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Citations sur Les Promises (144)

A la Gestapo, on ne cherchait pas les criminels, on les inventait de toutes pièces. Le dossier d'enquête, on le fabriquait tranquillement, au bureau, puis on arrêtait le coupable, qui était le premier surpris d'apprendre sa culpabilité.
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Quand la police est criminelle, la moindre trace d'innocence devient coupable.
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Très vite, Simon avait aussi commencé à travailler, notamment dans les brasseries.
C'est là qu'il avait vu naître le nazisme, le vrai.
Aujourd'hui, il était admis que la Maison Brune était née de la capitulation allemande, de cet immonde traité de Versailles, de l'humiliation du peuple germanique. Peut-être. Mais le nazisme était surtout né de la bière. Dans ces relents moisis de houblon et ces vapeurs d'alcool qui faisaient macérer les cerveaux. Dans ces brasseries enfumées qui puaient l'éructation et la pisse, et ressemblaient le soir, sous les chandelles vacillantes, à de gros organes sanglants où germaient ces putains d'idées antisémites, cette aspiration à mettre tout le monde au pas et à écraser les peuples d'Europe...
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Il faut bien comprendre l'envie de boire des alcooliques. Ce n'est ni un désir ni une attirance- plutôt un juste retour des choses. Le poivrot appartient à l'alcool, au sens organique du terme. Les atomes peuvent établir entre eux des liaisons immatérielles, séparez-les, ils reviendront à cette connexion primordiale. Pour Minna, cétait pareil. D'une certaine façon. avant même de s'enfiler le premier verre, le matin, elle était déjà l'alcool. Sans cette substance, elle était incomplète. A sec elle allait contre sa nature. Ce magnétisme qui l'attachait irréversiblement au poison ,elle l'éprouvait dès qu'elle ouvrait un œil. C'était pour ainsi dire l'essence de sa conscience.
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Comment reconnaître l’Aryen idéal ? Facile. Il est blond comme Hitler, grand comme Goebbels, svelte comme Göring.
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ll prit la route, d'humeur joyeuse .Le crépuscule baignait sa course dans un lac de sang tiède. Il avait laissé la Mercedes décapotée. Le vent, la chaleur... Cette expédition solitaire (sur une autoroute construite par la famille von Hassel) lui rappelait un long coup de ciseaux dans une toile écarlate, quand la trame du tissu capitule face au métal. Il était la lame argentée. L'éclair dans le magma pourpre.
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Si au moins ceux qui les poussaient vers le précipice (Hitler et les principaux chefs nazis) avaient été brillants et charismatiques...Un peintre raté, un boiteux, un drogué, un éleveur de poules...bonjour l'équipe.
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Toutes ces années, il s'était cru victorieux alors qu'il n'était qu'en sursis.
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Hölm était une ménagerie à lui tout seul : une grosse tête rouge comme un cul de babouin, deux petits yeux argentés aussi furtifs que des goujons sortant de l'eau, un cou de taureau, des épaules râblées, des jambes et des bras puissants. Et avec ça, poilu comme un gorille.
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La Gestapo était une police politique : elle arrêtait les victimes, pas les coupables.
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