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Jean-Pierre Guéno (Éditeur scientifique)
EAN : 9782290341452
123 pages
J'ai lu (13/05/2004)
3.88/5   59 notes
Résumé :
Librio vous propose une série de témoignages exceptionnels, recueillis par Jean-Pierre Guéno auprès des auditeurs de Radio France.
Titres déjà parus : Paroles de Poilus (Librio n° 245), Paroles de détenus (Librio n° 409), Mémoire de maîtres, paroles d'élèves (Librio n° 492), Paroles d'étoiles (Librio n° 549) et Premières fois (Librio n° 612). C'est une histoire à mille voix, écrite dans l'émotion du moment : elle nous raconte le débarquement, ses préparatifs,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Ce livre est un recueil de témoignages écrits dans le feu de l'action, lettres et journaux chargés d'émotion, rédigés par des soldats alliés, mais aussi ceux du camp adverse, les allemands, et aussi des civils, qui racontent le débarquement intime de toutes ces personnes, le 6 juin 1944 et les jours qui suivent.
Il s'articule autour de trois chapitres "Semailles" (mai 1940 - mai 1944), "Moissons" (mardi 6 juin 1944), "Vendanges" (la bataille de Normandie, été 1944)
Avec une introduction et un épilogue rédigés par Jean-Pierre Guéno.
Beaucoup d'émotion dans ces pages historiques.
A découvrir absolument.
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Un livre de témoignages composé d'extraits de textes multiple d'acteurs du débarquement, de la préparation à la réalisation de ce qu'on appela "Le jour le plus long".
La force de ce recueil est de réunir en un seul volume, des témoignages et réflexions d'Américains, d'Allemands, d'Anglais, de Canadiens, de Français.
Et de mêler des textes d'inconnus, d'anonymes, comme de D. D. Eisenhower ou de d'Ernest Hemingway.
Cela nous donne une vision multiple et variée en terme d'approche de l'événement, de vécu , traité par des états, des populations, qui ont rencontré des difficultés diverses pour imaginer, préparer et réaliser ce genre d'opération.
Il est vrai que la guerre était mondiale, et la solution a du passer par une première coopération entre des états et des peuples aux passés et aux objectifs différents.
C'est un événement majeur, à ne pas oublier. Hors de toute nostalgie, (ce n'est pas de mon âge, quand même) il a été fondateur d'une nouvelle tendance de "vivre ensemble", même s'il y a encore du boulot.


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Soixante-trois ans déjà. Votre histoire n'a pas pris une ride. Mais elle est perfide, l'histoire. Elle vous a pris bien plus : votre jeunesse, vos espoirs, vos idéaux, vos illusions, vos rêves d'avenir. En une nuit et un jour, elle a fait de vous - presque encore adolescents, à peine sortis des jupes de vos chères mères - des adultes. Elle vous a envoyés par-delà la vie, le quotidien, le commun et la banalité. Vous avez été catapultés dans l'histoire avec un grand H ; de celle dont la mémoire s'empare pour ne plus la lâcher, pour la perpétuer au long des générations, de plus en plus lointaines.

En traversant les mers et les océans, les continents parfois, vous nous avez offert le plus beau des cadeaux. Par vos sacrifices, vos peurs, vos cris, vos larmes, vous nous avez rendu notre fierté : le droit de vivre à nouveau debout, en hommes et femmes libres.

Puis vint le jour J. Destination la terre de France. Les plages normandes, avec leurs drôles de nom de code : Sword, Juno, Gold, Omaha, Utah. Que savaient-ils de la France ces GI's, ces tommies, ces canadiens - lointains cousins acadiens - sans parler de tous les autres : norvégiens, hollandais, belges, polonais, tchèques, australiens, grecs, et tant d'autres encore ... Et les français.

http://dunlivrelautredenanne.blogspot.com/2011/06/parce-quun-jour-dete-ils-sont-venus.html
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En 1955, Jean-Pierre Guéno publie Paroles du jour J (Lettres et carnets du débarquement, été 1944). Ce livre nous parles du débarquement c'est donc des lettres qui on été retrouvées pendant la guerre.

Dans ce livre, on retrouve des histoire de beaucoup de personnes. Elles nous raconte le débarquement, la bataille de Normandie. Ce livre nous fait part de la vie « intime » des soldats au milieu de la guerre. Ils ont rédigé des lettres sur tout ce qu'ils pouvaient écrire, par exemple ils se posaient sur des bateaux, des plages. Au fil des pages, on retrouve de plus en plus d'adversaires, des civils ou des militaires. C'est une histoire très sensible car il y a aussi un passage où des hommes, des femmes et des enfants sont jetés en enfer.

Je n'ai pas apprécié la lecture de ce livre pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, Jean-Pierre Guéno met en place des lettres les unes après les autres et je trouve cela peu pratique à lire. En effet, il y a environ trois lettres par pages.
Ensuite, il est pas facile de suivre l'histoire d'un seul personnage. Ainsi dans toutes ces lettres, il y a des personnages différents de plusieurs pays (« allemand, américain, anglais, canadien et français » page 7).
Enfin, l'écriture de Jean-Pierre Guéno n'est pas facile à comprendre. Effectivement, Guéno emploie des mots compliquer à comprendre et pas courant :(« désarrimées » page 28,« daignerais » page 81,« innombrables » page 86,« impressionnant » page 118).
Pour conclure, nous pouvons dire que Paroles du jour J de Jean-Pierre Guéno n'est pas trop adapté pour des personnes qui n'aiment pas trop les lettres comme elle sont dans le livre.
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J'ai lu cet ouvrage après avoir parcouru les plages du débarquement et arpenté les allées des cimetières militaires allemands et américains, lors d'un séjour en Normandie. L'émotion éprouvée lors de la lecture de ces témoignages a donc été accrue. Toutes ces horreurs décrites ne font malheureusement pas partie du scénario d'un film, c'est la réalité ressentie au plus profond de chacun de ces jeunes (soldats, civils, ennemis), et écrite au milieu des combats.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
En allant méditer sur les 21 160 tombes du cimetière militaire de La Cambe ou sur les 9 387 croix blanches du cimetière militaire américain d'Omaha à Colleville-sur-Mer, en allant visiter ces jardins tranquilles où certains hommes dorment sans nom parce qu'ils n'ont jamais été identifiés, il convient de se demander s'il n'y a pas un certain pourcentage de soldats américains, canadiens ou anglais enterrés parmi les soldats allemands, et réciproquement ; qu'ils soient venus d'outre-Atlantique, d'outre-Manche, d'outre-Rhin ou du centre de la France, les Alliés et les ennemis d'hier sont aujourd'hui unis dans la mort ou dans le souvenir...
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Gris, tout est gris! Autour de nous, la vie semble dormir. A perte de vue, la flotte immense ponctue de taches grises l'Océan gris. Des bateaux, des milliers de bateaux. Plus de cinq mille, de tous genres, nous dit-on aujourd'hui. Mais quelle limite à notre vision! Deux mille, cinq mille ou dix mille? Alentour, comme des chiens à l'arrêt, se trouve réunie, pour la première fois, la plus grande armada de tous les temps. Les moteurs se sont tus. Pas un bruit. La brume achève de se dissiper, laissant apercevoir, là-bas, vers le sud, une mince bande noire : la terre de France. Au-dessus des barques, de gros ballons gris antiaériens donnent au spectacle un côté étrange, enfantin, dérisoire. Soudain! Ce n'est pas le tonnerre, c'est la canonnade. Les pièces d'artillerie de cinq mille bateaux tirent à la même seconde. Le bruit est tel qu'il devient impossible de différencier les rafales de mitrailleuse des coups de canon. Il n'y a plus qu'un effroyable roulement. Notre bateau a repris sa route. Seule sa vitesse a pu nous l'apprendre, car le bruit des moteurs se trouve comme gommé.
Gwenn-Aël Bolloré (France) - J'ai débarqué le 6 juin 1944
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J'en profite pour vous demander pardon pour toute la peine que j'ai pu vous causer, sur lors de mon enrôlement. Si je reviens vivant de cette aventure, et si je reviens à la maison, à la fin de la guerre, je ferai tout ce que je pourrai pour sécher tes larmes, maman, je ferai tout en mon pouvoir afin de vous faire oublier toutes les angoisses dont je suis la cause.
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Attendant la première lueur du jour, les deux mille hommes se tiennent debout dans un silence total ; et quelle que soient leurs pensées, ce silence ressemble à une prière.
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J'ai débarqué le 7 juin. Ce jour-là, tout ce qui pouvait flotter était ballotté par le ressac : masques à gaz, sacs à dos, matériel médical, cadavres, débris de corps humains, pneus de rechange, multitude d'objets de toute nature. Nous subissons un feu d'artillerie sévère tiré par les batteries côtières ennemies qui n'avaient pas encore été détruites.
James Branch (Royaume Uni)
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Videos de Jean-Pierre Guéno (22) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Pierre Guéno
Ecrivain, historien, ancien élève de l'école normale supérieur, ancien directeur de la Culture des Musées des Lettres et Manuscrits de Paris et de Bruxelles, Jean-Pierre Guéno est un "passeur de mémoire" qui aime retrouver les manuscrits, les sources, et les partager.
Retrouvez ici sa présentation des correspondances de Guillaume Apollinaire pendant la Première Guerre Mondiale.
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