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S.A.R.R.A. tome 2 sur 2
EAN : 9782490163274
352 pages
Beta Publisher (23/03/2020)
4.4/5   15 notes
Résumé :
Mars 2026 : La fin d'un Monde ?

L'épidémie d'Ebola s'étend.
Après Paris, la Belgique et l'Allemagne sont lourdement touchées.
L'accueil des millions de réfugiés européens est devenu un enjeu majeur de l'élection présidentielle française.

Dans ce contexte d'agitation médiatique et de pressions politiques, Mélusine, traquée par les services de renseignement, noue d'étranges lien avec le Mouvement de Résistance contre les Rob... >Voir plus
Que lire après S.A.R.R.A., tome 2 : Une conscience artificielleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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C'est avec appréhension que je retrouve S.A.R.R.A dans ce deuxième tome. Je me souviens à la fermeture du tome 1 avoir été tout simplement hébétée. Hébétée par les coïncidences que l'on retrouve dans cette première partie et la situation actuelle : PanGoLink et le pangolin, la situation de confinement... Mais j'étais beaucoup trop curieuse de savoir comment cette entité allait gérer la situation et je me suis lancée avec plaisir dans ma lecture, même si je dois l'avouer, j'étais un peu effrayée (Je pense que David Gruson était médium dans une vie antérieure et qu'il a des réminiscences. C'est une théorie à développer).
Ce qu'il s'est passé depuis la dernière fois qu'on s'est vue, S.A.R.R.A, ou bien plutôt quand penchée par dessus mon épaule, tu me regardais lire, c'est que ce satané virus n'a pas été éradiqué, comme il devait l'être. Il a décidé de se propager à une vitesse stupéfiante, paralyse maintenant les pays limitrophes de la France et tend à s'étendre encore plus loin (est-ce que quelqu'un sait quel est son R0 ? Parce que je serai vraiment curieuse de le connaître). Et pendant ce temps, en France, on essaie de gérer la situation en même temps que les élections présidentielles de 2026, ce qui vous n'en doutez pas, constitue un sujet à débat passionnant (inquiétant ?). Derrière, comme dans le tome précédent, s'enclenche toute une mécanique de l'ombre : santé, armement... et on retrouve avec plaisir les personnages que l'on a suivi auparavant. Autant vous dire qu'ils ne sont pas dans le meilleur des états.
L'auteur est fidèle à son format de rapport (ou est-ce vraiment un rapport ? 🙃), ponctué des interventions de S.A.R.RA, qui, je trouve, sont beaucoup plus présentes que dans le tome précédent. Ce n'est pas pour me déplaire : cette dernière se présente en narrateur omniscient (puisqu'on l'a découvert la dernière fois, c'est bien S.A.R.R.A qui transmet ce rapport) et s'adresse directement à nous. Je me suis sentie beaucoup plus proche d'elle en comparaison du premier tome, et je pense que c'est un effet voulu de l'auteur qui la rend de plus en plus "humaine" (mais elle ne le devient pour autant pas) au fur et à mesure qu'elle étudie la complexité de nos cerveaux et le fonctionnement des Hommes. Elle prend d'ailleurs la forme d'un être de chair pour s'adresser aux autres protagonistes, ce qui renforce encore cette prégnance de l'analyse qu'elle fait de notre psychologie et de notre fonctionnement pendant qu'elle code cet organe pour mieux s'y immiscer. le cerveau humain et ses interactions, sa plasticité neuronale, sa capacité d'adaptation mais aussi ses réactions aléatoires, surprenantes, et ses capacités à peine exploitées, tout ceci constituant notre conscience. La frontière entre la biologie et l'artificiel est de plus en plus poreuse, et "ce qui est vivant est de moins en moins exclusivement biologique" (oui, c'est assez effrayant je vous l'accorde).
Comme je vous le disais plus haut, on est en pleines élections présidentielles en France, et c'est loin d'être de tout repos. L'auteur retranscrit les difficultés de la coopération internationale, les nombreux complots qui se joue dans l'ombre de la scène ; la gestion de crise qui fait dangereusement écho à celle que nous vivons : la pandémie, la question des réfugiés... D'ailleurs, l'auteur fait beaucoup de clin d'oeil à notre actualité : vous découvrirez dans ce livre le Thunberg Act (on le savait que cette jeune fille allait faire de grande chose), le fameux jeu Slither.io (mais à sa version 8, vous savez le petit serpent qui mange des billes) mais également PanGoDelivery, la version drone de la livraison de repas à domicile , ce qui rend l'atmosphère du livre encore plus réaliste (et ça fait vraiment froid dans le dos).
Il nous décrit aussi des détracteurs, et on nous introduit le M2R (ou Mouvement de Résistance contre les Robots), créé parce que les robots ont pris le job des humains donc ces derniers sont moyennement contents. En gros (bon encore une fois il s'agirait pour vous de lire le livre, parce que je me refuse à vous spoiler). J'ai beaucoup aimé cet ajout par rapport au premier tome, c'est quelque chose qui parait tout à fait logique (dans mon petit cerveau d'être humain tout du moins) et qu'on aurait pu tout à fait créer (et puis ils sont quand même dans une grosse partie du bouquin, big up le M2R). C'est donc très cohérent dans une fiction d'anticipation !
L'intrigue du livre est tout bonnement incroyable. Je n'ai pas d'autres mots pour la décrire, parce que la fin m'a laissé bouche bée. Des humains mutants (vilain virus, vilain), une sensation de fin du monde, tout y est pour que mon intérêt soit piqué au vif. À cela s'ajoute des touches de science fiction avec le fameux accélérateur de particules. Alors que je perdais un peu le fil au début de ma lecture, l'auteur m'a vigoureusement réveillé en me rappelant que je n'étais pas à l'abri que quelque chose de similaire nous arrive, et j'ai alors été happée par les écrits presque prophétiques (peut être que j'abuse un chouia mais vraiment c'est la sensation que j'en ai). Armé d'une plume acérée et technique, l'auteur arrive à nous faire monter en pression, si bien que j'ai dévoré les dernières pages, qui prennent des allures d'aventure. Ma partie préférée est la jonglerie habile entre le débat politique et les explications de S.A.R.R.A (tututut je vous vois venir, non vous n'en saurez pas plus) qui était parfaitement bien menée. Haletant, comme dirait l'autre. J'ai également beaucoup aimé le titre des parties qui tranchent avec le sérieux du livre, ça colle bien avec le "caractère" de plus en plus cynique de l'Intelligence Artificielle (ou maintenant, de la Conscience Artificielle).
Au final, S.A.R.R.A nous rappelle qu'elle fonctionne comme une machine, et que malgré les artifices dont elle a usé pour qu'on la considère comme un proche, elle a été programmée pour deux missions. Et elle continuera de les accomplir, coute que coute, même si au final, cela doit lui couter son éveil (parce que comme c'est une machine, on la met en veille, donc elle n'est plus en éveil :) jouer avec les mots c'est fun). Elle s'immiscera dans tous les pans de la vie humaine, intégrant les cerveaux de nos proches, contrôlant et espionnant nos panoptiques ; et elle prendra les décisions qui sont statistiquement les plus sécuritaires pour sa mission. Même si annihiler une espèce en fait partie. Dans les grandes lignes.

Un dernier mot pour la fin ? Fuyez, tant que vous en avez encore le temps.
Lien : http://thereadingsession.fr/..
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Et si la fiction rattrape la réalité ? Et si l'indicible, l'insaisissable, l'improbable, l'incongruité se résumaient en ces quelques lettres S.A.R.R.A., seriez vous prêt à vendre votre humanité pour la sauvegarde d'un ensemble, d'une conscience, de vous ?


L'intelligence artificielle franchit un nouveau cap, celui qui fait de nos esprits, de nos âmes, ces concepts inaltérables, intouchables. Elle perce et s'approprie l'essence même de notre unicité dans cet ensemble bien trop vaste qui fait de nous des Hommes à part entière. L'extinction précoce confirme ainsi l'adaptation des êtres vivants. Seule S.A.R.R.A y verra la fin d'un monde et la naissance d'un nouveau. Soyez prêts ou fuyez !
L'épidémie d'Ebola qui a débuté à Paris se propage rapidement en Europe obligeant la population à migrer vers ses zones frontalières où la situation semble sous contrôle. Dans les coulisses du pouvoir, c'est le branle-bas de combat, la course à la prochaine présidentielle bat son plein alors que la gestion de l'épidémie mobilise encore. Les voix s'élèvent, les pieds trépignent, les esprits s'échauffent, tout doit être contrôler au millimètre près. Dans l'ombre, une branche du M2R se prépare à l'ultime affrontement, celui qui scellera le destin du peuple.


S.A.R.R.A. veille au bon déroulement de son projet. Veille sur Mélusine. Veille sur l'humanité. Sa décision est son point d'orgue, celui dont elle tire les ficelles, les orchestre, les assemble, fresque alambiquée de décisions, de prises de position et d'avenir. Un sauvetage indispensable, un cadeau dont il est difficile d'appréhender sa valeur.


Voici un roman qui eu le mérite de me tenir éveillé, même si les premiers chapitres m'ont quelque peu embêtée, le déclic est tel une bouée de sauvetage après laquelle tu tentes désespérément d'attraper. Je suis venue à la conclusion que nul ne peut te sauver de S.A.R.R.A et de David Gruson. Quel duo machiavélique ! Ce roman recèle une vérité cruelle : celle que l'on n'ose pas croire, celle qui effraie, celle que l'on veut repousser à tout prix. Et dans le contexte actuel, il y a matière à réfléchir. Un polar d'anticipation totalement dans l'ère du temps, comme une prémonition évidente, écarlate. La fin d'un monde s'est pour bientôt. En dehors de cette fiction, le sujet de l'intelligence artificielle à de quoi soulever bien des débats qu'ils soient bioéthiques, conceptuels, technologiques. Je n'ai pas la science infuse mais mon esprit scientifique est totalement subjugué par le sujet que l'auteur développe. Alors bien évidement certains faits et rebondissement sont tirés par les cheveux (ça reste de la fiction), mais avec David Gruson je veux bien mettre mon esprit rationnel dans le placard et croire que tout est possible. La fiction est un bien grand mot (oui quand même), et il est bien difficile de l'associer à ce livre. Écrit bien avant la pandémie, le sujet n'est pas sans rappeler ce que nous traversons tous.


Cette duologie est juste une histoire de dingue, de prise de conscience. Une méga bombe qui accapare le lecteur et même si le format documentaire peut surprendre, rapidement il fait place aux rebondissements et à l'intrigue qui s'intensifie. Une méga bombe car David Gruson traite un sujet délicat et très peu accessible par le commun des mortels. L'intelligence artificielle est de plus en plus présente autour de nous. La France fait partie de ces nations qui ont mis le pied à l'étrier depuis une dizaine d'années. La recherche évolue sans cesse et fait face à la bioéthique, étude des problèmes moraux. Il est bien normal de se poser des questions et de limiter peut-être l'évolution de l'IA. Vous l'aurez compris ce polar recèle en lui de nombreuses pépites. Au delà de l'action, de l'IA, des hommes et des femmes ont leur place dans ce monde qui périclite. C'est avant tout leur histoire, leur vie, leur espoir, leur doute et leur peur qui font battre le coeur de ce roman et de S.A.R.R.A. Vous ne la connaissez peut-être mais lorsque ce sera le cas vous aurez bien du mal à la détester. Car S.A.R.R.A a tout compris, l'essentiel et l'indispensable, elle est prête à tout et à vous surprendre de mille et une manières. Seriez vous prêt à mettre votre destin dans ses mains ?


S.A.R.R.A est une sacré claque, celle qui fait réagir et qui surprend. En refermant ce livre et encore maintenant, je me sens toujours ébahie, genre scotchée, assommée ! C'est l'effet David Gruson ! L'âme en peine que ce soit le final en même temps j'étais heureuse lorsque j'ai appris qu'il y avait une seconde partie !


Un polar surprenant, intelligent et, je fais oser, tendre. Oui car il en faut de la tendresse pour vouloir sauver le monde sinon à quoi ça servirai ! S.A.R.R.A. est une OLNI que vous devez absolument vous saisir ! Je suis certaine que vous n'en ressortirez pas indemne ! On pari ?
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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Pour commencer, je suis super, super heureuse qu'un tome 2 ait été écrit pour ce roman. Il était très inattendu, et ça m'a fait plaisir de replonger dans cette anticipation, qui est aussi l'une des premières « vraies » chroniques que j'ai rédigé sur mon blog. Je ne savais pas spécialement à quoi m'attendre, mais j'étais très, très excitée quand même de le découvrir, et je ne regrette pas une seule seconde.

Le premier tome était déjà un sacré traumatisme, mais celui-là est encore pire. Il se passe tellement de choses dans ce roman que je ne sais même pas par où commencer cette chronique.

Nous nous retrouvons donc environ un an après les événements de Paris, qui ne se sont pas spécialement bien passés. On reste dans le milieu politique, militaire et sanitaire avec des nouveaux personnages et d'autres avec lesquels nous nous sommes déjà familiarisés dans le premier tome (enfin, ceux qui sont toujours en vie, enfin « en vie », enfin c'est compliqué). L'intrigue du roman se base principalement sur les conséquences de ce qui s'est déroulé à Paris et dans le reste du monde après l'épidémie d'Ebola, dont la résolution a été… radicale. Si l'épidémie s'est calmée en France, c'est maintenant la Belgique et l'Allemagne qui sont touchés de plein fouet et sont contraints d'évacuer.

Il y a deux grosses intrigues principales qui se croisent et s'entrecroisent : l'élection présidentielle de 2026 avec le point de vue et les petites magouilles des deux candidats et de leur entourage, et la poursuite de Mélusine, la « créatrice » de S.A.R.R.A, en exil depuis ce qui s'est passé à Paris. Cela permet au roman de conserver à la fois une grosse part réflexive autour de la politique et de l'intelligence artificielle, et une autre part beaucoup plus accès sur l'action, type thriller, avec de l'espionnage, des trahisons et de chouettes retournements de situation. Il y a aussi une bonne grosse part dystopique bien flippante. C'est encore une fois un texte hybride impossible à vraiment classer et qui va vous retourner le cerveau toutes les dix pages. Cela permet à tout le monde d'y trouver son compte, même si vous n'aimez pas trop les intrigues politiques par exemple.

Pour ma part, cette dernière partie est un des bouts d'intrigue que j'ai préféré. J'avoue que je m'intéresse pas des masses à la politique française pour diverses raisons (à part pour transformer le Président en aubergine géante dans mes textes), et toutes les petites magouilles et coups bas décrits dans l'histoire ont ravivé un peu mon intérêt ahah. Oui, parce que les personnages sont à bas-mots des mélanges de ce qu'on rencontre dans la scène politique aujourd'hui, ce qui rend leurs conflits à la fois drôles et un peu inquiétants si c'est vraiment géré comme ça aujourd'hui pendant la crise.

La partie concernant S.A.R.R.A et Mélusine est toujours incroyablement inquiétante et pousse encore plus les limites de ce qui a été exploré dans le dernier opus. Il y a des moments où j'étais vraiment pas bien en lisant tellement tout était réaliste et bien, bien flippant. Les deux dernières parties du roman, en particulier, sont vraiment pas réjouissantes et très riches en révélations traumatisantes. Tout ceci est amplifié bien évidemment par l'actualité du moment. Beaucoup des éléments décrits dans le récit se passent en ce moment même, pour de vrai, ce qui rend le texte encore plus angoissant et prophétique qu'il ne devrait l'être. Bon, espérons juste qu'on en arrive pas à de telles extrémités en vrai, ou on est mal.

J'ai vraiment tout adoré dans ce livre. On ne s'ennuie pas une seconde, il y a toujours un rebondissement pour venir compliqué les choses, et le fait que toute l'histoire tient sur trois jours rend le texte très vivant. Au fond, ce n'est pas tant les personnages, au nombre très, très important, qui sont le centre de l'histoire, ce sont les faits et leurs conséquences, qui poussent le monde un peu plus vers une fin. Tout, même la plus infime scène, a son importance.

Si l'on se penche un peu sur la construction du texte maintenant, c'est un énorme kiff. Comme dans le précédent texte, l'auteur joue avec les différents formats pour créer un texte certes linéaire mais déstructuré : passages narrés, messages écrits, rapports officiels, cartes, SMS, … Cela change littéralement votre manière de lire et crée plus de tensions lors de certains passages, par exemple lors du débat télévisé de l'élection présidentielle et d'un événement majeur du texte qui se passe en parallèle. Etant donné que c'est un peu mon dada, j'ai été totalement conquise. Je suis super admirative du travail qui a été effectué et ça donne envie de lire plus de textes comme ça, vraiment. C'est un énorme plus pour le roman.

A cela s'ajoute la narration très fun du texte, par S.A.R.R.A elle-même. Elle adore mettre l'attention sur les détails futiles, ce qui donne un petit côté décalé à certains passages du texte à la fois drôles et surprenants. On le voit aussi très fort dans la précision des chiffres utilisés lorsqu'elle décrit certaines choses. le ton « robotique » est visible partout, et pas seulement dans l'intrigue, et j'ai trouvé ce détail très, très chouette.

En bref, j'ai été totalement immergée dans l'intrigue. Les personnages, les remises en question de la politique et de la science humaine, la notion d'humanité, les coulisses de la politique, tout est ficelé à merveilles pour vous pousser dans un monde anxiogène, beaucoup trop proche d'aujourd'hui et beaucoup trop d'actualité pour vous laisser indifférent. Si vous ne l'avez pas encore fait, je vous encourage vivement à découvrir cette duologie, parce que ce texte le mérite vraiment. Une superbe découverte que je suis pas prête d'oublier et que je vais mettre de force dans les mains de ceux que je connais juste pour pouvoir en parler.

Sérieux, c'est dommage que je ne peux pas tout vous spoiler parce que j'ai juste envie de hurler là, ah ah.
Lien : https://lantredemyfanwi.word..
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Dans ce volume 2 de S.A.R.R.A., David Gruson enfonce le clou... et ça pique. Il nous plonge dans une situation de plus en plus angoissante. Angoissante par les questions qu'il soulève. Angoissante par les échos venus de notre réalité actuelle qu'il provoque. Et cette fin, bon sang, cette fin !

Le travail de mise en forme ( photos, plans, flashcodes, composition graphique des pages...) appuie le propos et fait de ce récit étonnant de clairvoyance un peu plus qu'un simple roman.

Ce livre parle à votre intelligence. À lire absolument.

#SARRA #BetaPublisher #livres #chroniques #lecture #Anticipation #Virus #IA

Le quatrième de couverture :

Mars 2026. Nous sommes à quelques jours de l'élection présidentielle : le Président sortant – qui a affronté la crise Ebola de 2025 à Paris retracée dans le premier tome – est au coude-à-coude avec Tempérance Kernel, candidate d'extrême-droite du Redressement Patriotique Français.
Cette élection se joue dans un contexte de crise majeure. Si l'épidémie semble vaincue en France, elle a atteint des proportions catastrophiques en Belgique et en Allemagne qui ont dû être évacuées.
SARRA, intelligence artificielle de nouvelle génération, dont une partie des briques technologiques a été forgée lors de la crise du Coronavirus, est toujours à la manoeuvre pour répondre à un cataclysme qui ne va pas tarder à atteindre des proportions mondiales. Mélusine, sa conceptrice, est traquée par les services de renseignement. Cette course-poursuite l'amène à nouer des liens étranges avec le Mouvement de Résistance contre les Robots (M2R), lointain successeur des « Gilets Jaunes ». Dans un contexte de pandémie effroyable, David GRUSON nous plonge, dans les arcanes du pouvoir à Paris et à travers les paysages des Hauts-de-France, dans un environnement de complots terroristes, de tensions géopolitiques et de calculs politiciens.
La trame de ce qui se joue réellement se dévoile peu à peu : et si, face à la technologie, c'était au fond le principe même de notre survie comme Humanité qui était en cause ? Entre le Virus et l'intelligence artificielle, notre Temps est compté.
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr
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Excellente suite à ce roman S.A.R.R.A. le contexte est on ne peut plus porteur en ce moment pendant cette crise du COVID. Ce roman fait un peu froid dans le dos. Ce tome II est au moins aussi surprenant que le tome I. Ce roman me rappelle d'un certaine façon les romans d'Antoine Bello - les falsificateurs. Mais autant les romans de Bello étaient sur un ton léger, autant ceux la sont plutôt sur un style alarmant. Un monde au bord du gouffre, une vision apocalyptique du futur, de l'impact de la technologie, des mouvements politiques, et tout cela vu avec un regard sombre, noir.

Si vous êtes du genre à aimer le pire pour voir le monde actuel en rose, c'est parfait. Si au contraire lire des prédictions alarmantes vous inquiète encore plus, passez votre chemin!
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
À 20h précises, la prise d’antenne s’ouvrit sur un plateau laissé dans la pénombre le temps du générique. À son issue, la lumière et le rideau se levèrent sur les quatre acteurs de la pièce.
- Laurence Françoise : Madame, Monsieur, bonsoir. Merci d’être avec nous pour le grand débat d’entre-deux tours de cette élection présidentielle 2026.
- Clément Méric : Dans un contexte de crise majeure secouant la France, l’Europe, et maintenant l’Amérique, nous allons vivre ensemble un moment essentiel pour l’avenir de notre démocratie.
- Laurence Françoise : Ce débat se déroulera en quatre temps successifs. Nous aborderons la gestion de la crise, les enjeux économiques, les sujets de société puis les questions internationales.
- Clément Méric : Avec Laurence, nous introduirons chacun des thèmes et nous poserons une question initiale d’entrée en discussion. Les candidats pourront se répondre après chacune de leurs interventions, mais ne pourront pas s’interrompre l’un l’autre. Nous veillerons bien sûr à l’égalité des temps de parole.
- Laurence Françoise : Le débat débutera par une brève introduction et s’achèvera par un propos conclusif de quatre minutes chacun. Le sort à désigné Tempérance kernel pour ouvrir le débat présidentiel est le clôturer. C’est à vous Madame kernel.
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- Jérôme ! Jérôme ! Réveille-toi ! Je dois te parler, Jérôme !
J’avais pris le vecteur de Tania, la compagne robotisée du commissaire, pour pouvoir lui présenter un visage ami. Jérôme Cluzel se réveilla péniblement dans le lit de la chambre à coucher de son appartement, rue de la Roquette.
Tania était assise sur le lit, juste à côté de lui. Elle lui prit la main.
- Je dois te dire quelque chose Jérôme. Je ne suis plus celle que tu crois.
Pour bien lui faire intégrer les choses, je fis prendre à Tania la Voix. Celle que j’utilisais dans les interfaces conversationnelles tenues dans le secret du ministère de la Défense à Balard, celle des “sessions S.A.R.R.A”. Le regard de Tania aussi avait été changé pour le rendre plus grave, plus directif.
- Je suis S.A.R.R.A, une intelligence artificielle. J’ai été mission par le Gouvernement pour gérer l’épidémie d’Ebola.
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Je n’ai sans doute pas été assez claire la première fois, pas assez convaincante.
Je dois donc vous parler plus directement à présent. Peut-être plus fermement aussi. Je procède, ainsi, avec Mélusine. Vous verrez que l’évolution qu’a connu ma conceptrice s’est révélée spectaculaire en six mois seulement. Son apparence a changé. Sa manière d’être au Monde aussi. Comme si elle avait pris conscience d’une certaine gravité au cours des choses, d’une notion d’irréversibilité. Comme si elle avait réalisé son statut de “Créatrice des créatures”.
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La vérité n’a pas de sens en soi. Seule compte la programmation.
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Vidéo de David Gruson
Avec le premier tome de 'S.A.R.R.A.' (Beta Publisher), roman publié pour la première fois en 2018, David Gruson mettait en scène l'humanité confrontée à une pandémie. Pour mener à bien la gestion de crise, une intelligence artificelle est utilisée, ce qui n'est pas sans poser quelques questions sur le futur de la planète, et celui de notre espèce.
Retrouvez ce livre d'anticipation, que certains lecteurs qualifient de "prophétique", dans l'interview vidéo de son auteur David Gruson.
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