J'ai lu le voleur d'etoites comme un conte/poésie qui chante l'amour.
L'amour de
Marie-Anne et Yann pour leur fils Paol qu'une étoile leur a offert alors que l'ankou venait d'emporter leur nouveau né.
L'amour de
Louis Grall pour le Finistère s'exprime également sans retenue dans un mélange de réalisme, de symbolisme et parfois même de lyrisme,page après page. le don de l'auteur pour ses descriptions est ici totalement exploité.
Mais ce tout petit roman parle aussi de l'héritage qui coule dans les veines parfois comme du miel mais aussi comme un poison lorsqu'un secret l'empêche d'être compris.
J'aurais aimé que L.Grall développe davantage son histoire. La fin arrive trop brutalement alors que l'élan de liberté qu'on y devine méritait amplement de s'y attarder.