L'épée de vérité, tome 1 : La première leçon du sorcier

J'avais eu le premier tome en gagnant un concours dans un magazine. Cependant, je ne l'ai pas lu avant très longtemps. En feuilletant, je me suis dit "un truc copié sur le Seigneur des Anneaux !". Et en le lisant, surprise : un livre excellent ! Une histoire originale, pleine de magie, d'aventures, d'amour. Même si au fil des tomes, il s'est trouvé que la philosophie de l'auteur diverge parfois de la mienne (sur la violence qu'il dit parfois nécessaire, ou encore d'autres idées, très capitalistes), l'Epée de Vérité m'a souvent donné à réfléchir. Même si le thème de la souffrance est omniprésent (l'auteur est sadique avec ses héros !!!), on se laisse transporter par l'histoire ! Les personnages sont très intéressants, le suspens est au rendez-vous.
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J'ai choisis ce livre sur les conseils de la bibliothécaire. Je piochais les livres précédents dans la section jeunesse, j'en avais fais le tour et je voulais un livre plus "adulte". Elle m'a présenté celui-là. Je lis vite fait le synopsis. Ça me tente bien. Allons-y. Un peu sceptique par la critique en première de couverture : « Ce roman va tout balayer sur son passage, comme le firent ceux de Tolkien dans les années 60. » Un de plus, me suis-je dis...

Je peux dire dès les premières pages si un livre va me plaire ou pas. Quelques fois, ma première impression est fausse, mais très rarement. Sur ce livre-là, j'ai eu du mal à finir les deux premiers chapitres. C'est pour dire. J'ai continué le livre jusqu'à la fin mais laborieusement. Essayons d'étayer mes propos.

L'histoire est assez simple. Un jeune homme, Richard, rencontre une belle inconnue et la sauve des griffes de méchants. S'ensuit une aventure où Richard, se découvre être l'Elu et, à l'aide de ses compagnons, sauvera le monde, et sa Belle.

Pour commencer, voyons les points positifs. Malheureusement, je n'en trouve pas beaucoup. Des chapitres assez courts (une dizaine de pages) en font une lecture assez aisée. de plus, l'histoire suit le héros, principalement. Ce qui fait qu'on ne se perd pas dans les aventures de chacun... C'est également un point négatif, sur lequel je reviendrais plus tard.

Les points négatifs sont prédominants. Ils empêchent d'apprécier le livre, dont l'idée de base aurait pu être mieux exploitée. La lecture de ce livre me donne une impression de déjà-réchauffé. le gentil qui vit à l'écart du monde qui l'entoure et qui se découvre sauveur de l'Humanité, avec une Belle pour l'aider, et un puissant sorcier. le méchant qui veut avoir tous les pouvoirs et dominer le monde... Des stéréotypes. J'en passe et des meilleurs.

Le scénario est alambiqué. le héros est perdu, mais non, il est sauvé in extremis. Puis de nouveau presque mort, puis de nouveau sauvé. Alors qu'on croyait tout finit pour lui, il tombe sur un sauveur inattendu qui va bien sûr l'aider, sans contrepartie.. Sans compter les multiples « Tu es un être comme on en rencontre rarement, Richard Cypher ».
Dès les remerciements, on sent comme une certaine mièvrerie, qui ne va pas nous lâcher de tout le livre : « Les larmes et les triomphes (de nos deux héros) ont touché mon coeur et je ne serais plus jamais le même ». On a constamment des touches mièvres typique de livres style Arlequin ! (« Elle lui fit son sourire "spécial Richard »). Mélangez à cela des scènes de violence dont les détails seraient dignes d'un 'interdit au -16 ans". Tout cela décrit, pour ma part, un auteur qui a voulu contenter le plus grand nombre et qui s'est un peu perdu dans son style. Rajouter des personnages peu nombreux et dont la personnalité est creuse, et vous aurez un livre sans style, un scénario tiré par les cheveux et des personnages peu attachants.

Il y a une suite. Je m'arrêterais pour ma part au premier tome.

Seul livre de cette saga que j'ai lu, et le dernier sans aucun doute. C'est un vrai pavé, normalement ça ne me gène pas, mais quand c'est chiant et ennuyant, c'est une autre histoire !
L'histoire aurait pu être intéressante, l'idée de départ était même pas mal ...
Mais en gros :
- La plus forte des "sorcières" n'utilise jamais ses supers pouvoirs et laisse son partenaire se débrouiller avec sa petite épée
- Ils boivent au moins 40 fois de la soupe aux épices (détails dont on peut souvent se passer, ça casse un peu le rythme de l'action !)
- 200-300 pages sont consacrées aux tendances sadomasochistes de l'auteur, 50 ou 10 auraient amplement suffit pour ce passage de l'histoire, franchement !
- Tout se rapporte toujours au sexe, c'est dommage, il n'y a pas que ça dans la vie !
- le héros est un peu idiot par moment, on lui dit qu'il ne peut pas faire quelque chose, mais il essaye quand même et s'étonne de ne pas avoir réussi ...
Enfin bref, la liste est vraiment long, c'est dommage. J'ai aussi trouvé la fin un peu facile et vite faite !
En conclusion, une lecture que je ne recommande pas du tout, il y a tellement d'autres livres/saga intéressantes !

En parallèle de nos derniers échanges concernant le Choeur des Dragons de Jenn Lyons, Tachan et moi avons évoqué notre intérêt pour les grandes et classiques épopées. Si ma coéquipière m'a encouragé à découvrir La Roue du Temps de Robert Jordan, je lui ai fait part de mon envie de redécouvrir L'Epée de Vérité que je n'ai jamais continué malgré une bonne appréciation du premier volet. Cette dernière semblant déçue de sa découverte à l'époque, j'ai eu envie de repartir à l'assaut de la plume de Terry Goodking.

Le moins que l'on puisse dire et malgré mon enthousiasme, il est vrai que mes goûts en matière de fantasy semblent avoir évolué et j'admets avoir trouvé quelques lacunes à ce premier volet. La première étant l'ordinarité de la prose de ce dernier. En effet, je ne me souvenais pas d'une telle simplicité d'écriture, permettant néanmoins une accessible lecture, mais manquant parfois cruellement de sel et de relief. Pour autant, j'ai à nouveau été charmé par l'univers drastiquement mis en branle par ce dernier dont la magie et le bestiaire se veulent fort séduisants. Friand de descriptions, j'ai été plus que servi en ce domaine et je n'ai eu aucune difficulté à m'imaginer les différentes et quelques contrées traversées au cours de cette aventure. le deuxième aspect m'ayant plus fortement sauté aux yeux qu'il y a quelques années reste le ton fortement manichéen employé par Terry Goodking. En ce sens, l'intrigue esquissée ne laisse que trop peu de place aux surprises malgré son importante densité, faisant de la première leçon du Sorcier un véritable mastodonte. Néanmoins et premier chapitre oblige, ce volet permet avant tout à l'auteur de dresser le cadre de son univers qui se veut des plus prometteur et gigantesque autour d'une prophétie usuelle mais tumultueuse.

Ainsi et bien qu'assez peu singulière et fidèle à son genre, l'intrigue offre tout de même de trépidants et palpitants moments livresques que j'ai fortement apprécié découvrir et redécouvrir pour certains. Les valeurs de la high fantasy sont parfaitement respectées et mises en valeur et m'ont permis de ressentir de douces et délicieuses émotions pendant ma lecture malgré certains passages pouvant faire quelque peu grincer des dents et semblant parfois datés à notre époque. Et ce, surtout en ce qui concerne les protagonistes dessinés, laissant également peu de places à diversité et aux représentations. D'autant plus que même si chacun campe son rôle avec fierté et réussite, j'admets avoir trouvé certaines de leurs réactions parfois assez exubérantes, en particulier Kalhan qui m'avait pourtant charmé précédemment. Fort heureusement, j'ai retrouvé mon attachement envers Richard, ce fidèle héros en devenir dont l'évolution reste cohérente et éloquente malgré sa forte prévisibilité qui laisse prétendre une impressionnante épopée. Accompagné de ses nouveaux compagnons, ce dernier bravera bien des dangers pour parvenir à triompher du mal, caractérisé par le mage noir Darken Rahl. Appréciant les univers dans lesquels le bien affronte le mal, j'ai été plus que servi cette fois-ci tant ce volet offre un merveilleux moment de divertissement.

Enfin et à l'aide de ce premier volet, le romancier offre une alléchante et trépidante introduction que j'ai adoré parcourir malgré un manque de singularité se faisant parfois ressentir. Ainsi, j'espère être davantage surpris par la suite des aventures de Richard, cet attachant héros en devenir dont cette introduction m'a tout de même à nouveau happé.
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La première leçon du sorcier est le premier tome de la saga de l'Epée de vérité créé par Terry Goodkind. Elle se déroule dans une terre magique proche de la Terre du milieu et se concentre sur trois héros, Richard Rahl, le sourcier de vérité, Kahlan Amnell, la dernière mère inquisitrice et Zeddicus Zul'Zorande, le premier sorcier de son ordre. Les aventures sont plaisantes mais le style est souvent lourd.

C'est pour moi le meilleur livre de tous les temps! J'ai dévoré ce bouquin littéralement, j'ai souffert et aimé avec les personnages. Je suis tombée amoureuse de Richard et ai eu envie de ressembler à Kahlan.
La scène avec Denna, la mord-sith, a été très difficile à lire pour moi. le viol d'un homme n'est pas un thème que l'on retrouve souvent!
A cause de cela, je dirais que ce livre n'est pas à mettre entre les mains de jeunes personnes. Je pense qu'il faut avoir la maturité nécessaire pour l'appréhender.
Concernant la style d'écriture de l'auteur, il faut bien s'accrocher. C'est très "littéraire" et détaillé. On s'y perd par moment.
L'intrigue est présente tout au long de l'histoire et on meurt d'envie de connaitre la suite à chaque fin de chapitre. C'est un vrai régal.
Il y a énormément de personnages présentés mais finalement on s'y retrouve. Ils sont tous plus attachants les uns que les autres.
J'ai également beaucoup apprécie le côté "magie" de l'histoire. Richard qui au départ n'est pas quelqu'un d'important se découvre petit à petit des dons jusque là profondément enfouis. Il prône la justice qui est une valeur essentielle pour moi, c'est un homme qu'on aimerait toutes rencontrer, je pense.
Ce premier tome est pour moi une véritable réussite!

Je conseille ce livre à tous les amateurs d'Héroic Fantasy :) Magie, action, humour, quêtes, amour...on ne s'ennuie pas! On y découvre un monde avec des sorciers un peu tordus, des bucherons qui deviennent des héros, des femmes aux pouvoirs dévastateurs et des méchants vraiment trés trés méchants...D'ailleurs attention, ce livre est bien plus noir que la série télévisée qui porte le même nom (et qui n'est pas une réussite, elle s'éloigne trop de la saga). Donc, à ouvrir et lire sans a priori. Une petite mise en garde tout de même : ce n'est que le début d'une loooongue aventure!

Parlons un peu des formes.

Commencer une saga, c'est aussi parfois découvrir un auteur. Et ce fut le cas avec la Première leçon du sorcier car j'avais commencé la lecture avant Dette d'Os, sans jamais pouvoir la finir (parfois, cela arrive). Mais il y a une chose que j'apprécie beaucoup chez Terry Goodkind, c'est son style d'écriture. Il est riche, simple et très linéaire. Je m'explique, il peut vous faire toutes les descriptions qu'il veut, on ne s'ennuie pas. Son univers est simple : une espèce de Moyen Age fantasy où se mêle des sorciers, des inquisitrices, des sourciers…. Ce sont de nouvelles castes mais il s'avère que grâce au point de vue nouveau de Richard (le héros), on comprend toutes ces nouvelles choses. En effet, Richard vient d'un pays sans magie. Aussi, en voyageant dans le pays magique (où se déroule la quête principale), on voit tout à travers son oeil neuf. de plus, il a la fâcheuse manie de poser les questions que nous nous poserions.

Ainsi, ce premier roman se déroule dans une première partie dans le pays de Richard (Westland), Richard menant une enquête sur le meurtre de son père. En cours de route, il rencontre Kahlan, une Inquisitrice qui vient de traverser la frontière magique. Il l'emmène voir un vieux fou (Zed) qui cache beaucoup de choses. La seconde partie du roman se déroule dans le pays magique où Richard va découvrir sa nouvelle fonction (le Sourcier). Et pour affronter l'affreux tyran, nous atterrirons dans son pays. (je ne vous décris pas trop la chose car je n'aimerai pas vous spoiler…)

Des personnages attachants.

Je l'avoue, Richard m'énervait un petit peu car il semblait trop parfait. En effet, il était avide de savoir, prenait à chaque fois les bonnes décisions, apparemment, il n'était pas mal non plus à regarder et surtout avait le comportement du beau fils ou mari idéal. Non mais franchement ! Marre de ces héros parfaits, je commençais à râler franchement dans ma barbe jusqu'à ce que… Jusqu'à ce que je découvre que la force de Richard était d'accepter ses défauts (impulsivité, colère, passion amoureuse, suspicion…) Au fil des pages, j'ai découvert un personnage qui est beaucoup plus complexe qu'on ne le croit et surtout qui endure énormément d'épreuves, tant physiques que morales. Et pourtant, il ne se laisse jamais abattre et tente toujours de faire passer ceux qu'il aime en premier. J'aime beaucoup de raisonnement, cette manière d'être et je continuerai à lire cette saga juste pour voir comment évolue ce personnage guidé par l'amour de son prochain.

Kahlan, quant à elle, me ressemble beaucoup par certains points. Elle se forge une image bien lisse et imprenable pour se protéger. Elle ne veut pas qu'on la blesse plus qu'elle ne l'a été. Et j'avoue que j'essaie beaucoup d'avoir cette image de femme forte. Toutefois, elle arrive à se dévoiler et sous ce vernis d'Inquisitrice, on découvre une jeune femme sensible, avide d'aimer et qui peut prendre des décisions franchement pas faciles pour le bien du groupe. C'est un des points forts de cette petite communauté, surtout quand elle arrive à faire confiance aux autres.

Zed… C'est un peu mon préféré. J'aime beaucoup les sorciers malicieux qui tentent de faire apprendre aux gens par le raisonnement. Mais il a parfois ses défauts attention. Il apparaît parfois un peu bourru, grand mangeur (ne le laissez surtout pas approcher de votre frigo) et il reconnaît volontiers ses erreurs.

Un livre sur la vérité.

La première leçon du sorcier vous apprend énormément de choses sur la société actuelle et passée aussi. Elle traite des tyrans, des dictateurs et mine de rien laisse une petite critique bien posée de Terry Goodkind sur notre temps. Je vous laisserai la découvrir (car il vous faut apprendre aussi par vous-même). Je pense que l'auteur veut nous montrer son regret d'une société un peu plus communautaire où les gens se font confiance. Il regrette aussi les sages qui nous guident. Et pourquoi pas aussi il regrette la magie.

Quand on regarde cet univers, on a envie d'y vivre car rien n'est entièrement bon ou mauvais, tout est à double face. Et c'est en les acceptant qu'on évolue sur une juste voix. Et n'ayez pas peur de faire des erreurs car on peut toujours les rattraper quand on reconnaît ses fautes.

En bref : une série qui commence particulièrement bien. Et qui donne envie de la suivre. Il n'y a pas eu trop de longueurs ce qui laisse passer ce gros pavé certes un peu lentement (nous ne sommes pas des machines à lire tout de même) mais paisiblement. J'ai beaucoup apprécié retrouver ce livre le soir pour m'évader et je pense que je reprendrai ces volumes de temps en temps, juste pour m'évader. Parfois rire aussi (il y a une soirée entre les trois protagonistes qui m'a lâché quelques fous rire, ils ont l'air de bien s'amuser en sauvant le monde). C'est sûrement un livre qui vous réconciliera avec la fantasy si vous étiez fâché avec elle ou qui vous la fera découvrir avec j'espère le plus grand plaisir. A bientôt pour le tome 2 !

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Les fans de littérature de fantasy ne seront pas dépaysés avec L'Epée de Vérité, toutes les bases du genre sont en effet réunies pour pour s'immerger totalement dans l'univers de la saga, un habile cocktail d'action, de magie, d'émotion et d'humour. La lecture de ce premier tome donne envie de poursuivre l'aventure même si l'on peut regretter un certain classicisme dans la sempiternelle lutte entre le Bien et le Mal, en cela les personnages et les situations sont bien moins complexes et nuancés que ceux du Trône de Fer du coup a peut avoir l'impression par moment que l'intrigue manque de maturité (certains dialogues sont même franchement cuculs). Paradoxalement la saga n'hésite pas à se détacher l'univers heroic fantasy classique cher à Tolkien en posant les bases d'un univers qui lui est propre et qui reste convaincant au demeurant.
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Alors là il faut que j'avoue, j'ai été très déçu. Un ami m'avait dit : " Tu vas voir c'est génial" et bien il pouvait pas plus se tromper sur mes goûts. Richard est insupportable et semble avoir un QI légèrement en dessous de la moyenne. de plus, l'écriture n'est pas franchement géniale non plus. En effet, rien ne ressort pratiquement (à part les scènes sado-maso), tout est assez plat. L'histoire qui aurait pu être correcte s'enlise dans les éternelles hésitations d'un jeune homme mal dans sa peau ^^