'a beaucoup plu. J'espère que les autres tomes sauront autant me charmer car je compte bien poursuivre avec les quatorze autres tomes.
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Ce livre m'avait été donné par la mère de mon ex car son compagnon ne voulait pas le garder. Il a été bien vite enterré dans ma pal du fait de son épaisseur conséquente. L'occasion s'est présentée de le découvrir en audio, j'ai donc sauté dessus, d'autant plus que la chaîne a également mis le tome 2 en ligne. J'espère apprécier l'univers de cet auteur, dont la série compte 15 tomes (encore une série longue…).

Comme d'habitude, je ne me souvenais plus du résumé. Dès le départ, j'ai trouvé l'histoire étrange avec des faux airs du Seigneur des Anneaux avec, en prime, un coup de foudre au premier regard. Je suis peut-être un peu dure mais le personnage principal, Richards, voit une belle jeune femme en difficulté dans la forêt. Il court l'aider à ses risques et périls et ensuite, il l'amène partout avec lui en la nommant son amie… Pourtant, il ne connaît rien d'elle et on lui découvre un frère aîné imbu de lui-même, qui m'a été antipathique aussitôt. Les échanges entre les personnages sont assez curieux, comme des cheveux sur la soupe, on dirait qu'ils ont été mis là pour donner un style aux personnages. Et que dire des descriptions à tout bout de champs… Je comprend mieux pourquoi ce tome compte 1000p. Entre 2 séries de 15 tomes, je lui préfère encore L'épouvanteur qui a un univers qui lui est propre et non emprunté à un autre auteur (« Terres du Milieu », …). Pour une saga pareille, je la trouve un peu simpliste mais en même temps, trop bourrative pour que ça soit digeste… Je n'ai jamais réussi à lire le Seigneur des Anneaux alors cette saga… Je connais néanmoins les films pour avoir l'histoire générale de cette trilogie. En 3h d'écoute, qui équivaut à une centaine de pages, mon cerveau finissait par battre la campagne tant je m'ennuyais avec cette histoire. Il ne se passe pas grand-chose mais par contre, on nous gave de détails qui me paraissent inutiles au vu de la grosseur du tome et de la saga. Ça aurait pu nous être expliqué au fur et à mesure des aventures de Richards, le garde forestier.

Comme vous l'aurez compris, ce premier tome a été un fiasco pour moi. En même temps, je ne m'étais jamais intéressée à cette série avant qu'on me donne celui-ci. J'aime l'univers de Tolkien mais pas au point de lire un copier/coller pour enfants. Je vous conseille néanmoins de découvrir cette série pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, ça me fait une série de moins à finir.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Ce livre, je le recommande à tous ceux qui veulent se lancer dans le fantasy. C'est le premier ouvrage du type que j'ai lu et il m'a incité à en lire d'autres.
Il est à la fois un classique du genre et un novateur.
Un incontournable !!

A priori l'histoire est un archiclassique du genre "héroïc-fantasy". Un gamin tout gentil tout minions face à une quête insoluble, des secrets en masse, un destin lié au monde qui l'entoure, un amour impossible, un mentor amusant, bref vous voyez le tableau. On a même frisé le "Luke, je suis ton père !".

Pourtant, malgré le manque d'originalité on s'attache rapidement au personnages et à l'intrigue. D'autant que les révélations donnent envie de continuer. le style d'écriture est fluide et la mayonnaise prend.

La cuisine passe d'autant plus facilement qu'il y a de la nouveauté.
A savoir des choses peu bucoliques : viols, tortures, massacres, meurtres et le tout super bien détaillé.
A ne pas conseillé aux gamins, donc. Pourtant dans le récit sa passe facilement et donne un côté un plus adulte.

Ce qui bien aussi c'est qu'à la fin du tome 1 il y a une grosse révélation qui enclenche tous les autres titres.
Mais on peut tout à fait s'arrêter là. Si si je vous assure, pas de regrets si sa ne vous enchante pas.

Comme je le disais en intro : à lire pour les néophyles. Mais ensuite je leur conseille plutôt de passer à autre chose. Genre le Trône de fer ou l'Assassin royal.
Oui, parce que le reste de la saga est "réservée" à ceux qui comme moi ont vraiment accroché. Et encore, il faut être motivé.

Les remarques qui suivent expliquent cette précaution mais elles ne s'appliquent pas au premier tome.
Certains tomes sont génialissimes (le 1, le 3, le 5 le 8), d'autres trop longs à démarrer (le 2 et le 4) , et certains franchement tout juste passables (le 6 et le 7).
L'auteur aime trop nous faire passer des messages du genre "je suis pour la peine de mort", "il faut abattre son ennemi sinon c'est lui qui le ferra". Et bien sûr le tout arrangé à la mode fantasy.
Certaines histoires se répètent trop souvent (les pleurnicheries consécutives lors de multiples séparations, des tortures trop régulières surtout sur la même personne) et certains personnages sont franchement crispants (pour les derniers tomes).
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Richard Cypher sauve une inconnue, Kahlan, d'un quator venu d'au-delà des frontières. A partir de ce moment, sa vie va se trouver complètement changée. Avec l'aide de Zedd le magicien, vieil ami de Richard, les deux jeunes gens vont devoir empêcher Darken Rahl de dominer le monde. Afin de mieux lutter contre leurs ennemis, Richard est intronisé Sourcier et porte l'Epée de Vérité.



"La Première Leçon du Sorcier" est le premier tome d'une saga de fantasy qui commence sur les chapeaux de roue!
Le suspense est magnifiquement maîtrisé par l'auteur qui parvient presque à épuiser son lecteur, vu la tension de la plupart des chapitres. Chaque fois, les héros semblent se retrouver dans des situations invraisemblables et on a plus d'une fois l'impression qu'ils ne surviveront pas, que Darken Rahl va gagner la partie.
Et malgré cette tension, on n'a qu'une envie: continuer la lecture, le plus vite possible, afin de connaitre la fin de l'histoire et le destin de chacun.

Ce premier tome réunit également tous les éléments qui font le succès de la fantasy: des héros attachants, une lutte entre le Bien et le Mal, des "méchants" odieux, un Sorcier, une belle jeune femme et un jeune homme amoureux l'un de l'autre. Mais au-delà de tous ces stéréotypes, l'histoire est néanmoins très profonde: ainsi, les malheurs des héros semblent être là pour nous rappeler que nous pouvons tous repousser nos limites et lutter pour une cause que l'on croit juste.
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Richard Cypher, un garde forestier, est au centre d'un complot visant à détruire le monde tel qui le connaît. Il se retrouve là bien malgré lui. Il va devenir un Sourcier, son destin est de sauver le monde et ce même si il doit y rester.
Pour corser son aventure, il tombe amoureux de son guide, Khalan, amour impossible car cette dernière n'a pas le droit à l'amour.

Géantissime. Je cherchais une autre saga (en attente de la suite du trône de fer) et je suis tombée un peu par hasard sur l'Epée de Vérité. A vrai dire cela faisait des années qu'il était dans ma bibliothèque.
J'ai vite rattrapé ma lacune littéraire. J'ai adoré partager les aventures de Richard et Kahlan. J'attribue une mention spéciale à Zed, le Sorcier, glouton comme moi.
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Ce livre est paradoxal : pas assez bien écrit à mon goût mais quand même prenant.

La lecture de la première page amena une moue dubitative de ma part : qu'est-ce que c'est que cette histoire de fantasy où un héros se nomme Richard Cypher, ce n'est vraiment pas propice a transporter mon imagination dans un monde magique (et son frère se nomme Michael, l'horreur). Une phrase de cette même première page me fit tiquer  : "il passa la main dans ses cheveux, tandis que les affres du désespoir s'emparait de lui..." je cite de mémoire, mais c'est vraiment le genre.
Et pourtant ! Ce livre je l'ai dévoré en quelques jours (plus de milles pages dans la version poche), et j'ai oublié le style un peu classique (pour ne pas dire gnangnan) au profit du scénario. Car oui il y a un vrai souffle de fantasy qui vous pousse à lire. L'introduction est simple, Richard sauve la belle Kahlan (voilà un nom qui m'inspire plus) poursuivie par d'horribles mercenaires qui en veulent à sa vie et à partir de cet instant commence une course permanente. Un homme monstrueux veut mettre la main sur tout les royaumes et seul un grand sorcier et le "sourcier de vérité" ont une chance de l'arrêter. Richard quitte le monde qu'il avait toujours connu et découvre que la magie existe bel et bien.
Le héros, qui passe d'abord pour un forestier naïf, se révèle plein de ressources. Au départ l'auteur se place comme omniscient et nous révèle les pensées de son héros, puis il omet habilement de nous les livrer en se concentrant sur l'action et les autres personnages (surtout Kahlan). Cela permet un renversement de la situation grâce à une scène clé ou nous découvrons grâce au dialogue entre les personnages les fines cogitations de Richard. Ce procédé est repris à plusieurs reprises, ce qui permet à chaque fois une surprise et des rebondissements.
Même si cette rapide description peut donner l'impression que l'histoire est très manichéenne, de nombreuses réflexions philosophiques émaillent le texte. Ainsi le sorcier de l'histoire ne cesse d'expliquer que faire le mal (tuer par exemple), même pour une cause "juste" engendre de la souffrance. D'autre part, il insiste sur le fait que chacun est persuadé d'être du côté de la "juste cause", les ennemis sont toujours des gens convaincus du bien fondé de leur guerre. Cela ne facilite pas la tache du héros et on est bien loin du manichéisme. La "première leçon du sorcier" dont il est question est particulièrement édifiante : "les gens sont stupides". Cela implique pour les sorciers la possibilités de les duper très facilement. Mais surtout chacun est concerné et un grand sorcier ne doit pas se laisser convaincre de ce qui apparaît comme la réalité seulement parce que c'est là son souhait ou sa crainte. le héros profite bien de la leçon.

Je dois dire que j'ai été bien attrapé quand j'ai découvert dans la grande scène finale, une référence directe à la manie du héros de passer la main dans ses cheveux. La phrase que j'avais trouvé ridicule dans l'incipit boucle l'histoire et est un élément déterminant pour que le lecteur comprenne la ruse du héros !
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