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Dracula : La Compagnie des Monstres tome 1 sur 3
EAN : 9782365480017
100 pages
French Eyes (07/03/2012)
3.58/5   6 notes
Résumé :
Revenu d'entre les morts, Dracula est la star de cette nouvelle série horrifique imaginée par Kurt Busiek. Une puissante société de prédateurs viennent d'acquérir un nouvel atout Dracula ! Ils pensent le posséder, mais personne ne peut contenir le Fils du Dragon. Il y a un monstre au milieu d'eux qui rendrait Hannibal Lecter vert de jalousie. Et il compte bien obtenir sa liberté dans le sang.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Merci Babelio, merci Masse Critique, merci French Eyes !
Je suis toujours partant pour une bonne vieille histoire de vampires, autant quand elle respecte ses classiques que quand elle fait dans l'originalité. Et ici on associe les 2 démarches : le Dracula de Bram Stocker est confronté au monde sans pitié du Big Business et du management darwinien. J'avoue sans honte que la violence physiques des créatures de la nuit est limite moins flippante que la violence économique des PDG, DRH et autres cadres sup sans foi ni loi, de véritables requins mangeurs d'hommes en costards cravates ou en talons aiguilles... Car oui d'un côté on licencie sans état d'âme 200 personnes pour améliorer le bilan trimestriel de l'entreprise, et d'un autre côté on achète un énième jet privé pour se faire plaisir aux frais de l'entreprise. Un exemple parmi d'autres. le pire c'est que IRL des économistes et des politiques expliquent que cela est normal, nécessaire voire indispensable. Au secours, le féodalisme est censé est mort et enterré depuis 1789 bordel de merde !
Tout est vu à travers les yeux d'Evan, un cadre supérieur sans ambition aucune et un peu rêveur qui doit sa place pour ne pas dire sa sinécure à son statut de fils à maman actionnaire majoritaire. Il serait un bobo tête à claques, né avec une cuillère en argent dans la bouche, sans son côté naïf face à l'amoralité du monde des grandes entreprises, limite Richard Virenque face au monde du dopage tant il ne veut pas voir que sa petite amie Corinna est une working girl arriviste, et le lourd fardeau qu'il traîne comme un boulet : étant enfant, son père s'est suicidé sous ses yeux après avoir tiré sur sa mère devenu paraplégique depuis lors...
Evan est fasciné par Dracula, avec qui il a un étrange accord tacite : en échange de connaissance sur le monde moderne et son fonctionnement, le Prince de la Nuit lui dévoile les arcanes de la magie noire. Mais il est piégé entre 2 monstres : Vlad III Tepes l'immortel, un monstre parmi les monstres certes, mais qui lui dit la vérité et lui accorde un minimum de respect, et son oncle qui désire s'emparer de ladite immortalité (non sans utiliser ses savoirs et ses pouvoirs pour faire du business de manière non éthique comme on dit dans ce milieu là), un autre monstre parmi d'autres monstres, qui lui ment comme il respire et qui ne lui accorde aucun respect. Pire il est écrasé entre 2 ego surdimensionnés qui ne peuvent supporter de ne pas être le premier...
Sauf que tous les dialogues opposent le très féodal Vlad qui ne cesse de discourir sur le fait que le pouvoir implique la responsabilité vis-à-vis de sujets, et le très néolibéral Conrad qui ne cesse de discourir sur le fait que le pouvoir implique des privilèges vis-à-vis de ses employés... Les mentalités se sont-elles vraiment améliorées depuis le Moyen-Âge ? A force, on va finir par sérieusement en douter...
D'importants interludes viennent couper le récit principal :
- des flashbacks sur la dualité légende/réalité du monarque médiéval en lutte contre le puissant Empire Ottoman : il y a un travail de documentation assez appréciable, et cela fait vraiment plaisir à lire/voir pour une fois.
- la investigations d'un clan familial de chasseurs de vampires roumains qui remonte la piste de Dracula... La dernière page de ce tome 1 laisse ainsi envisager pas mal d'action dans les numéros à venir !

Comme vous le voyez le fond élaboré par Kurt Busiek ("Astro City", "Avengers", "Conan"... c'est son nom qui a attiré mon attention) et Daryl Gregory est plutôt de bonne facture, alors pourquoi seulement 3 sur 5 ?
Parce que les graphismes, honnêtes sinon satisfaisants, sont plutôt passe-partout. Je ne connais Scott Godlewski ni d'Eve ni d'Adam pourtant j'ai l'impression d'avoir déjà vu maintes et maintes fois ses dessins. Cahier des charges, standardisation, formatage ou mentorat, je n'en sais rien mais c'est loin d'être la première fois que cela m'arrive avec les dessinateurs américains...

L'équipe de French Eyes a toute ma sympathie pour se lancer dans cette aventure, mais je suis obligé de mentionné que le comic cartonné est un peu fragile et que la qualité du papier laisse un peu à désirer... Mais bon, petite chenille deviendras peut-être plus tard beau papillon ?
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Merci à Babelio et aux éditions French Eyes pour ce comics.

Mon premier comics de vampires !
C'est une assez belle découverte, je dois bien l'avouer.

Les auteurs de ce comics ont fait de très bonnes recherches pour camper un Dracula complexe, qui n'est ni une bête féroce, ni un neuneu guerrier. Ils nous proposent un prince « droit dans ses bottes », faisant fi de la sensiblerie, et ambitieux. Dracula reste un guerrier avec des valeurs (même si l'on peut discuter l'idée de valeur).
Il n'y a pas que pour Dracula que les recherches ont été bonnes. J'avoue avoir été ravi de voir apparaitre Sholomance.
Pour les rester sur les personnages, je trouve juste que les protagonistes, Evan et Conrad manquent un peu de profondeur, bien qu'Evan prenne un peu de corps au fur et à mesure de l'histoire.
Les personnages féminins sont assez discrets, mais ils s'annoncent plus importants dans la suite. D'ailleurs, on pourra être heureux de voir une jeune femme prendre la tête des chasseurs de vampires sans soucis.

Pour ce qui est de l'histoire, j'ai envie de dire qu'on reste dans des choses assez classiques, mais qui tiennent la route (j'ai trouvé qu'il y avait des points communs avec « Gargoyles », un dessin animé de mon enfance). Ce premier tome fait très introductif. Ce n'est qu'à la fin que l'on sent que les choses sérieuses commencent.

Pour le trait de dessin, je ne sais pas trop quoi dire. C'est du dessin américain de comics…

Le plus gros défaut de cet ouvrage, c'est la couverture. Je trouve qu'elle représente mal le récit ainsi que les personnages. Et puis c'est quoi cette nana ? Je n'arrive pas du tout à voir qui c'est… Sa pose n'est pas lascive, mais on comprend bien que sa présence n'est là que pour attirer l'oeil… bref.

En conclusion, une découverte sympathique, avec pas mal de travaux de recherches, mais un début d'intrigue classique. Il me plairait de lire la suite.

Lien : http://xian-moriarty.over-bl..
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Une très belle BD et de très belles illustrations à contempler pendant la lecture dans un format agréable.
Ce tome 1 se compose de quatre chapitres et permet à l'aide de "flash back" lors de ces chapitres, de revenir en 1462 et complèter l'histoire de Dracula.
Je vais bientôt lire le Tome 2....
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Basé sur l'histoire originale de Dracula, cette version est très moderne et met en exergue nos plus grands travers modernes : l'avidité, la cupidité, le manque de respect envers les autres
Les dessins sont très sombres et nous emmène dans un monde obscure et intrigant
Bonne lecture
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Encore une BD sur Dracula ? Eh bien oui, mais quand c'est bien fait, ce qui est le cas ici, et bien on aurait tort de se priver.

Si la couverture laisse à penser à une vision « victorienne » toute droite issue de l'oeuvre de Stoker, il n'en est rien. le conte aux canines hypertrophiées, bien que fraichement réanimé par une équipe de chercheurs à la solde d'une puissante société, est au fait des méandres du microcosme de la finance et n'est en aucun cas décontenancé par le monde actuel.

L'angle abordé est original et les personnages sont bien construits.

L'intrigue se met en place et on imagine déjà un futur duel entre une famille de chasseurs de vampires et une autre d'entrepreneurs avec le charismatique et inquiétant Dracula au milieu.

Le dessin, sans être extraordinaire fonctionne bien et colle au style.

Il ne me reste plus qu'à lire le second tome !
Lien : http://dubruitdanslesoreille..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
L'école du diable est juste du folklore. Dracul ne veut pas dire diable mais dragon... Sholomance n'existe pas. C'est de la propagande lancée par les Allemands et les Russes. Les Allemands haïssaient Vlad, car il avait tué des Saxons. Les Russes le détestaient, car il convertissait au catholicisme. Mais ses sujets... ses sujets le voyaient comme un héros. Un bon dirigeant. Et son royaume était sûr.
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[Evan à Dracula]
- Vous pouvez comprendre comment la vente massive d'actions pourrait nous sauver.
- Mais où Conrad va-t-il trouver les fonds pour cet achat ?
- Une, euh... vente d'actifs.
- De personnel plutôt non ? Abandonner ceux dont la survie dépend de lui. Se sent-il responsable d'eux ? A-t-il prévu de reprendre ses employés modèles après la réussite de son plan ?
- Euh...
- Voilà la différence entre un prince et un exécutif. L'exécutif n'est responsable que de ses livres de comptes. Et où vont aller tous les profits ? D'abord l’exécutif, puis les actionnaires... Et après, seulement après, peut-être que quelques miettes tomberont de la table. Un prince est, quoi qu'il arrive responsable de son peuple.
- Essayer-vous de me vendre le féodalisme ? [...]
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[Evan à Dracula]
- J'ai lu pas mal de choses sur vous.
- Le bouquin de Stocker ? Bah, il me traite de comte.
- Non. L'histoire roumaine. Ils disent que vous avez été emprisonné pendant 12 ans par Matthias Corvinus... C'est vrai ?
- C'était juste un petit homme qui ne voulait que calmer le Turc. J'étais son vassal.
- Et il vous avait laisser le champ libre avec le château et les terres. Vous ne vous êtes pas échappé, même quand vous auriez pu.
- Bien sûr que non, je lui avais donné ma parole.
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Le fait est qu'il prenait soin de ses sujets. Il les protégeait des nobles qui avaient tenté de les berner. Le jour de Pâques, il empala des milliers de boyards. Puis il installa ses propres nobles, choisis parmi les paysans. Vlad pouvait être brutal, quand il le devait, mais il n'était pas un démon. Il n'était pas un monstre.
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80000 watts de lumière U.V. au plafond. Mon Dieu, j'espère de ne pas en avoir besoin. [...] S'il se libère, je ne sais même pas si les lumières l'arrêteront. Nous n'aurons qu'un essai. Soit il meurt, soit on meurt... mais bronzés.
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Video de Daryl Gregory (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Daryl Gregory
Interview de Daryl Gregory par Actusf aux Utopiales 2015.
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