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EAN : 9782491185091
385 pages
Lbs Select (23/03/2021)
3.63/5   27 notes
Résumé :
Quand l'armée rouge pénétra dans le Camp d'Auschwitz en janvier 1945, Joseph Mengele, auteur de multiples expérimentations meurtrières sur de nombreux détenus, avait déjà disparu. Malgré ses efforts considérables, le Mossad ne pourra jamais l'appréhender.

Un jour, ses notes, sur ce qu'il considérait comme ses travaux, réapparaissent à la surface...

Périgueux, printemps 2019. Une jeune étudiante disparait devant la cité scolaire Laure Ga... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Habituée à lire cet auteur, que j'ai rencontré quelques fois, c'est avec plaisir que je suis entrée dans cette histoire. Un roman historique, dramatique, un thriller machiavélique qui m'a happée.

Ce titre fait suite à "Ils vont tous mourir" mais peut être lu indépendamment (mais ce serait dommage!). L'histoire se passe dans le nord du Périgord, principalement en Dordogne, et quand on connait le coin c'est d'autant plus plaisant. Mais, attention, ce n'est pas une balade touristique, encore que le Château du Verdoyer est un endroit superbe avec un très beau camping. le lieu : Champs-Romain au nord de la Dordogne, la gendarmerie de Périgueux et les alentours.

Donc, un thriller historique qui repose sur des faits réels. On retrouve Stéphanie Denoeux capitaine de gendarmerie qui sera projetée sur un enlèvement et confrontée à des meurtres d'origine antisémite. Des extraits des carnets de "l'ange de la mort" nous seront dévoilés. Des expériences faites par Mengele lors de la seconde guerre sont reprises de nos jours par un tueur. le reste de l'histoire à vous de la découvrir!

"Il nous attachait les deux bras, et il prenait beaucoup de sang de notre bras gauche et faisait au moins cinq injections dans mon bras droit. Je ne sais toujours pas ce qu'il y avait dans ces piqûres. Pendant les expériences, le docteur Mengele s'occupait de tout, faisant des injections de solvants dans les yeux de mes camarades ou dans leur colonne vertébrale, ce qui en paralysait certains…"

Un roman glaçant de par ses scènes tortueuses, une enquête difficile, une course contre la montre est en route. Les chapitres sont courts et bien scindés. Un peu plus de 380 pages qui se lisent vite car j'ai été absorbée par l'histoire qui nous retourne les tripes. Il y aussi une partie émotionnelle sur quelques personnages. Autant vous dire que j'ai terminé l'histoire en apnée et c'est peu de le dire. Quant à l'environnement, l'auteur nous le décrit avec de belles phrases, sous cet hiver exceptionnel dans ce département.

"Le feu crépitait dans l'âtre de la cheminée, laissant scintiller les braises au coeur des bûchettes de châtaigner. Au-dessus, une grille reposait sur deux pieds en fonte d'Excideuil. Une fumée blanche s'échappait des deux papillotes d'aluminium que Floris avait placées au coeur de la fournaise. Sur la grille, trois magrets de canard finissaient de dorer, embaumant toute le pièce d'un doux parfum gourmand."

Conquise par les romans de cet auteur, je les recommande vivement aux amateurs du genre. Pour ce dernier, attention, certaines scènes sont pratiquement insoutenables. Si vous avez l'occasion de rencontrer Raphaël sur un salon n'hésitez pas à aller discuter avec lui, il est très accueillant et intarissable sur ses écrits mais aussi sur ceux de ses collègues auteurs.

Voilà : Ne jamais oublier


Lien : https://passionlectureannick..
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Comme tout bon thriller qui se respecte, Les carnets secrets de l'ange de la mort débute de la meilleure des façons et nous harponne d'emblée, afin de nous faire vivre une expérience de lecture à la fois sensorielle et brutale. Attention, tout de même, à réussir à passer outre les premiers chapitres, puisque Raphaël Grangier joue sur une structure faite d'ellipse temporelle et de flashback. La confusion est présente et il est impossible de véritablement comprendre où le romancier souhaite nous emmener et encore moins de saisir les diverses relations se jouant entre tous les personnages. Autant dire que l'on est dans le flou le plus total, sans pour autant que cela entache notre envie d'en savoir plus. Il faut dire que l'auteur distille déjà ce qui fera tout le sel de son histoire. le malaise est palpable, la violence est présente, sans pour autant entrer dans le voyeurisme, grâce à une écriture sèche, propice à toutes les horreurs.

Le principal point fort de ce roman, c'est bien sûr l'utilisation d'une partie de l'Histoire que l'on préfère effacer de notre mémoire. Il faut dire que le romancier n'y va pas de main morte et nous entraîne dans le sillage d'un antagoniste cherchant à reproduire, voire à améliorer les expériences de Mengele sur le peuple juif… Tout un programme donc. Mais n'ayez crainte, Raphaël Garnier a du talent à revendre et ne nous offre absolument pas le genre de roman qui part dans une violence gratuite, bien au contraire. Cette envie de bien faire passe par son écriture et par son utilisation des descriptions. Ici, rien de véritablement frontal, mais bel et bien une sensation diffuse qui viendra nous titiller au fur et à mesure du récit.


Cette impression grimpe en flèche et les incertitudes et les incompréhensions sur la suite du récit s'envolent dès que l'on commence à comprendre le lien entre tout ce “beau monde”. L'enfer sur Terre continue à nous dévorer et Les carnets secrets de l'ange de la mort nous plonge dans une enquête morbide, violente et vraiment préoccupante. Si l'on plonge corps et âme dans cette chasse à l'homme, c'est parce que l'auteur nous parle de barbarie, d'antisémitisme avec justesse. Les actes ignobles se répètent et nous sommes, encore une fois, de simples spectateurs qui ne peuvent enrailler la machine. La force du roman réside dans son utilisation de la barbarie du monstre Mengele en jouant à la fois sur la fiction, tout en s'appuyant sur des textes authentiques.Bref, Raphaël Grangier joue la carte de l'effroi et cela fait des merveilles.

L'auteur sait y faire pour nous proposer un thriller à la fois brutal, haletant et surtout dramatique. Si l'on pourrait chercher la petite bête en regrettant le manque de vie derrière cette brigade, on se doit tout de même d'admettre que Les carnets secrets de l'ange de la mort nous offre son lot de personnages intéressants et au caractère fort. On sent tout de même cette envie de nous faire entrer dans l'équipe et de vivre cette chasse à l'homme, ainsi que cette course contre la montre de l'intérieur. En jouant sur la corde sensible, celui-ci fait appel à notre empathie qui se met en branle dès les premières minutes de lecture, mais aussi sur notre rage à réagir face à un psychopathe de la pire espèce. L'émotion est là, le stress monte petit à petit, tant nous sommes pris dans cette enquête tortueuse, mais aussi fatigante et ce, jusqu'au tout dernier instant. le dernier tiers nous amène à une telle tension que l'on pourrait en oublier de respirer.

En étant tatillon, on pourrait trouver quelques défauts à ce roman, mais il est indéniable que Les carnets secrets de l'ange de la mort de Raphaël Grangier a tout du roman coup de poing. En jouant sur les deux cordes, l'auteur nous offre un thriller à la tension dramatique d'une grande richesse. C'est fort, violent, tout en nous rappelant les pires heures de l'Histoire. Qu'on se le dise, l'auteur a de quoi faire sensation avec ce très bon roman noir.
Lien : https://tomabooks.com/2021/0..
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L'auteur qui n'en est pas à son coup d'essai vous propose ici un polar très sombre sur fond de seconde guerre mondiale et plus précisément d'expériences infâmes.
Soyez seulement prêts à encaisser tout ce qu'il va vous infliger durant votre lecture !

*****
Vous n'êtes pas sans savoir que les allemands ont mené des expériences immondes sur leurs prisonniers durant la seconde guerre mondiale. Certains noms, tristement célèbres, sont d'ailleurs liés à ces atrocités, à commencer par Josef Mengele.
Pour cette histoire, l'auteur part du postulat que ses carnets secrets ont été retrouvés et que ses expériences perdurent encore à notre époque. le but ultime : la recherche de la perfection d'une race considérée supérieure aux autres et dont les fidèles partisans ne doutent pas un seul instant : « Nous oublions provisoirement que vous êtes un nègre et que vos racines sont plus proches du macaque que de la race supérieure ».

Cette histoire est extrêmement convaincante et effrayante. le récit est hyper documenté sans pour autant prétendre vous donner un cours d'histoire et des faits, véridiques, intégrés à l'histoire, ne manqueront pas de vous retourner les tripes tant cette folie est inhumaine. Toutes les infos données dans ce livre renforcent la crédibilité du sujet traité par l'auteur et vous tremblerez à l'idée que ces évènements puissent être réitérés aujourd'hui.
Si le sujet en lui-même fait déjà froid dans le dos, l'auteur accentue la noirceur ambiante avec un style hachuré et brutal. Raphael Grangier a une écriture sèche. Attention, ça n'est pas péjoratif. Je veux dire par là qu'il ne faut pas vous attendre à être ceint d'une enveloppe de douceur durant votre lecture. Les faits énoncés, en partie réels, sont déjà atroces en soi et vous ne serez pas épargnés. Vous y trouverez de nombreuses scènes difficiles et j'imagine sans mal que ces faits aient pu être traités avec autant de légèreté et de rigolade de la part des protagonistes. Ça en est révoltant.
D'autres passages sont extrêmement poignants et je suis d'ailleurs troublée et terriblement touchée par les derniers instants de Gisèle, de ce que fut sa vie. Je ne peux m'empêcher de penser qu'elle n'était pas la seule.
J'ai beaucoup aimé également le phrasé de l'auteur, les mots, les images qu'il utilise pour décrire des choses somme toute banales.

Les personnages sont durs, froids comme par exemple le capitaine Denoeux mais ils collent parfaitement à l'histoire. Il est impossible de gérer une telle enquête et d'en ressortir indemne sans carapace, sans distance. Et vous verrez malgré tout, une fois votre lecture terminée, que cela n'était pas suffisant pour autant car vous aurez ce sentiment de mal être, d'état nauséeux.

Cette intrigue complexe est très bien construite. Si vous avez passé avec brio la majeure partie de l'histoire, sachez toutefois que le rythme s'intensifie vers la fin et j'en prends encore plein la g…. Je finis cette histoire vidée de toute énergie, de toute foi.

Je fais partie de celles et ceux qui militent pour le devoir de mémoire, pour que l'on n'oublie pas toutes ces personnes qui ont été massacrées au nom d'une cause qui m'échappe encore aujourd'hui. Je trouve que cette histoire s'y prête à merveille. C'est pour moi, une façon de convaincre les irréductibles qui veulent oublier cette sombre période alors que des millions d'Hommes sont morts.
Raphaël Grangier a osé s'attaquer à un sujet difficile et il a réussi le pari de s'en sortir avec beaucoup de brio.
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Mengele a officié dans les camps de la mort. Et si de nos jours, quelques-uns de ses adeptes semaient la terreur dans le Périgord ? Celui qui a oeuvré pour le Reich et la démonstration de la suprématie de la race aryenne a-t-il essaimé ses idées nauséabondes dans cette campagne riante et bucolique ? La disparition de jeunes filles juives cache-t-elle le retour des adorateurs des thèses nazies ?
Pendant les années d'occupation, « des groupes de travailleurs étrangers », installés en France, étaient envoyés jusque dans les camps de la mort, victimes à leur arrivée, d'un tri abject. L'auteur a été inspiré par un documentaire témoignant de l'expérimentation faite sur les jumeaux notamment et sur les femmes enceintes.
Ce roman à suspense, très documenté, s'appuie notamment sur les faits réels, les actes de la vie de Mengele, les circonstances de sa fuite et de sa disparition « accidentelle » en Amérique du Sud.
Tout est glaçant de vérité et donne lieu à ce qui n'est malheureusement pas une fiction mais une mise en lumière des atrocités commises au nom de la science et de l'idéologie.
Un hôpital psychiatrique, foyer de fugues se rend complice par son silence. Et que dire de Grégoire qui contrairement à ses origines africaines va endosser les habits de l'héritier de l'ange de la mort ?
Le premier roman que je lis de l'auteur est en fait le tome 2 d'une trilogie. Même s'il peut se lire directement sans passer par la case « tome 1 », j'ai ressenti le besoin de très prochainement remonter le fil de la bibliographie de Raphaël Grangier. le troisième tome devrait traiter lui aussi du programme d'eugénisme du Reich.
Un véritable travail de mémoire.

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Un prologue qui nous harponne puis des premiers chapitres qui nous mettent dans le flou par sa temporalité qui ne cesse de changer et les personnages qui ne semblent ne rien avoir en commun. Les faits s'éclaircissent peu à peu, et là, on va vivre une véritable descente aux enfers tant la torture décrite va être atroce.

L'auteur a souhaité faire un geste de mémoire afin que l'on oublie pas les horreurs commises par le Docteur Mengele durant la seconde guerre mondiale. Et bien je peux vous assurer que pour moi c'est réussi car, ce récit, je ne suis pas prête de l'oublier. Il n'a pu, à travers son texte, illustrer qu'une petite partie des sévices subits par les juifs mais c'est déjà très fort et très marquant.

Des passages durs d'expériences absolument abominables où les réactions et l'humour des « docteurs - chercheurs » sont plus que choquants. Des idées de recherche totalement dingue pratiquées de manière inhumaines. Ce n'est pas évident à lire et, plus encore, mon coeur de maman a pleuré durant cette lecture. Oui, ici, c'est de la fiction mais on sait que c'est le reflet de ce qui a vraiment eu lieu et... je ne trouve même pas les mots pour exprimer mon sentiment tant c'est indescriptible.

Une première moitié déjà intense mais c'est surtout la seconde que j'ai dévoré en retenant mon souffle. Une véritable course contre la montre. Après la mise en place qui m'a quelque peu tourmentée, j'ai trouvé une belle fluidité dans le texte. Un bon rythme qui donne de l'intensité à travers des chapitres qui naviguent d'un personnage à l'autre.

J'ai ressenti une profonde empathie pour les victimes mais je ne suis pas parvenue à ressentir un réel attachement pour l'équipe de police. Ils se cassent sans cesse l'un l'autre, ne sont même pas toujours très cordiaux entre eux, pourtant on les sent liés grâce à des preuves d'affections dans les moments plus compliqués.

L'auteur va loin avec ce récit qui ne peut que marquer les esprits. Je l'ai terminé le soir et j'ai eu bien du mal à trouver le sommeil après en avoir tourné la dernière page. Un récit choc. Une belle réussite.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Mètre après mètre, elle glissa un comprimé dans sa bouche, puis un autre. Elle n’entendait plus le bruit de la vie ni celui des véhicules. Gisèle ne sentait plus l’humidité la transpercer tel un pieu de glace. Elle ne ressentait plus la brûlure de l’air glacé sur ses bronches.
Elle ne vit pas non plus les commères dissimulées derrière leurs rideaux l’observer et commenter gratuitement sa démarche.
L’avenue de l’Europe était déjà derrière elle. Plus qu’un vague souvenir. Plusieurs secondes déjà qu’elle avait franchi le passage à niveau de la ligne de chemin de fer Bordeaux-Périgueux. Derrière ses rétines fatiguées, la tristesse d’une vie gâchée. Devant, les lignes élancées de deux chênes envahis de lierre. Deux mâts dressés vers le ciel : un phare qui annonçait la mer. Dans le gris de ses yeux, le reflet de l’eau glacée.
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Elle avait connu la Grande Guerre, la déportation de ses parents, la nécessité de se cacher, et vivre avec. Sentir la peur vous ravager le ventre. Puis étaient venus ces bras couverts d’un tissu kaki, épais, auréolé de dorures. ces mains calleuses qui l’avaient extirpée de dessous le lit et lui avaient hurlé des choses dans une langue qu’elle ne comprenait pas. Des mots rugueux. Fort, puissants comme un chien enragé aboie. Deux mains puissantes, qui l’avaient suspendue au-dessus du sol à bout de bras comme si elle avait été couverte de pustules. Des sons terrifiants, rapidement remplacés par celui des roues métalliques du train contre les rails. Puis celui du portail immense qui claqua dans son dos. Si haut qu’il aurait pu retenir un tsunami de haine dans son enceinte. Alors recommencer, elle ne savait que trop bien ce que cela signifiait. Et aujourd’hui, elle n’en avait pas envie. Et plus la force.
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Dans les mots du gérant revinrent les instants précédant leur venue sur le domaine. D’abord le repas en famille où Richard parlait de météo et de sa contrariété avec cet épisode neigeux ralentissant les travaux nécessaires au camping. Puis le trajet aux côtés de ce dernier, à exposer les nouvelles idées en matière d’animations pour la saison à venir, notamment cette volonté de faire venir des écrivains et romanciers au château et d’organiser une sorte de salon littéraire, avec pourquoi pas, en trame de fond, des survols en montgolfière. Floris se devait chaque année de tout réinventer, de donner un nouveau visage, une nouvelle image au camping, tout en conservant l’âme originelle de celui-ci. Renouveler les activités, les soirées musicales. Bientôt, le son des portières qui se refermaient et les mots de la colère. 
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Mètre après mètre, elle glissa un comprimé dans sa bouche, puis un autre. Elle n'entendait plus le bruit de la vie ni celui des véhicules. Gisèle ne sentait plus l'humidité la transpercer tel un pieu de glace. Elle ne ressentait plus la brûlure de l'air glacé sur ses bronches.
Elle ne vit pas non plus les commères dissimulées derrière leurs rideaux l'observer et commenter gratuitement sa démarche.
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Eh bien, je vais te le dire, une bonne fois pour toutes, monsieur le grand inspecteur de mes deux : c’est parce qu’ils ont compris qu’après le passage des Bautura, de tous les autres ministrons à la con et autres fieffés planqués des ministères, que lorsqu’ils en aplatissent un et lui passent les pinces, pas deux heures plus tard, les petits branleurs sont de nouveau dehors à leur balancer des parpaings et frigos sur la bagnole de patrouille. Ils ont compris qu’ils bossaient contre le vent et que le vent, on ne l’arrête pas. Il passe partout, comme l’eau. Le moindre interstice et c’est la fuite ! Quelle désillusion que de comprendre que tout ça n’est qu’une mascarade, une mise en scène dans laquelle ils sacrifient tout : leurs familles, leur amour-propre, leur santé.
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