Harrisburg, Pennsylvanie, de nos jours. À trente et un ans, Emmaline vient de quitter le domicile parental pour s'installer seule, dans une petite maison, à dix minutes de son travail. Grâce à sa meilleure amie, elle découvre qu'elle vit dans la même rue que Johnny Dellasandro, ancien acteur qui exposait sa superbe plastique dans des films indépendants des années 1970. Elle tombe sous son charme.
Dans le Temps du désir s'impose à nouveau l'univers singulier de Megan Hart, comme toujours avec cette auteure. Ses héros, ancrés dans le monde contemporain et, pour une partie de l'intrigue, dans les seventies, sont dépeints de manière plutôt réaliste. La plume de l'auteure n'abuse pas des clichés ni des simplifications, évite la vulgarité mais manie l'humour avec talent. Bien qu'il s'agisse d'un ouvrage érotique, le Temps du désir n'a donc guère de point commun avec Cinquante nuances de Grey ou Beautiful Bastard. L'intrigue, ambigüe et onirique, glisse d'ailleurs peu à peu vers le fantastique.
Résultat ? Un roman érotique bien écrit, subtil et sans chichis.
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J'ai mis 2 étoiles car c'est un Megan Hart, que j'aime bien cette auteure et que je crois que je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire. de plus, le côté fantastique m'a déplu.Le sujet avait l'air plutôt intéressant et je m'attendais à un "truc" explosif totalement différent.Là, je trouve que ça part dans tous les sens et tous ces voyages dans le temps m'ont beaucoup dérangé. Pas du tout mon truc...Bref, je n'ai pas accroché et pour moi, Megan Hart a écrit bien meilleur...
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Il me regarda simplement dans les yeux pendant un instant aussi long que la naissance de l’univers à partir de la poussière d’un soleil en implosion… C’est-à-dire une demi-seconde.
(p. 180)
L’amour, c’est comme le yéti. Ou comme les enlèvements par des extraterrestres. On en entend parler tout le temps, mais il n’y a jamais de preuves solides.
(p. 222)