AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,72

sur 1611 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Extrapolant à l'extrême nos tendances contemporaines, Lilia Hassaine imagine une crédible contre-utopie, où la dictature de l'ultra-transparence aboutit au triomphe de l'hypocrisie dans une société retranchée derrière les apparences.


Nous sommes en 2049. Depuis que, vingt ans plus tôt, la « Revenge Week » – semaine de la vengeance – a tourné à la révolution sanglante lorsque les victimes de harcèlement, de crimes familiaux et de délits écologiques ont entrepris de se faire justice dans la violence, et que, pour apaiser le pays, le gouvernement a adopté une nouvelle Constitution, la France métamorphosée vit sous le règne de la Transparence, un « pacte citoyen fondé sur la bienveillance partagée et la responsabilité individuelle ». Ceux qui le désirent – précisons : et qui en ont les moyens – peuvent vivre en totale sécurité dans des quartiers transparents, constitués d'habitations de verre qui les livrent au regard bienveillant et protecteur d'autrui. Les autres sont libres de s'entasser en marge, à leurs risques et périls, dans des zones de non-droit – devenues, il faut le dire, de plus en plus défavorisées au fil du temps.


C'est dans l'un de ces quartiers de verre, où ni secrets ni criminalité n'existent plus, qu'à la stupéfaction générale, une famille s'évapore au nez et à la barbe de tous. Ravie de reprendre du service alors qu'elle n'était plus depuis longtemps qu'une « gardienne de protection », une ex-commissaire est chargée d'enquêter. Car, crime il y a bien eu. Et, malgré les déboires de sa propre vie privée et, bientôt, les pressions dans cette société boule de verre propice aux effets de loupe, il va lui falloir faire la part des mensonges et des hypocrisies pour mettre au jour les vérités sordides camouflées sous la perfection affichée.


Captivé par le suspense et par l'original – mais jamais invraisemblable – imaginaire de ce récit habilement construit, dans une langue vive et élégante, entre fable et polar, l'on se retrouve face au miroir, pas si déformant, qu'avec une lucidité critique, l'auteur tend à la société d'aujourd'hui. Montée des populismes, libertés sacrifiées aux obsessions sécuritaires, confusion entre opinion et justice. Vies privées mises en vitrine sur des réseaux sociaux favorisant par ailleurs l'isolement, le conformisme et l'emballement émotionnel au détriment de la réflexion. Vie liquide de l'éphémère et de l'immédiateté, mirage et dictature des apparences dans un monde où tout le monde surveille tout le monde, se compare, aime ou déteste en stigmatisant la différence. Nettoyage des textes de tout ce qui peut paraître incorrect, wokisme : autant de glissements actuels de la société qu'il suffit juste à l'auteur de prolonger pour nous présenter une vision de cauchemar dont il faut bien reconnaître qu'elle paraît à peine dystopique.


C'est un panorama bien inquiétant que nous présente ce roman d'anticipation auquel on n'a aucun mal à croire, tant il reflète de vérités sur les tendances de la société contemporaine. Plus encore qu'une dystopie originale et un polar addictif, ce troisième livre de Lilia Hassaine est un puissant roman social, riche de sens et fort habilement construit. Coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
Commenter  J’apprécie          8316
Si ce roman a tout du polar dystopique, il est aussi une belle réflexion sur l'évolution de nos relations sociales.

Dans un futur proche, la transparence est devenue le mot-clé qui gouverne nos faits et gestes, au point de vivre dans des maisons de verre, qui livrent à qui veut bien les voir, les moindres gestes de nos vies quotidiennes. L'intimité des couples est en partie préservée par un subterfuge technique qui révèle malgré tout la nature de l'occupation en cours.

Dans cette société, le ghetto est l'ordre du monde : les villes sont constituées de quartiers à thème. Bien imprudent celui qui se risque à en sortir.
Dans l‘une de ces vitrines offertes, un couple disparaît. le fils est lui aussi aux abonnées absent. La police, mais je devrais dire les gardiens de protection, s'empare de l'enquête.

Ne pas se tromper de coupable, car c'est le jugement populaire qui détermine son sort, la justice étant devenue une affaire d'opinion et de vote !

Les dérives du système sont multiples et bien analysées.


Cette transparence est aussi une métaphore de ce que les médias tentent dès à présent de mettre en place. le paraître est au premier plan, bien loin derrière l'être. Et ce que l'on montre à grand renfort d'images, est un écran qui masque l'ordinaire bien plus médiocre que voudrait le faire croire les photos retouchées.


Beaucoup de plaisir de lecture pour ce roman bien construit et générateur d'une réflexion bienvenue

240 pages Gallimard 17 août 2023



Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          670
Un roman d'anticipation doublée d'une enquête policière. La France future n'est qu'une vision poussée à l'extrême de tendances dans l'air du temps. Car si la transparence est, à raison quand il s'agit de dénoncer son contraire, actuellement très valorisée, il ne faut pas oublier qu'elle n'est pas bonne en elle-même, par nature. Les maisons transparentes de Panorama m'ont fait penser à la société de verre d'où les cloisonnements seraient absents et où il n'y aurait plus aucun secret du roman Que faire ? de Nikolaï Tchernychevski, roman qui était un livre de chevet pour Lénine. La transparence plaît beaucoup aux dictatures, là où elle règne, les jugements sont portés sur l'apparence, le paraître règne en maître et finit par faire le lit de l'uniformisation. Une fois le monde lisse et uniformisé, bonjour l'intolérance. Et quand on ne supporte plus le moindre écart la porte se retrouve grand ouverte au harcèlement…
Je comprends que l'on puisse trouver ce roman simpliste, mais d'après moi, c'est dû au fait que c'est avant tout une sorte de fable, que personnellement je trouve salutaire par les temps qui courent.
Commenter  J’apprécie          400
« Panorama » de Lilia Hassaine – Gallimard – 2023 – 240 pages
Remarqué chez @Afleurdelivres
« Les choses visibles ne prennent pas fin dans l'obscurité et le silence – elles s'évanouissent dans le plus visible que le visible : l'obscénité. »
Jean Baudrillard,
Les Stratégies fatales
« Nico a décidé d'oublier et de vivre. Moi je n'y arrive pas, et je me demande encore comment les choses ont pu déraper à ce point. »
Ah je sens qu'il va y avoir beaucoup de pépites à citer !! ; -)…
Un mal terrible, de ceux que l'on ne voit que dans les Livres de Fantasy s'est déroulé en 2049 mais pour cela le narrateur va nous projeter bien des années en arrière. Il témoigne que nos villes qui étaient des jungles, sont devenus de Zoo. Et justement ce matin j'ai vu un reportage sur la Ville à la Statue géante de Jésus en Amérique du Sud, où on mêle Zoo et Urbanisme… Un concept étrange, certes, mais qui fait son apparition…
La deuxième scène se passe dans l'Auditorium de Radio France. […] C'est un jour historique. Ce 26 octobre 2029, on fait le procès de la Justice.
Influenceurs, réseaux sociaux, sondage, self justice…
En même temps même s'il y a viol, et que pas moyen de passer par une justice « normale » tuer quelqu'un pour des faits commis il y a 15 ans (mettons, par exemple, que son comportement ces quatorze dernières années ai été exemplaire…) moi je trouve ça un peu rude.
Je suis content de chroniquer ce Livre !! Je trouve qu'l y a plein de choses intéressantes à en extirper.
Le personnage tueur finissant enfermé, la populace cri à l'unanimité de le relâcher. Vous savez comment sont les gens quand ils s'émeuvent d'un truc en particulier !! « Pleurer les palais qui s'écroule mais pas le désert peint en rouge » disait Kyo. Comme quoi, nos priorités « médiatiques » sont vraiment chaotiques.
« le hashtag « Revenge Week » – semaine de la vengeance – devient viral. Un climat insurrectionnel s'installe en France. Les victimes punissent leur bourreau. »
Ah bin ça ça existait déjà en film !! C'était le « American Nightmare » si mes souvenirs sont bons ?
« Les lois, tout comme les décisions de justice, seront désormais discutées et votées par le peuple lui-même sur Internet. »
C'est comme ça qu'on se retrouve avec Cyprien président !! x-) (je blague ! )
« Au fond, qu'avons-nous à cacher ? Si nous n'avons rien à nous reprocher, pourquoi ne pas accepter de tout montrer ? »
Une phrase très clivante… Liberté d'expression, honnêteté, droit au jardin secret, à la vie privé… Quel est ton point de vue ?
Des réponses assez violentes et gratuites qui ne laissent pas de place à l'ouverture du dialogue.
« Nico, sérieux, tu te prends pour qui ? Tu tiens à ton « intimité » ? Mais on s'en fout de ta vie, Nico, tout le monde s'en cogne de ta petite vie de merde ! »
« Il en coûte trop cher pour briller dans le monde.
Combien je vais aimer ma retraite profonde !
Pour vivre heureux, vivons cachés. »
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
Commenter  J’apprécie          335
En 2029 a eu lieu le procès de la Justice, pas assez protectrice des victimes.

En 2030 a été adoptée une nouvelle constitution, dont le préambule prône la Transparence, dans les habitations et les rapports entre individus. Tout le monde surveille tout le monde, empêchant normalement toute violence, toute infraction, toute dissimulation.

En 2049, la disparition d'une famille complète, père, mère et fils a lieu, ce qui ne pouvait normalement plus se produire… Hélène, ex-commissaire de police et son collègue, Nico, doivent mener l'enquête comme dans le monde d'avant.

Sur la forme, l'écriture de ce roman, entre policier et dystopie est précise, avec une certaine distance, qui mettent les personnages dans une perspective inhabituelle. le récit est très rythmé avec les interrogatoires des voisins, les déambulations dans différents quartiers plus ou moins axés sur la transparence, des journées particulièrement denses et des ellipses de vingt ans puis d'une année. le mélange est parfaitement dosé et il est difficile d'abandonner ce Panorama avant de connaître la fin.

Sur le fond, les questions sur la démocratie directe, la justice du peuple, la limitation de l'intimité par un contrôle croisé permanent sont posées avec beaucoup de justesse, dans une suite finalement assez logique du développement à l'extrême des réseaux sociaux, avec une vie néanmoins recentrée sur un quartier, dans un besoin de proximité et d'appartenance à une communauté.

J'ai lu Panorama, dans les nouveautés de la rentrée littéraire 2023, en raison du prologue et des premières lignes de la première partie, pour connaître les développements qui pouvaient découler de ce postulat : « quand nos villes, qui furent des jungles, sont devenues des zoos ».

J'ai découvert une autrice que je ne connaissais pas, mais je lirai nécessairement d'autres oeuvres de Lilia Hassaine, car il n'est pas si fréquent d'apprécier autant le fond que la forme !


Commenter  J’apprécie          279
C'est un panorama très inquiétant de la société que nous offre cette jeune autrice dans ce roman primé à l'automne dernier par les jeunes qui lui ont attribué le Prix Renaudot des Lycéens. Il s'agit d'une dystopie tellement réaliste que cela fait froid dans le dos.
Nous sommes en 2049. Suite à la Révolution sanglante qui a eu lieu 20 ans plus tôt et qui a été baptisée la "Revenge Week" soit "la semaine de la vengeance", les villes se sont totalement transformées pour devenir des lieux de non violence, totalement sécurisés, grâce à une nouvelle architecture toute en transparence qui fait que, sans les murs, remplacés par des parois de verre, il est impossible pour les habitants de dévier du droit chemin. Il en est de même pour les écoles et les prisons ainsi que tous les lieux publics.
Plus d'inceste, plus de violence conjugale ou de maltraitance infantile, plus de harcèlement, la vie dans ces quartiers de verre est devenue idyllique, toute en transparence, du moins en apparence. Il n'y a plus de policiers mais de simple "agents de protection" veillant au bon respect des règles. Car si ce sont bien des quartiers sécurisés, où ne peuvent résider que les riches soit dit en passant, les autres ceux qui sont moins nantis, où qui s'opposent à cette transparence érigée comme nouvelle norme par le gouvernement dictatorial, continuent à vivre dans des quartiers classiques excentrés où les murs interdisent de voir ce qui se passe à l'intérieur des appartements.
Pourtant un soir, Hélène Dubern, ex-commissaire de police doit reprendre du service pour comprendre comment et pourquoi un couple et leur petit garçon ont pu disparaitre au vu et au su de tout un quartier. Ce sont les voisins qui ont donné l'alerte car les vitres avaient été totalement occultées ce qui est formellement interdit. Or Miguel, Rose et Milo était apparemment une famille sans histoire.
Qu'avaient-ils donc à cacher pour disparaître ainsi ?
Hélène qui est la plus âgée de l'équipe et a connu le monde "d'avant" est chargée de l'enquête, une enquête qu'elle devra aborder, comme avant, en interrogeant d'abord les voisins, puis les proches connaissances du couple et sa famille...
Grâce à ses multiples rencontres, elle va commencer à s'interroger sur sa propre vie, ses choix personnels, ce que la transparence implique pour son couple et sa vie de famille...elle ne pourra pas s'empêcher de comparer avec le monde d'avant et elle en sortira totalement déstabilisée.
Bien entendu, je ne vous raconterai rien de plus pour vous laisser le plaisir de la découverte.

Dans cette société où la transparence est imposée, et poussée à l'extrême (seule la partie basse des vitres de la salle de bain est masquée et "l'ingénieuse invention du lit sarcophage" permet aux couples d'avoir un peu d'intimité, le lecteur va découvrir que l'hypocrisie est au rendez-vous ainsi qu'une certaine complicité dans le mensonge et l'envie de dissimuler la vérité, afin, pour la plupart des gens, de ne surtout pas risquer de perdre leurs privilèges.
L'autrice nous interpelle en nous démontrant qu'une vie sécurisée où tout est prévisible d'avance, où les désirs, les réalisations de chacun correspondent toujours à ce que l'on attend d'eux, et au politiquement correct, où le regard des autres devient pesant, et les rêves et désirs les plus fous doivent être tus, ne peut à terme qu'engendrer elle aussi une certaine violence d'autant plus soudaine et vive qu'elle est restée cachée et enfouie trop longtemps.
Malgré le sujet, c'est un roman très positif qui nous permet de croiser de très belles personnes comme Pablo, le père de Miguel, Lou, une artiste qui choisira de quitter le quartier sécurisé, Nico qui mène l'enquête avec Hélène et d'autres personnes que je vous laisse découvrir.
C'est un roman très bien écrit et très prenant. Il y a autant de suspense que dans un polar, même si l'enquête est assez légère, et aucune violence autre que psychologique.
L'autrice porte un regard sans concession sur cette société dite "Transparente" qui pourrait devenir la nôtre si nous n'y prenons garde. Notre monde, je ne vous apprend rien a tendance à évoluer vers le "voyeurisme" à cause des réseaux sociaux, au point que certains se demandent si celui qui ne raconte pas, qui n'étale pas sa vie, ne montre pas les membres de sa famille, a quelque chose à cacher...
Les propos sont dérangeants quand on pense aux dérives possibles de notre société actuelle, c'est donc un roman dystopique assez pessimiste, et même si on prend le temps d'y réfléchir en profondeur, carrément cauchemardesque !
J'ai beaucoup aimé et j'espère bien pouvoir continuer à découvrir la plume de cette jeune autrice que j'ai découvert grâce à cette lecture.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
Commenter  J’apprécie          234
2029, le mouvement "Transparence Citoyenne" de la célèbre avocate Gabrielle Boca prend le pouvoir laissé vacant suite aux agissements liés à la Revenge Week, une semaine où les victimes en tout genre se sont fait justice eux-mêmes...
Avec l'aide d'un jeune architecte Viktor Joanet, il est décidé que la population entière devra vivre dans des "maisons aquariums" à la vue de chacun en permanence...
Un roman d'anticipation très agréable à lire, l'intrigue est vraiment bien menée et, comme toujours, avec ce genre d'ouvrage,le parallèle avec l'état du monde actuel se fait forcément, on espère juste que Lilia Hassaine ne soit pas trop visionnaire...
Commenter  J’apprécie          200
Ce roman réunit à la fois tout ce que j'aime et tout ce que je crains. le résultat est un page turner fait pour moi (merci Lilia Hassaine, je suis certaine que c'était justement son but, écrire pou moi).
J'ai aimé ses personnages. Loin d'être parfaits, notamment Hélène, c'est justement leurs fragilités, leurs failles qui me plaisent. Et c'est la même chose pour les personnages secondaires, voire tertiaires. Chacun avec son histoire, ses particularités, son caractère, le tout dessiné rapidement, à gros traits, mais de manière suffisante.
La forme de l'enquête est une bonne formule. On arrive au coeur de l'action, tout en nous dépeingnant la société, les enjeux individuels et collectifs, le fonctionnement de la politique et du droit.
Dans mes pires craintes : la transparence. La fin de l'intimité, de l'individualité, de la personnalité, tout cela sacrifié au nom de la sécurité. Et la parodie de justice, au main des citoyens, uniquement guidés par l'affect, le paraître, l'émotion. L'avenement de la "morale" sur la justice.
Oui, l'écriture est simple, il y a quelques facilités niveau scénario. Cela en fait une lecture facile, mais pas bête.
Commenter  J’apprécie          160
Le prologue relate un fait divers incompréhensible : la disparition d'un couple, Rose et Miguel et de leur fils Milo, 8 ans, dans le quartier chic de Paxton où tous vivent dans des maisons transparentes, où règnent "luxe, calme et sécurité". Hélène et son acolyte Nico mènent l'enquête.
Le couple s'est-il enfui ? mais pourquoi avoir laissé un gâteau d'anniversaire sur la table ? Ont-ils été tués ? le mari était mal perçu par ses voisins car venant d'un autre milieu qui refusait l'ère de la Transparence...et que sait Olga la soeur de Rose ?
Chaque chapitre apporte un nouvel évènement troublant et on ne lâche le livre qu'aux dernières pages quand enfin on connaît la vérité - effrayante- .
Une dystopie excellente qui pointe les excès de notre société hyperconnectée, dans une langue claire er efficace.
Commenter  J’apprécie          150
Pour moi ce roman est une curiosité, un roman inclassable que je ne sais vraiment pas où poser. Cela m'incite à dire que Lilia Hassaine a réussi son coup et qu'on va forcément parler d'elle et de ce troisième livre, tellement différent des deux premiers.
Réflexion sur nos vies, nos addictions, nos défauts, nos tricheries. Enquête policière pour retrouver un assassin et permettre à une justice assez étonnante pour ne pas dire inquiétante, de faire son travail. Une écriture agréable, quelques citations, de la poésie et surtout une belle maîtrise de la langue. Allez-y, vous serez certainement parfois décontenancé mais c'est aussi cela la littérature.
Commenter  J’apprécie          150




Lecteurs (3529) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4895 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..