Le
Journal de prison de Gouberman, traduit par
Yoann Barbereau et
Mila Marininskaïa, a été écrit dans les années 80, alors que le poète est emprisonné en Sibérie. C'est un journal en vers rimés, rempli d'émotion, d'humour et écrit dans une langue à la fois simple et ciselée qui embarque le lecteur. Une très belle découverte.
Dans sa postface au
Journal de prison,
Yoann Barbereau explique :
"Gouberman désigne ses quatrains sous le nom de gariki. Garik est un hypocoristique du prénom Igor, un diminutif affectueux et caressant. Les quelque 10 000 vers que le poète a composé à ce jour (« Je ne compte plus depuis que j'ai dépassé les 10 000 », me dit-il) forment en creux le portrait éclaté de Garik. Ils sont plus que cela. On les entend dans les prisons et les salons de coiffure, on les croise en nombre sur VKontakte (le Facebook russe)."