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sur 475 notes
Bess s'est laissée charmer par un homme qu'elle ne reverra pas après s'être donnée à lui sous un porche, un soir de 1748 à Londres. Vendeuse de crevettes sur les marchés avec son père, et dans l'impossibilité de subvenir à leurs besoins, elle est contrainte de confier l'enfant né de cette courte étreinte à l'orphelinat. Mais elle se fait la promesse de la venir la rechercher. Six ans plus tard, elle se présente pour récupérer Clara. Mais elle a déjà été récupérée par une femme qui s'est faite passer pour elle.

Non loin de là, Alexandra vit recluse dans une grande maison bourgeoise. Lorsqu'un de ses amis lui conseille d'embaucher une nourrice pour sa fille Charlotte qui est privée de tout contact avec l'extérieur, elle se laisse convaincre à la condition que la nourrice accepte de rester cloitrée avec sa fille entre les murs de la maison.

J'ai beaucoup aimé cette plongée historique dans le Londres du 18ème siècle où se confrontent deux mondes, celui marqué par le bruit de la ville, les odeurs du port, la précarité et la rudesse de vie des pauvres, et celui calme, apaisant, et confortable des maisons où vivent ceux qui sont à l'abri du besoin.

L'histoire de ces deux femmes m'a à la fois intriguée, émue et tenue en haleine. D'un côté il y a Bess qui vit avec un père taiseux mais compatissant et un frère égoiste et vil dont Bess paiera le prix de ses malversations. Bess, une battante, qui veut retrouver cette enfant qu'elle n'a jamais cessé d'aimer. Et puis, on fait connaissance avec Alexandra, une femme froide et sur la réserve, maladroite et mal aimante avec sa fille. Alexandra qui nous heurte par ses attitudes et nous émeut lorsqu'on découvre l'origine de ses peurs et de ses tocs. Deux femmes que tout oppose et dont les histoires se mêlent et s'emmêlent au fil des chapitres, rendant le récit irrésistiblement captivant.

Je découvre une autrice qui détient un talent incontestable de conteuse. le suspense est au rendez vous dans ce roman à l'atmosphère pesante où les émotions se bousculent et où … il ne faut pas se fier aux apparences.
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Ayant vraiment adoré « Les sorcières de Pendle », j'attendais avec impatience la sortie poche de son dernier. Au delà de la couverture magnifique et attirante, l'histoire est vraiment prenante.
Le livre parfait pour la rentrée afin de se préparer tout doucement aux lectures d'automne.

Bess Bright jeune vendeuse de crevettes à Londres en 1747 se retrouve à devoir abandonner sa fille, Clara, tout juste née. Elle l'aime mais ne peut pas subvenir à ses besoins. Elle se décide donc à la laisser à l'orphelinat de l'hôpital de Foundling et se promet de revenir la chercher. Elle laisse en gage un demi coeur en os de baleine gravé des lettres B et C et se souvient du numéro de sa fille : 627. Six ans plus tard, ayant économisé autant qu'elle le pouvait elle retourne à l'orphelinat, seulement sa fille n'y ait plus car elle a été récupérée le lendemain de sa venue par une certaine Bess Bright. Son monde s'écroule. Elle ne comprend pas qui a pu se faire passer pour elle et pourquoi. Son enquête l'amène à devenir nurse auprès d'une veuve, Alexandra, et de sa fille, Charlotte, dans une grande maison de Bloomsbury et d'ainsi percer le mystère.

J'ai vraiment adoré ce roman, l'ambiance de Londres, brumeuse dans les années 1750 y est ressentie à la perfection. Les personnages sont vraiment attachants, on ressent vraiment leurs émotions et leurs ressentis. J'étais souvent agacée par l'attitude d'Alexandra, froide et hautaine mais que l'on apprend à connaître au fur et à mesure des chapitres. Il s'agit véritablement d'un roman historique où l'époque avec ses quartiers pauvres et bourgeois y sont décrits parfaitement à tel point que l'on tremble de froid dans les maisons mal isolées et que l'on peut ressentir les odeurs du marché aux poissons. C'est une véritable plongée en plein coeur de la capitale anglaise du XVIIIème siècle.
Même si les lourds secrets que promet le résumé ne sont pas si impressionnants à mon goût, cela n'a rien enlevé au plaisir de ma lecture. Les personnages, l'ambiance, tout y est pour passer un super moment de littérature sous mon plaid avec un bon thé noir.
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Une nouvelle fois, j'ai été happée par ce roman historique, très différent du premier mais tout aussi passionnant...
J'ai été envoûtée par cette ambiance, ce vieux Londres du 18eme siècle, ces destins de femmes...
Ce roman est inspiré de l'hôpital Foundling, qui a réellement existé, et qui servait à recueillir les enfants abandonnés... Par ce biais, l'auteure nous parle de ces mères obligées d'abandonner leurs enfants... C'est le cas de Bess qui laissera sa fille Clara à sa naissance mais qui se promet de venir la chercher quand elle sera capable de l'élever...
Une magnifique histoire sur la maternité : comment ne pas être émue par la séparation "forcée" de cette mère avec sa fille ? Par son combat pour la récupérer ?

🍂 En bref, un magnifique roman sur toutes les mères, qu'elles choisissent de le devenir ou qu'elles le deviennent malgré elles... Une histoire qui fait aussi écho aux luttes des classes dans l'Angleterre du 18ème siècle...
Un roman à la fois poignant et émouvant, captivant et féministe !
Une belle lecture ♥♥♥
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J'ai pris plaisir à lire l'histoire de Bess, Alexandra et Clara/Charlotte ainsi que leurs destins entrecroisés; mais je n'ai pas retrouvé l'engouement ressenti lors de la lecture du livre "Les Sorcières de Pendle".
Je m'attendais à ce que la magie opère de nouveau avec "L'orpheline de Foundling", cela n'a pas été le cas.
Ce n'est pas la plume de Stacey HALLS qui est en cause, ni le style ou l'histoire.
J'apprécie l'écriture de S.HALLS.
J'ai aimé le découpage du livre en plusieurs parties dans lesquelles chacune des protagonistes peut exposer son parcours de vie, ainsi que les raisons qui les ont amené à faire certains choix (abandon d'un enfant nouveau-né, refus de toute vie sociale, enfermement...).
J'ai trouvé judicieux la rédaction du texte à la 1ère personne, cela permet de se mettre à la place de celle qui s'exprime et raconte son histoire.
Cela permet également de saisir (un peu) :
- la place de la femme, d'une fille, d'une soeur, dans la société londonienne du 18ème siècle, selon la classe sociale (la caste ?) à laquelle on appartient,
- la place de l'épouse vis-à-vis de son époux,
- le rôle de la maîtresse de maison, de la mère, des servantes...
Tout est extrêmement normé et hiérarchisé.
Les descriptions des différents styles de vie et des conditions sociales de l'époque sont bonnes.

Me concernant, il a manqué le petit supplément d'âme nécessaire pour me faire ressentir de l'empathie pour chacune de ces femmes (ou au moins pour l'une d'entre elles !!).
J'ai trouvé la chute trop rapide, et la fin de l'histoire peu crédible.


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C'est une histoire de maternité, comme j'aime en lire. Mais d'aucune que j'ai lu ne m'a transportée de la sorte. Cette histoire m'a complètement subjuguée. Plongée, au coeur du vieux Londres du XVIIIe siècle, j'ai déambulé dans cette ville aussi charmante que sordide. Sous ses airs de palais étincelant, l'orphelinat de l'Hôpital de Foundling n'a rien à voir avec les ruelles encrassées de charbon dans lesquelles Bess a l'habitude de vagabonder. Un monde les sépare mais désormais une enfant les rapproche.

Je suis entrée dans cette histoire, un peu à l'aveugle et j'en suis ressortie le coeur battant et débordant d'émotions. Je vous conseille d'ailleurs de ne pas lire (ou relire) la quatrième de couverture qui dévoile pour moi beaucoup trop d'élements. Je n'en connaissais que le strict minimum et je me délicieusement suis laissée portée voguant de surprises en surprises.

Cette histoire c'est le cri du coeur d'une mère prête à tout pour son enfant. C'est l'histoire d'un amour indéfectible que ni l'éloignement ni les années n'ont su atténuer. C'est aussi celle de femmes diamétralement opposées mais que les aléas de la vie ont réunies. Dans la brume londonienne, le mystère plane et et la sournoiserie s'insinue subrepticement. C'est passionant et follement addictif.
Lien : https://livriotte.wordpress...
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Cela ne l'a pas fait avec moi… Certes, l'écriture de l'autrice est très agréable mais à aucun moment je n'ai été transportée dans cette histoire, que j'ai trouvé trop plate. Grande déception car vu l'engouement autour du livre, je m'attendais à beaucoup mieux.
La couverture du bouquin est absolument magnifique, je pense que c'est malheureusement tout ce que j'en retiendrai.
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Stacey Halls a rencontré un succès avec Les sorcières de Pendle, son premier roman sorti aux éditions Michel Lafon en 2020. Il vient de paraître en format poche aux éditions Pocket.
Il vient de rejoindre ma pile à lire mais je me le réserve pour cet hiver car j'ai préféré découvrir son second roman, L'orpheline de Foundling, paru le 23 septembre.
J'ai d'abord été séduite par sa magnifique couverture. Il est impossible de passer à côté sans avoir envie de le toucher.
Ensuite, son résumé m'a intriguée et m'a donné envie de découvrir la plume de l'auteure.
Cela m'a été possible grâce à Marion des éditions Michel Lafon qui a eu la gentillesse de m'en faire parvenir un service presse.
Pour cela, je la remercie chaleureusement.

Il s'agit de l'histoire de Bess qui, après avoir confié sa fille Clara à l'orphelinat de l'hôpital de Foundling alors qu'elle venait tout juste de naître, souhaite la récupérer 6 ans plus tard.
Mais lorsqu'elle s'y rend, elle apprend qu'une personne qui s'est fait passer pour elle est déjà venue la chercher.
Non loin de là vit une veuve qui ne sort de chez elle que le dimanche pour la messe. Cela fait dix ans qu'elle vit recluse dans sa superbe maison et qu'elle n'y laisse entrer que ses domestiques et un ami docteur.
Alors, lorsque cet ami lui suggère de prendre une nourrice pour sa fille, elle est d'abord réticente mais se laisse finalement apprivoiser par cette jeune fille qui gagne très rapidement la confiance de son enfant.
Faire entrer cette étrangère dans sa vie pourrait bien bouleverser celle-ci plus qu'elle ne le croit…

Nous nous retrouvons à Londres en 1748 lorsque Bess décide de déposer sa fille à l'orphelinat.
Le contexte historique aide à comprendre sa situation et la suite des événements. On s'attache à ce personnage qui peut paraître fragile mais qui se montre finalement très résiliante et compréhensive.

Stacey Halls nous montre également la réalité sociétal de l'époque avec le pouvoir de la Haute Société sur le « petit peuple ».
Beaucoup de femmes se retrouvaient à devoir abandonner leurs enfants pour leur éviter une mort certaine à cause de la famine ou des maladies quand de leur côté, les riches vivaient dans l'opulence et ne se mélangeait pas au reste de la population.

J'ai aimé remonter dans le temps et vivre cette histoire émouvante aux côtés de Bess.
En lisant le résumé, je savais que j'allais aimer ce roman et je ne me suis pas trompée.
Cette histoire est très touchante et très bien écrite. J'ai passé un très beau moment de lecture grâce à la plume de Stacey Halls

J'ai hâte de la retrouver avec Les sorcières de Pendle et avec ces futurs romans.

Ce magnifique roman fait déjà l'unanimité auprès des lectrices et je rejoins les avis positifs le concernant.
Il saura se faire une place dans de nombreuses bibliothèques j'en suis certaine.
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J'ai adoré !

Je me suis lancée (comme d'habitude) à l'aveuglette et j'ai bien fait. Ici on va suivre Bess, cette mère déchirée par le fait d'abonner sa fille le jour de sa naissance et qui se retrouve démunie quand on lui dit que celle-ci à déjà été récupéré ”par elle-même” le lendemain de l'abandon. de là, Bess par à sa recherche et sa vengeance sera impitoyable.

Encore une fois, l'autrice m'a immergé dans son univers. J'ai adoré l'ambiance, l'époque, les personnages, c'est fluide....

Le livre se découpe de façon qu'on suit 2 femmes et les 2 parlent au ”je”, se qui permet de s'imprégner de chaque histoire. Et j'ai beaucoup aimé cette alternance car de plus, l'autrice fait en sorte qu'on en aime une et que l'on déteste l'autre. Mais, méfiez-vous des apparences !!!

J'avais un peu peur après les Sorcières de Pendle que j'avais énormément aimé mais je peux vous dire que celui-ci est pour moi dans la même veine (on est  d'accord que c'est 2 histoire indépendants l'une de l'autre) !

En bref, je vous conseille ces romans historiques ! Car les bases sont des faits véridiques comme Foundling qui a vraiment existé 😉
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Dès le début de l'histoire l'autrice donne le ton. On est tout de suite plongés dans le cauchemar de la pauvreté mis en décalage avec les riches qui s'amusent presque de certaines situations.
Le rythme est plutôt lent mais cela ne m'a pas dérangée. Je trouve que cela colle avec l'époque du roman.
L'histoire est divisée en partie selon les héroïnes. J'ai eu beaucoup de mal avec Alexandra que je trouve antipathique malgré son passé.
La fin n'est pas très crédible mais je l'ai tout de même appréciée.
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Pas vraiment dans mon thème de prédilection, ce fut une assez bonne surprise. J'ai failli lâcher après le premier tiers, je tournais en rond, et finalement, j'ai fait de continuer. Si les personnages principaux ne m'ont pas captivée réellement, l'histoire se laisse lire facilement, le suspens est présent, juste un peu, mais suffisamment. Par contre, les moeurs et le le décors sont très bien peints et détaillés. L'histoire en tant que telle est joliment racontée, triste mais plein d'espoir. Un moment sympa.
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