Un bon roman policier, une intrigue bien faite. Mais ce qui m'a le plus amusé furent les pensées de son héroïne, Kinsey Millhone. Cette drôle de détective privée a un regard sur elle-même et les gens qu'elle croise très ironique. J'avoue que je la voyais mal partie quand elle débute son enquête. En effet, l adjoint du shérif est décédé seul dans sa voiture d'une crise cardiaque, sur le bord d'une route déserte. En même temps dans ce patelin, presque toutes les routes sont désertés, Kinsey Millhone, citadine, doit aussi s'habituer à cet environnement. La veuve l'engage alors pour trouver ce qui tracassait le mort depuis quelques temps. Mais dans cette ville personne n'aime l'épouse alors que toute la population ne fait que des éloges du défunt. Bref, bien peu d'indices en perspective, chacun jugeant la démarche de la veuve inutile...
Commenter  J’apprécie         130
J'ai beaucoup aimé ce tome, on revient aux sources de cette série, avec une enquête au premier plan (dans le tome précédent, la vie privée de Kinsey prenait un peu trop de place à mon gout).
Kinsey est engagée par la veuve d'un policier. Il était très préoccupé avant de mourir d'une crise cardiaque et sa femme veut savoir ce qui le tourmentait.Kinsey essaie de retracer ce qu'il a fait les dernières semaines, mais dans ce village reculé, elle se heurte à la méfiance et au silence. Son enquête l'amène à faire un lien avec des meurtres non élucidés et ça se complique..., cela devient dangereux.
J'ai aimé l'enquête, l'intrigue est bien ficelée. Seul bémol, comme souvent avec cet abécédaire du crime, la fin est trop abrupte, trop rapide et il manque quelques explications supplémentaires.
Commenter  J’apprécie         10
Je ne crois pas l'avoir jamais vu si mince, si jeune, si beau. C'est cela, la mort. Une amante dont l'étreinte vous entraîne par le fond sans prévenir. Ni fuite ni résistance, et la capitulation est voluptueuse. Il me tendit la main.
p. 343
Une créature née du stress s'était détachée du reste de ma personne et planait dans les hauteurs, afin d'analyser la situation sans être partie prenante de ma souffrance et de mon humiliation.
Je m'autorisais un de ces petits gémissements que seule perçoit la gent canine.
L'école représentait un terrain miné de règles non écrites, mais que tout le monde, sauf moi, semblait deviner et accepter.
La coquetterie, et alors ? Vu la panoplie des imperfections humaines, l'égocentrisme ne fait de mal à personne comparé à d'autres défauts que je ne citerais pas.
Interview de Sue Grafton par Barbara Peters. 1/6
Non sous-titré.