L'orpheline de Foundling

J'avais tellement bien aimé « Les Sorcières de Pendle » que j'attendais beaucoup de ce roman. Peut-être trop car j'ai frôlé la déception. La lecture est agréable mais je pense qu'il m'a manqué un contexte historique pour la toile de fond de l'histoire et cela, même si il est intéressant de connaitre le fonctionnement de certains orphelinats à la fin du 19e siècle.

Le récit est très prévisible et ne laisse que peu de place à un quelconque suspense. Les personnages, sans être déplaisants, n'en sont pas pour autant vraiment attachants et j'ai été un peu assommée par tous les noms de rues et de quartiers de Londres.

Je reste contente de l'avoir lu mais il ne me laissera pas un souvenir impérissable. Par contre, comme pour l'ouvrage précédent, la couverture est une réussite et cache de petits indices sur l'histoire.

Lien : https://www.instagram.com/p/..

J'étais très impatiente de découvrir le nouveau roman de Stacey Halls ayant fortement aimé Les sorcières de Pendle.

Dans l'orpheline de Foundling, il est question de deux femmes dont le destin est intimement lié par un enfant. Un secret qui va tout faire basculer et nous tenir en haleine tout le long.

Encore une fois, l'autrice arrive à nous dépeindre l'atmosphère de Londres au XVIII siècle, avec les décors, les métiers d'époque, les différentes classes sociales. C'est la sa grande force d'écriture, j'ai été complètement prise par le récit.
On y découvre aussi l'histoire de Foundling Hospital qui a réellement existé. Une fiction historique immersive portée par des personnages mémorables notamment Bess Bright.

Même si l'intrigue peut paraître un peu simpliste j'ai complétement aimé cette lecture et attend avec impatience son prochain roman.

Une superbe lecture.

Bess est une jeune femme qui a dû déposer son enfant à la naissance dans un orphelinat puisqu'elle n'a pas les moyens de s'en occuper. 6 ans plus tard, elle revient pour récupérer sa fille, mais on lui annonce que la mère de l'enfant l'a déjà récupéré, le lendemain de sa naissance. S'ensuit alors la recherche de Bess pour retrouver et récupérer sa fille.

Il s'agit là d'une histoire passionnante. Stacey Halls nous plonge dans une époque que nous connaissons peu, le milieu du XVIIIeme siècle. Avec beaucoup de talent, elle nous offre une histoire vraiment très touchante en abordant des sujets divers : la pauvreté, la maternité, les difficultés à avancer après des traumatismes. Bref, tout y est pour en faire une lecture absolument géniale.

J'avais eu un coup de coeur pour le premier roman de l'auteur. Celui-ci est également un coup de coeur que je recommande.

J'ai attrapé mon retard de la rentrée littéraire en découvrant L'orpheline de Foundling de Stacey Halls et j'ai adoré ! Il est d'ailleurs parfait pour l'automne. On voyage tout droit en Angleterre froide et humide, en 1746. Bess va devoir partir à la recherche de sa fille, kidnappée par une veuve riche. Mais pourquoi la dame a-t-elle fait ça ? En fait ce roman m'a profondément questionné (et c'est le but je pense) sur le rôle d'une mère. Est-ce la biologie qui prime ? le confort ? L'amour sincère ? La protection que l'on souhaite donner ? L'inquiétude ? Quel est véritablement le rôle d'une mère ? Ou… peut-on en avoir deux ? Et pourquoi pas. Cela m'a peut être touché en ce moment particulièrement parce qu'à presque 30 ans, j'apprends qu'on n'a pas à forcément choisir. Et si on prenait ce que la vie à à nous offrir, au jour le jour ? Comme le dit si bien le film de noël que je suis entrain de regarder : on ne sait pas de quoi sera fait demain ! Alors essayons de profiter de chaque jour comme il se doit.
Lien : https://sorbetkiwi.wordpress..

Rien n'est plus dangereux qu'une mère en colère.

Londres, dans les années 1700.
Deux femmes que tout oppose,
Deux mères,
Un secret.

Cette couverture et ce titre m'attirent d'emblée. Je ne peux pas résister et je sais que ce rendez-vous me plaira. Je ne me trompe pas...

C'est le type de roman que j'apprécie ; un savant mélange d'historique et de romanesque.

Je suis captivée dès le départ par l'histoire. Je m'attache facilement aux personnages avec lesquels j'aime évoluer. Surtout Bess. Je dois avouer être moins attachée à Alexandra que je trouve... spéciale.

L'atmosphère de ce roman me plaît. La construction et l'intrigue finissent de me convaincre.

Le contexte historique me passionne et j'apprécie la manière dont l'auteure l'exploite.

Pour ma part, je découvre l'auteure et je suis totalement conquise par sa plume affûtée et fluide. Je n'ai qu'une hâte, découvrir son premier roman qui file directement dans ma wishlist.

Je vous conseille ce roman, tout simplement.

Mon deuxième roman de Stacey Halls. j'ai préféré la Nurse du Yorkshire.
Dans ce roman, l'histoire d'une mère qui met tout en oeuvre pour retrouver sa fille est très émouvante. Bess est un personnage combatif que la vie n'a pas épargné, issue des bas quartiers, c'est une belle personne qu'on a plaisir à suivre. Mais tout d'un coup, nous changeons de personnage et suivons "l'autre femme", la bourgeoise, qui est d'une telle froideur qu'on a envie de fuir. le contraste est trop poussé entre les deux femmes. J'ai été déboussolé par cette alternance de personnages aux caractères diamétralement opposés.
Les descriptions de Londres nous plongent facilement dans l'ambiance du 18 ème siècle. L'écriture est toujours aussi fine et poétique, dommage pour ce parti pris d'alternance des personnages.

❋ J'ai lu ce roman au bon moment de l'année: il a tout du téléfilm de Noël.
J'ai passé un moment agréable à dérouler cette histoire un peu mystérieuse, un peu feel good, mais j'en attendais beaucoup plus.

❋ Pourtant, sa belle écriture m'a aisément transportée dans le Londres sombre du XVIIIème siècle. La froideur des masures des bas quartiers, les embruns poisses du port, la difficulté à subsister de Bess, marchande de crevettes et mère accidentelle.
L'imaginer, le corps en souffrance, son enfante à peine née dans les bras, à l'hospice de Foundling - espérant faire partie de celles qui auront la chance de pouvoir y abandonner leur progéniture dans l'espoir de la sauver d'une mort misérable dans la rue - était glaçant.

❋ Quelques pages plus tard, la découverte de la trame du roman était prometteuse.
Bess, après avoir trimé 6 ans pour quelques menues économies, se présente de nouveau à l'hospice pour reprendre sa fille.
C'est là une chose rare et le personnel s'en félicite, seulement...
Bess serait déjà venue chercher l'enfant. le lendemain même de son admission.

❋ Las, il y avait tant de longueurs que le livre me glissait des doigts.
L'arrivée d'une seconde narratrice l'a rattrapé sur sa deuxième partie.
Mais le rythme
jusque la
siiii
leeeent
a brusquement accéléré
Sans s'embarrasser de maintenir une quelconque cohérence des personnages, ni d'envoyer en épousailles des personnages se connaissant depuis deux chapitres à peine. Ainsi tous les personnages changent de manière bien commode, leurs liens se faisant et se défaisant à toute allure dans une absolue invraisemblance.

❋ Invraisemblance qui atteint son apogée avec une fin prévisible, mièvre et si bien cousue de fils blancs que je pourrais utiliser ce roman pour décorer mon sapin.

(Bechdel:
-il y a au moins deux femmes nommées : oui
-qui parlent entre elles : oui
-d'autre chose que d'un ou des hommes: oui)

J'avais beaucoup aimé son autre roman "Les sorcières de Pendle" et ici pareil, j'ai adoré l'ambiance retranscrit par Stacey Halls. On est plongé en 1748 à Londres avec Bess Bright, une jeune femme qui vit avec son père, une marchande de crevettes qui a du mal à joindre les deux bouts. Alors que sa petite fille n'a que quelques heures, elle la dépose à l'orphelinat de Foundling car il lui est impossible d'assumer sa prise en charge.

Six ans après, elle retourne avec l'argent économisé afin de récupérer sa fille sauf que celle-ci a été récupérée le lendemain de son entrée à l'orphelinat. Bess va chercher à savoir où est son enfant et ce qu'il s'est passé. Pour l'aider, elle pourra compter sur le docteur Mead qui travaille dans cet orphelinat. En parallèle, on va faire la rencontre d'Alexandra, une femme recluse dans sa demeure chic qui cache pas mal de secrets et blessures du passé que l'on découvrira au fur et à mesure.

Deux femmes liées, deux destins bien différents que j'ai adoré découvrir. Si certains lui ont trouvé quelques longueurs, j'ai au contraire apprécié les détails dans l'écriture de Stacey Halls car cela m'a permis d'être immergé dans cette histoire émouvante avec des rebondissements qui font qu'on a pas envie de lâcher le livre avant d'en connaître la fin. Une lecture très agréable que je vous recommande.

1754, Bess Bright arpente les sombres ruelles londoniennes. Contre elle, Clara, sa fille, âgée d'un jour à peine. Incapable de subvenir a ses besoins, Bess n'a d'autre choix que de la confier à un orphelinat. Mais elle s'en fait la promesse : un jour, elle viendra récupérer sa fille. Mais, ce jour venu : coup de théâtre. Clara a déjà été récupérée par une femme qui s'est présentée sous le nom de Bess ... Aurait-ce un lien avec Alexandra, riche veuve qui embauche une nourrice pour sa fille, sur les conseils de son ami, docteur à l'orphelinat de Foundling ?

J'ai adoré l'ambiance de ce roman. L'autrice nous plonge dans le Londres du XVIIIème siècle avec brio, nous décrivant les dédales des ruelles sinueuses, les odeurs de la ville, les bruits de ses habitants ...

Des grandes parties alternent le point de vue de Bess et d'Alexandra. J'ai été d'abord plus sensible au témoignage de Bess, touchée par le déchirement que représente l'abandon de sa fille et la douleur éprouvée. Il m'a été plus difficile de m'attacher au personnage d'Alexandra mais j'étais tout de même intriguée par cette femme si mystérieuse, qui finalement, cache derrière une fausse antipathie et froideur, une réelle sensibilité.

Ce roman, c'est également un témoignage de la vie à Londres durant les années 1700. Des classes sociales diamétralement opposées y cohabitent, sans pour autant se croiser, ignorant tout les unes des autres.

Un quasi sans-faute pour la plume de Stacey Halls, que j'ai trouvé très immersive et visuelle, mais aussi riche en suspense et en émotions. Je regrette juste les quelques longueurs dues aux descriptions qui ont ralenti le rythme dans plusieurs chapitres ...

Seconde lecture consécutive à Londres mais un siècle plus tôt, cette fois nous sommes à la fin des années 1700. J'ai aimé les descriptions de la ville à cette époque et je m'y suis projetée.
J'ai rapidement compris qui était Charlotte mais cela n'a pas gâché mon plaisir de lecture.
J'ai été touchée par l'histoire de Bess qui s'est résignée à confier sa fille de même pas un jour à un orphelinat en attendant de pouvoir la récupérer lorsque sa situation financière le lui permettra. Et lorsque ce jour finira par arriver, ses plans seront bouleversés. Lisez ce livre pour savoir pourquoi !