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EAN : 9782376101178
304 pages
DU 123 (04/11/2021)
3.77/5   52 notes
Résumé :

De vieilles prostituées loufoques, une ex-taularde haute en couleur, une gérante de café à la vocation ratée, un plombier vantard et raciste : tout ce petit monde se croise à « La Mouette », un café de quartier, qui leur est bien plus qu’un bistrot de passage.

Lorsque le café est menacé de fermeture par de véreux promoteurs immobiliers, ces habitués du comptoir sont prêts à tout pour sauver leur quartier général. Et s’ils se sauvaient eux-même... >Voir plus
Que lire après Si la mouette est rieuse, c'est que le thon a de l'humour !Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Une grande bouffée d'oxygène , d'optimisme et de tendresse, voilà ce que nous offre ce roman au titre si joli.

Je me méfie un peu des titres à rallonge, phénomène de mode, mais celui ci est pleinement justifié et ne tombe pas par hasard.

La mouette , c'est un petit bistrot de quartier tenu par Macha une femme qui a laissé la publicité il y a quelques années. On s'éprend rapidement du personnel bien sûr de ce café: Masha, Gloria la serveuse et son jeune fils. Mais aussi des clients fidèles qui gravitent autour de Masha. Des personnages haut en couleurs: Lola une vieille dame ex star du porno et sa soeur Carmen atteinte de la maladie d'Alzheimer qui inverse les mots de manière très poétique ou drôle , Maxime l'étudiant en cinéma, Marco le plombier à la grande gueule, Armand qui a sa table attitrée ...

Quand le café est menacé de fermeture, tous vont se serrer les coudes.

C'est un roman plein d'humour et de tendresse. Les personnages ne sont pas lisses. On apprend à mieux les découvrir à travers plusieurs facettes. Avec leurs défauts, leurs manies, leurs rêves, leurs erreurs, leurs déceptions, ils deviennent très humains et très attachants. C'est un roman drôle (Maxime chez Lola ça vaut vraiment une boite d'antidépresseurs) et tendre.

J'ai passé un très très bon moment. J'ai eu du mal à quitter ces personnages.

J'ai apprécié aussi la couverture que je trouve vraiment sympa.

Un grand merci à babelio et aux éditions 123 qui m'ont permis de découvrir ce chouette roman.

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Deuxième lecture d'un livre en auto édition pour moi, merci aux éditions Librinova et à NetGalley de me redonner la chance de me faire une meilleure opinion que la première... qui n'est pas forcément toujours la bonne.

Cela m'a permis de découvrir la face brillante de cette auto-édition. Certes il y a quelques imperfections. Mais je tiens avant tout à souligner que ce livre donne ce qu'il promet. En effet, avec un titre aussi cocasse, on s'attend forcément à une comédie, on recherche avant tout à sourire et même à rire. J'ai retrouvé pas mal de ce que j'aime par exemple chez une Ana Gavalda, un ton léger qui vous emmène dans une histoire humaine, pleine de bons sentiments. La guimauve n'est pas toujours loin, mais de ce genre de guimauve qu'on apprécie parfois de déguster pour enchanter notre quotidien.

Le choix de personnages très marqués et presque outrés (la mamie Alzheimer qui se trompe dans les expressions et sa soeur ex-star du porno... le plombier éléctricien macho et raciste, le jeune cinéaste-musicien timide mais gentil, l'habitué du bar du coin ex docteur mais surtout ancien alcoolique en rémission, la serveuse-patissière métisse et sexy) aurait pu être casse gueules et mener à une histoire trop abracadabrantesque comme aurait dit un de nos anciens présidents. Mais l'auteure a eu l'intelligence de montrer toutes les facettes de ces personnages et nous les dessiner ainsi en 3d, ce qui donne finalement à cette "bande" parisienne des côtés très attachants, on se verrait bien appartenir au groupe.
L'effet "film de potes" qu'on connait bien dans le cinéma français fonctionne ici à plein et permet à l'ensemble de devenir très touchant.

Deux écueils pour moi empêchent le livre de s'élever encore plus haut. Tout d'abord un suspense beaucoup trop vite éventé. le lecteur se voit offrir des panneaux indicateurs avec certains chapitres qui lui indiquent bien clairement de qui il va devoir se méfier à tout prix. On peut y voir une volonté de mettre le lecteur dans la confidence avec l'auteure des malheurs qui s'annoncent pour les "héros", mais cela aurait mérité de laisser tout de même une part plus grande de mystère. Deuxième erreur pour moi (mais là c'est peut-être encore plus personnel) : la volonté de vouloir à tout prix chercher à caser tout le monde quoi qu'il arrive. On sent un plan global destiné à ce que tout le monde puisse trouver sa moitié, parfois là aussi bien téléguidé en avance. Comédie ne doit pas forcément signifier "et ils se marièrent TOUS et eurent des enfants pour ceux à qui la nature laisse encore cette possibilité". Même si tout n'est pas officiellement annoncé, on ne peut que relier les futurs couples et cela amène un côté artificiel dommageable alors que le reste sonnait si naturel.

A la lecture des remerciements, je ne peux m'empêcher de pointer ce qui fait l'énorme différence entre mes deux lectures d'auto-fiction. Jeunes ou moins jeunes qui se lançaient dans l'écriture, soyez bien entourés. Ayez des amis, des relations qui vous relisent, vous conseillent, vous évitent de partir dans des directions sans issue. L'écriture est un travail beaucoup moins solitaire qu'on ne le pense, le collectif est une garantie de qualité indéniable quand on voit le résultat obtenu avec cette mouette qui aura mis du soleil dans mon début de déconfinement.
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Merci à Librinova de m'avoir permis la lecture de ce bon roman .Macha tient un bistro de quartier qui vivote grâce à ses habitués hétéroclites comme Armand ,le médecin à la retraite qui ne boit plus ,Marco ,le plombier électricien un peu macho qui en pince pour la tenancière , Lola ,une ancienne prostituée hackeuse …. Tout ce petit monde va se battre pour la survie de leur bistro de coeur.Un roman plein d'humour et de personnages attachants.
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Avec la grisaille qui arrive, un bon feel good, ça ne fait pas de mal, n'est-ce pas ? Marianne Granier vous donne rendez-vous dans un petit café sans prétention au coeur de Paris, La Mouette. Venez ! Vous y passerez un joli moment.

Quand on plonge dans ce roman, on a le sentiment d'être dans une jolie série, un peu à la « Caméra Café », avec des saynètes jouées souvent au même endroit, avec les mêmes personnages qui ne se connaissent pas, qui se croisent et qui se parlent. Très rapidement, la magie opère et on se sent bien dans ce petit bistrot parisien.

Mais tout aussi rapidement, le lecteur est mis au courant de la menace qui plane. Il ne lui reste plus qu'à voir comment les habitués et la patronne vont se sortir de là.

La force de ce roman, c'est la peinture de ses personnages. S'ils peuvent paraître, au premier abord, assez caricaturaux, ils révèlent bien vite leurs faiblesses, leurs secrets et deviennent bien plus attachants. Macha, la gérante stressée, peu sûre d'elle-même dans son rôle de femme, comme dans celui de mère, on la voit vite perdre son assurance de gérante également. Il lui faudra beaucoup de soutien pour ouvrir les yeux sur ce qu'elle a, ce qu'elle est. Gloria, l'excentrique cuisinière, qui cumule les petits boulots et les mecs pour payer ses factures et rester séduisante. Elle se rendra finalement compte qu'une vie sans compte à rendre n'est peut-être pas une vraie vie. Les deux soeurs, Lola et Carmen, que tout semble opposer : l'aînée gentille, bienveillante, veuve et qui commence à perdre la tête n'a à première vue rien à voir avec sa cadette, ancienne prostituée et actrice de films X. Pourtant, elles ont en commun leur sens de la justice, de l'amitié et leur amour l'une pour l'autre. Il y a aussi Monsieur Armand, l'ancien alcoolique, l'ancien chirurgien, qui ne demande qu'à redevenir vivant. Et puis il y a Maxime et Emilie, des jeunes qui ne se sentent pas concernés par tous les problèmes de leurs aînés jusqu'à ce qu'ils se mettent à les aimer, vraiment. Il manque encore Marco, le plombier, Philippe et le commissaire de police, mais il faut bien vous laisser des surprises.

Cette famille recomposée et hétéroclite va s'épauler et va s'apercevoir que la vie de quartier est une artère essentielle de leur existence. Au rythme de leurs déboires personnels, des chansons d'Edith Piaf, des pages de Cinquante Nuances de Grey et des « clic » de l'appareil photo, le lecteur prend la situation de ce bistrot très à coeur. Bien sûr, tout finit bien et sans énorme surprise, mais je crois sincèrement que c'est ce que j'attendais de cette lecture et que tout autre choix m'aurait finalement déçue. Encore une fois, ce n'est pas la fin qui compte ici, c'est le cheminement, ces destins qui s'entremêlent alors que rien ne les y prédestinait, ces amitiés qui se créent, ces vies qui s'arrêtent, recommencent ou prennent un virage à 180°. C'était touchant, frais et très agréable !
Lien : https://livresque78.com/2021..
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Tout d'abord, pourquoi ce livre ?

Dans un premier temps, la couverture, haute en couleur, ainsi que le titre ont été un véritable coup de coeur. Dans un second temps, séduite par le résumé, je ne pouvais que succomber !

Dans les premières pages, nous faisons la connaissance de Carmen. Ce bout de femme est une mamie rapidement attachante qui va être le fil conducteur de ce début d'ouvrage. Atteinte de la maladie qui fait douloureusement briller le mot « oublier », elle remplace trop souvent un mot par un autre. Egarée dans ces souvenirs, qui peu à peu se mélangent et s'envolent, elle donne bien du souci à sa soeur, qui elle est un personnage des plus loufoques.

Et des personnages atypiques (mais qui sonnent pourtant tellement vrais !), ce roman n'en manque pas. Ce qui les relient ? le petit café du coin, tenu par Macha, ancienne publicitaire reconvertie gérante de « La Mouette » par la force des choses. Si dans ce petit troquet, vous vous arrêtez un jour, vous ferez également la rencontre de Gloria, la cuisinière. Toutes deux n'ont pas été épargnées par la vie. Et comme chacun des habitués de l'endroit : Armand, Maxime, Marco, Émilie, Carmen … Elles ont leur histoire, leurs fardeaux.

Mais à la mouette, le thon a de l'humour alors sans y prendre garde la solitude s'envole.

D'abord, autour de Carmen, puis pour sauver leur café préféré et déjouer les plans de véreux promoteurs, toutes ces âmes amochées vont se lier d'amitié au point de former implicitement une famille, sans réellement vouloir se l'avouer.

J'ai aimé l'esprit de ce livre, même si au début, j'ai eu un peu de mal à accrocher. Je me suis prise au jeu au fil des pages, j'avais hâte de les retrouver.

L'intelligente hétérogénéité des personnages couvrent une bonne partie de situations et de personnalités facilement identifiables dans la vie réelle, ce qui les rend proches du lecteur. le tout saupoudré d'un petit soupçon de folie intelligemment distillé m'a fait complètement m'intégrer dans cette famille au point d'oublier, l'espace de quelques heures, toute vie réelle, comme petits et gros soucis du quotidien.

C'est cela que j'aime dans un livre, qu'il me fasse voyager, changer de vie et la plume comme l'imagination de Marianne ont parfaitement rempli le contrat.

Derrière une personnalité se cache toujours une tranche de vie plus ou moins facile qui l'explique. On ne naît pas ce que l'on est, on le devient. Mais lorsque vous rencontrez les bonnes personnes, tout n'est pas joué et tout peut encore changer : c'est ce que je retiens de cet ouvrage qui fut une très jolie découverte.

Pour conclure.

Un super-feel-good qui fait du bien au coeur. Il est plein d'amour et de douceur.

Une nouvelle auteure à suivre.

Ma note : 16/20
Chronique complète sur : www.placedesbouquins.com
Lien : https://placedesbouquins.com..
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Maxime avait fini par aimer ces heures matinales où la journée se préchauffait avant d'ouvrir vraiment les paupières. La rue commerçante où se trouvait "Bandes Sons" s'ébrouait au rythme des boutiques qui s'illuminent, des camions de livraisons qui débarquent leurs caisses et des échanges entre livreurs et boutiquiers.
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Elle était tellement réjouissante avec ses yeux en 3D et son sourire tout ridé.
Et tellement plus fraîche que tant de gens blasés de son entourage.
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Un temps humide à crisper toutes les articulations fragiles et à troquer l'apéro contre une tisane sous la couette.
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Faudrait qu'Ikéa fasse un truc pour moi : inventer le mec en kit à monter soi-même. Tu choisis la taille, la couleur, et tu rajoutes les options personnalisées qui vont bien. Genre humour, charisme, répartie, patience, créa...
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Elle aimait voir ces vies qui se croisent sans se toucher, ces gens qui se posent, tendus ou avenants, ces riens échangés au-dessus d'une tasse ou ces serments prononcés au détour d'un dessert. Une salle de café, c'est le miroir du monde. Comme une symphonie sans partition et dont elle, Macha, se sentait chef d'orchestre.
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