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EAN : 9782810418831
250 pages
Editions Prisma (06/10/2016)
3.5/5   10 notes
Résumé :
Charlemagne était si fier de son éléphant qu'il le montrait à tous ses hôtes de marque. Louis XV laissait volontiers son chat angora monter sur la table du Conseil, même pendant les réunions avec ses ministres. Quant à l'impératrice Joséphine, elle trompait l'ennui en collectionnant avec passion cygnes et perroquets, au château de La Malmaison…En 15 chapitres riches en anecdotes, cet ouvrage dépeint les liens insolites noués par les grandes figures de l'Histoire ave... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Voilà une belle découverte ! Pour cela, je remercie Babelio et les éditions Prisma car je serai sans doute passée à côté de cette lecture sans l' opération Masse Critique.

Ce livre de Renée Grimaud se lit avec une grande facilité - rédigé comme les Secrets d'Histoire - et a parfaitement comblée l'amoureuse d'histoire et des bêtes que je suis !
Les portraits qu'elle dresse offrent un regard intéressant sur le côté humain des personnages politiques qu'elle cite (enfin une façon originale de traiter l'histoire qui ne passe pas par les secrets d'alcôves !).
Le choix du plan, à savoir chronologique permet de rendre compte d'une certaine évolution dans la perception de l'animal. Au-delà du simple prestige qu'apporte sa possession (notamment lorsqu'il s'agit d'animaux exotiques) , la compassion et l'affection prennent clairement une place grandissante chez les souverains à mesure que les siècles passent. Un constat assez étonnant, à des moment où les animaux on soit un but utilitaire soit sont vilipendés (et même pire...) à cause de superstitions campagnardes.

Certes, certains chapitres sont plus intéressants que d'autres, mais pour ma part, cet intérêt a été conditionné par l'intérêt que je porte aux personnages historiques cités.
J'ai aussi beaucoup apprécié être interpellée sur les liens culturels qu'entretiennent les peuples avec les animaux (par exemple les Romains avec les oiseaux).

Un livre que j'ai déjà conseillé autour de moi et une collection dont je surveillerai les titres, c'est sûr !
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Avant tout, merci à Babelio et aux éditions Prisma pour ce livre.
Spontanément, je n'aurais pas regardé cet ouvrage si je l'avais aperçu dans une librairie. J'aurais eu un peu peur que ce soit trop "pet lovers" pour moi.
Bien sûr, il est préférable d'aimer les animaux quand vous commencez ce livre, mais on n'est pas du tout dans de la pure anecdote animalière.

Les chapitres se présentent par ordre chronologique, ce qui semble tout à fait logique puisque cela nous permet de suivre l'évolution des tendances en matière d'animaux à travers la France ou parfois l'Europe en général.
Nous découvrons ainsi les passions animalières de certains des personnages les plus célèbres de l'Histoire. Alexandre et son cheval, les lions du roi René, les cygnes noirs de Joséphine, etc.
Parfois, c'est une passion individuelle, et parfois, c'est tout un pays qui au final se passionne pour un animal rarissime (à l'époque), offert ou amené par le souverain. Ainsi, la girafe de Charles X déclenchera une véritable mode !

J'ai beaucoup apprécié la façon dont l'auteur, Renée Grimaud, introduisait à chaque fois les animaux. Comme je le disais, nous ne sommes pas dans la pure anecdote car chaque fois on nous propose une remise dans le contexte historique de l'époque, avec les tensions politiques ou religieuses qui sont alors en place. Pour certains passages, on suit (en version courte) la vie du personnage historique dans son ensemble. Ce livre permet vraiment d'avoir un petit rappel de certaines périodes et de certains éléments de l'Histoire, ce qui n'est pas désagréable.

C'est vraiment très amusant de découvrir certains monarques et personnages célèbres sous un nouveau jour, d'en apprendre plus à propos de leur passion, ce qui les rend bien plus humains. Qui aurait pu imaginer que Louis XIV aurait une passion pour les carpes ? (Même si cela ne l'empêchait pas de les manger...)

Alors pourquoi 4 étoiles ? Disons que ma vraie note serait 3,5.
Ce que je n'ai pas trop aimé, ceux sont les énumérations. Il y en a beaucoup. Certains monarques avaient énormément d'animaux, comme Victoria et ses chiens ou (encore lui) Louis XIV et ses carpes par exemple, et je dois avouer que le passage ou plusieurs sont décrites a été un peu rébarbatif, même s'il était très court.
Sur les derniers chapitres, je dois dire que j'avais plus de mal à me remettre à ma lecture, car j'avais l'impression que la trame devenait un peu plus répétitive. Un ou deux chapitres en moins ne m'auraient pas dérangé.

Mais ce fut tout de même une lecture très agréable, intéressante, et il faut dire aussi amusante. Sympa à offrir à ceux qui aiment les animaux, et ne sont pas rebutés par un peu d'Histoire, vue sous un oeil nouveau !

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Renée Grimaud nous décrit avec un style agréable les rapports qui ont existé entre d'une part des rois, des empereurs et leur entourage et d'autre part des animaux. Ceux-ci sont très divers : à côté des chiens et des chats, on trouve beaucoup d'oiseaux et d'animaux exotiques.
Chaque chapitre évoque un personnage célèbre et ses animaux et met l'accent sur certains épisodes de l'Histoire de France.
J'ai trouvé que les relations entretenues avec certains animaux sont émouvantes. Qu'il est touchant de découvrir que certains rois, au moment de mourir, réclamaient leur animal préféré ! Je pense que cela montre qu'ils se sentaient souvent esseulés.
La façon dont étaient traités les animaux peut bien entendu choquer actuellement, le sens de l'éthologie étant inexistant ou presque lorsqu'il s'agissait d'animaux exotiques.
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Ce documentaire est composé de 19 chapitres consacrés à des personnages historiques et aux animaux qui ont eu une place importante dans leur vie.
19 courts récits, commençant par le cheval d'Alexandre et finissant par les chiens de la reine de Victoria. L'auteur nous fait voyager du IVe siècle avant JC jusqu'au XIXe siècle..
Je connaissais certaines anecdotes et j'en ai découvert d'autres: vous saviez vous par exemple qu'Henri IV avait pour compagnon Robert, un macaque?
Un documentaire plaisant à lire dans l'ensemble même si cela manque de qualité d'écriture. On peut vite s'ennuyer je pense. L'avantage est qu'il s'agit de courts chapitres, que l'on peut grappiller au fur et à mesure. Une lecture qui plairai je pense aux amoureux des animaux. A lire plus comme un documentaire animalier que comme un livre historique.
Un livre à feuilleter si on l'a sous la main, mais ne courrez pas l'acheter!
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J'ai adoré découvrir des anecdotes sur les animaux qui ont fait partis de notre histoire. J'ai aimé encore plus découvrir que pour certains les peaux ont été conservées pour nourrir nos musées. Je trouve intéressant d'emmener mes enfants dans la grande galerie pour leur expliquer l'histoire des restes d'animaux qu'ils ont en face d'eux.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Durant des siècles, ils ont été des animaux sacrés et respectés, particulièrement par les Celtes et les Germains. Considérés comme les rois des animaux, ils ont même été longtemps célébrés dans les cultes païens. Dans certaines forêts d'Europe du Nord, les ours vénérés à l'égal des dieux ont même parfois pu apparaître comme les rivaux du Christ ; c'est pourquoi l’Église, durant tout le haut Moyen Âge, n'a eu de cesse de les discréditer, d'exhorter les hommes à les exterminer - c'est d'ailleurs à cette période que l'ours, chassé, se retire des plaines pour fuir vers la montagne. Elle a tout mis en œuvre pour sacrer le lion, jusqu'alors plutôt associé au démon, mais qui avait pour lui de n'avoir jamais été l'objet d'aucun culte religieux en Occident. Au moment où Henri III reçoit son ours, ce sont donc les lions qui donnent du prestige à une ménagerie. Les ours, trop nombreux dans les foires de villages, n'en sont plus les vedettes.


(dans " L'ours blanc d'Henri III d'Angleterre" )
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L'amour qu'Elisabeth-Charlotte manifeste pour la vie s'accompagne d'une grande lucidité rendant encore plus chère son attirance envers la gent animale. "J'ai connu, écrira-t-elle, une dame qui avait fort haï les chiens pendant qu'elle était jeune, et qui les aima fort en vieillissant. Monsieur lui demanda la raison de ce changement. Elle lui répondit : 'Pendant que j'étais jeune, je trouvais assez de personnes pour m'aimer, mais en vieillissant, on ne peut être sûr de l'amitié que de ces pauvres animaux qui vous aiment, quelque changement de visage qu'on puisse avoir, et il est toujours doux d'être aimé. "


(dans "Les épagneuls de la princesse Palatine")
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Dans cette première moitié du XVIII° siècle, la vogue des chats comme animaux de compagnie est toute récente. Jusqu'ici, les matous étaient considérés comme nuisibles, car ils n'avaient qu'une idée en tête : croquer les oiseaux domestiques, alors très prisés des souverains. Mais ceux-ci ayant fini par se lasser de volatiles, place au chat, bien utile pour attraper rats et souris ! Cette attirance nouvelle pour la gent féline conduira Louis XV à interdire les bûchers où l'on jetait les chats noirs le soir de la Saint-Jean. Les malheureuses bêtes, que l'on disait compagnes des sorciers, étaient en effet considérées comme des incarnations du démon et, à ce titre, rien ne s'opposait à ce qu'elles soient détruites par le feu... Sous le règne du Bien-Aimé - surnom donné à Louis XV en raison de son amour pour les femmes - , ces pratiques, qu'il qualifiait de "tradition barbare et primitive", disparaissent définitivement, du moins dans la capitale...


(dans "Le chat de Louis XV")
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Les chevaux jouissent d'un grand prestige en Grèce. Contrairement aux autres animaux domestiques, ils n'ont pratiquement aucun rôle utilitaire : rarement sacrifiés, quasiment jamais mangés, ils n'aident pas aux travaux des champs. En réalité, ils ont pour seule fonction de permettre aux classes dominantes d'affirmer leur distinction sociale ; et, depuis peu, surtout dans les franges septentrionales de la Grèce, les chevaux jouent un rôle militaire essentiel.


(dans "Le cheval d'Alexandre")
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Au XVII° siècle, un grand personnage s'était déjà distingué par son amour des chats. On doit au cardinal de Richelieu, puissant ministre de Louis XII, d'être un précurseur en la matière. Cet homme d'Eglise passe pour avoir été le premier à la cour à être fasciné par ces animaux énigmatiques et indépendants. Lui-même en possédait quatorze, qu'il faisait surveiller par deux serviteurs spécialement dévolus à cette tâche. [...]
[...] Soumise, que le cardinal qualifiait de "chatte fort douce et fort caressante", était sa favorite, ce qui en dit long sur les relations qu'il entretenait avec les humains et plus particulièrement avec les femmes...


(dans "Le Chat de Louis XV")
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