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EAN : 9782072952173
160 pages
Gallimard (19/08/2021)
4.06/5   998 notes
Résumé :
À la fin des années 50, dans la région des Aurès en Algérie, Naja élève seule ses trois filles depuis que son mari Saïd a été recruté pour travailler en France. Quelques années plus tard, devenu ouvrier spécialisé, il parvient à faire venir sa famille en région parisienne. Naja tombe enceinte, mais leurs conditions de vie ne permettent pas au couple d’envisager de garder l’enfant…

Avec ce deuxième roman, Lilia Hassaine aborde la question de l’intégrat... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (171) Voir plus Ajouter une critique
4,06

sur 998 notes
Avec Soleil amer, je découvre une autrice que je ne connaissais pas.
Dans ce roman à la fois réaliste et nostalgique, Lilia Hassaine me fait prendre conscience de ce que représente l'arrachement au pays de ces familles venues vivre en France pour suivre un mari qui travaille dur afin de tenter de donner une vie décente à sa femme et assurer un avenir à leurs enfants.
Soleil amer, avec des chapitres courts, percutants, débute en 1959 pour se terminer en 1997.
Lilia Hassaine note soigneusement les années pour que son lecteur suive bien l'évolution de ses principaux personnages.
Ceux-ci se nomment Daniel et Amir. Leur naissance cache un secret que je me garderai bien de révéler. Naja a 26 ans et vit dans la Wilaya de Sétif, en Algérie.
Son mari, Saïd, est parti depuis six mois et travaille, en région parisienne, dans une usine produisant des automobiles. Finalement, Naja le rejoint avec ses trois filles : Maryam, Sonia et Nour. Naja qui ne sait ni lire ni écrire, est à nouveau enceinte.
Le frère de son mari, Kader, a épousé une Française, Ève ; une femme qui subjugue Naja. Kader réussit dans son travail : une chocolaterie en Belgique.
À partir de là, je suis deux garçons : Amir et Daniel. L'un vit chez Naja et Saïd, l'autre chez Ève. Beaucoup de péripéties jalonnent le récit mené par Lilia Hassaine, un récit rythmé par quantité d'événements, moments de bonheur et de malheurs, la vie quoi !
Si Daniel est fort et développé, Amir a beaucoup de problèmes. Non seulement il est chétif mais durant sa petite enfance, il ne parle pas. Daniel le protège. À l'école, il n'hésite pas à être violent pour éloigner ceux qui s'en prennent aux plus faibles, comme Amir.
Tout au long de ce roman, l'arrachement au pays d'origine cause bien des tensions. Pour les enfants de Naja et Saïd, la France est leur pays même si leurs parents tentent d'éveiller leur esprit pour qu'ils prennent conscience de cette dualité difficile à accepter.
Toutes ces familles d'origine algérienne sont logées dans ces barres d'immeubles construites au début des années 1970, ces HLM édifiés rapidement. C'est la banlieue où tout se passe bien au début.
Si Maryam est mariée en Algérie par son père, ses deux soeurs ne subiront pas le même sort. Quant à Amir, il va souvent dans la famille de Daniel où il est choyé par Ève.
Un peu plus tard, c'est Daniel qui est recueilli par Naja et Saïd car Ève a subi un grave accident et a été hospitalisée de longs mois. Quand Kader, chaque dimanche, vient chercher Daniel, celui-ci n'apprécie pas, tellement il vit en parfaite complicité avec Amir.
En 1977, dans l'usine où travaille Saïd, un événement révélateur se produit lorsque celui-ci se voit proposer une promotion. Pour la première fois, il se fait traiter de « Bougnoule » et, la mort dans l'âme, préfère refuser cet avancement qui aurait permis à sa famille d'améliorer ses conditions de vie.
C'est l'arrivée au pouvoir de Giscard qui amplifie le racisme. En effet, ce Président décide d'offrir 10 000 francs à chaque Algérien qui retourne au pays. de plus, les conditions de vie dans ces quartiers de banlieue se dégradent rapidement avec l'arrêt des aides qui permettaient animations, nettoyage des immeubles et de leurs abords.
Lilia Hassaine me conduit ainsi dans les années 1980 avec la drogue qui commence à envahir les cités. Amir, devenu un élève brillant, pour payer ses études de médecine, refuse l'argent proposé par Ève. Pour y arriver, il travaille très tôt le matin dans la boulangerie d'un certain Gilbert.
Amir, Sonia et Nour ont grandi et tentent de faire leur place dans la société. Amir, Daniel et leur copain Miloud font la fête, vont en boîte mais, dès 1987, une maladie sans nom commence à faire des ravages dans la jeunesse…
Ce parcours démontre les liens étroits entre la France et l'Algérie. Il rappelle la guerre d'Algérie, les Harkis et les manifestations pacifiques réprimées sauvagement par notre police.
Avec ces vies qui défilent, Lilia Hassaine me rappelle toutes ces années difficiles dont les conséquences n'ont pas disparu aujourd'hui. Il suffit de consulter les déclarations de certains hommes et femmes politiques.
J'ai bien apprécié ce roman au plus près de ce qu'ont vécu ces familles arrachées à leur pays d'origine qui ont eu beaucoup de peine à faire leur place en France. Il ne faut pas oublier cela et c'est bien que Soleil amer fasse partie des huit romans retenus pour le Prix des Lecteurs des 2 Rives car je n'en avais jamais entendu parler jusqu'ici.

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Dans la wilaya de Sétif, en A1gérie, en 1959, Naja élève seule ses trois filles Maryam, Sonia et Nour, son mari Saïd a été recruté six mois plus tôt pour travailler à Paris dans une usine automobile. À peine âgée de vingt-six ans, elle vit déjà dans l'angoisse de la perte, elle a perdu son petit garçon Ismaël d'une angine de poitrine, il avait trois ans et elle craint que son mari ne revienne pas non plus…
Mais, en 1964, la guerre était finie et Saïd a assez d'argent pour faire venir sa famille en région parisienne.
Cependant, très vite, Naja déchante en découvrant l'appartement et surtout, son mari n'est plus le même, il avait vieilli brutalement.
Quand Naja tombe enceinte, leurs conditions de vie étant très rudimentaires, la question se pose de savoir comment l'accueillir. La question semble réglée mais une surprise va modifier quelque peu leur plan, Naja va donner naissance à des jumeaux !
Avec Soleil amer, Lilia Hassaine signe un roman psychologique et historique. Au fil de trois périodes qui découpent le roman, les années 1960, les années 1970 et les années 1980, elle aborde la question de l'intégration des populations algériennes dans la société française. Elle nous fait comprendre leur évolution d'autant mieux qu'avec ces deux frères, elle nous immerge dans deux milieux très différents.
Elle montre bien comment ces immigrés oscillent entre les deux pays, entre le désir de rentrer au bled et le rêve que leurs enfants s'intègrent, et comment ils sont l'immigré dans le regard des Français et comment ils le deviennent également lorsqu'ils retournent en Algérie.
Il est particulièrement intéressant de pénétrer dans cette cité HLM des années 60, l'utopie du vivre-ensemble, avec cette diversité sociale, ce mélange de populations, de cultures, de religions. On voit bien également comment ces cités, en 1960, toute neuves, se sont peu à peu dégradées et ont progressivement été abandonnées.
Élément ignoré pour ma part, nombre d'Algériens étaient recrutés chez eux pour leur robustesse et leur résistance, fournissant ainsi une main d'oeuvre bon marché.
De même, aucun chiffre, aucune statistique n'a témoigné de l'épidémie de Sida qui a fait une hécatombe dans les banlieues dans les années 80 : « À la télévision, on parlait des acteurs homosexuels,,. des stars Hollywood, des écrivains à succès, mais la maladie se répandait aussi dans les périphéries urbaines, là où le chômage rampant et la misère avaient déjà fait des ravages. »
C'est aussi tout le mystère qui entoure la gémellité que Lilia Hassaine soulève.
Sans savoir qu'ils sont jumeaux, en vivant dans deux familles différentes, Daniel et Amir seront toujours liés et soudés quelles que soient les situations, chacun comprenant et ressentant les joies et souffrances de l'autre intuitivement.
Certes, les deux garçons que l'on suit de l'enfance à la fin de l'adolescence sont le fil rouge du roman, mais c'est quasiment l'ensemble des personnages féminins, même si Naja a un rôle majeur, qui sont remarquables et flamboyants. Leurs sentiments sont dépeints avec une grande sensibilité et beaucoup de justesse. Quant à la force de ces femmes, leur patience ou leur rébellion, tout simplement admirable, l'auteure la restitue de manière grandiose et touchante.
Une scène m'a émue aux larmes, lorsque Maryam, profitant de la fête foraine, est sur le point de fuguer, voulant échapper à un mariage forcé. Son petit frère Amir, trois ans, très sensible mais ne parlant pas, va alors lui adresser son premier mot : « Reste ».
Soleil amer, deuxième roman de Lilia Hassaine, pourrait se situer entre témoignage et fiction, le romanesque se déroulant dans un contexte historique. Relativement court et cependant très dense et très riche, il présente une histoire intense et passionnante qui, malgré la réussite de quelques-uns, m'a cependant laissé un petit sentiment d'amertume devant tant de vies gâchées.
Il n'est pas du tout étonnant que ce roman ait figuré sur la liste des quinze livres retenus pour le Prix Goncourt 2021 !

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Le style éblouissant de Lilia Hassaine m'a enchanté tout au long de la lecture de « Soleil amer » qui romance quatre décennies d'une famille immigrée algérienne de 1959 à 1997.

Le soleil brule les paysages méditerranéens et chauffe les coeurs des femmes et des hommes de part et d'autre de la Méditerranée ; il allume les passions et réchauffe quelques haines cuites et recuites.

L'amertume noit les familles, souvent nombreuses, qui ont du mal à boucler les fins de mois, écartelées entre les tentations occidentales, réservées aux hommes, et les traditions orientales emprisonnant les femmes, parfois mariées dès quinze ans, à l'insu de leur plein gré, pour hériter d'une nationalité offerte en dot.

L'amertume est renforcée par les freins ou les refus d'intégration qui conduisent au repli identitaire dans des ghettos devenus au fil des ans l'apanage de réseaux de dealers. La drogue, le sida, le chômage font des ravages qui réveillent la nostalgie des temps anciens et du pays originel.

Les personnages forment une palette riche et colorée et la romancière offre les beaux rôles aux femmes et aux jeunes filles en lutte pour sortir des carcans culturels et sociaux imposés par l'entourage familial.

L'intrigue est réduite à l'observation de la vie quotidienne dans un paysage de banlieue et d'immeubles se fissurant progressivement avec quelques rappels de la guerre d'Algérie dont les événements d'octobre 1961 (page 38) présentés de façon manichéenne en reprenant les affabulations du GPRA. Précisons que pour la nuit du 17 octobre, Benjamin Stora cite trois nombres : 38 morts selon un rapport commandé par Jean-Pierre Chevènement, 48 selon celui demandé par Élisabeth Guigou et 98 selon les recherches menées par Linda Amiri et lui ; soit, en élargissant aux semaines précédentes et suivantes, environ 300 morts en 3 mois.

Cette réserve étant exprimée, ce titre mérite largement sa sélection dans plusieurs listes de rentrée et révèle une romancière aussi jeune que talentueuse ; une magnifique découverte.
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Lorsqu'au début des années soixante, Naja quitte l'Algérie avec ses trois filles pour rejoindre son mari Saïd, ouvrier dans l'industrie automobile, son arrivée en France est un désenchantement. Leurs conditions de vie rendent même problématique l'élargissement de la famille au quatrième enfant à naître…


De la création pleine d'espoir des cités HLM à leur ghettoïsation progressive, c'est l'histoire de l'intégration des populations algériennes en France qui défile dans ces pages, en une cascade de désillusions toute entière contenue dans l'oxymore du titre emprunté à Rimbaud. Arrivé le premier, Saïd, le père, est loin d'avoir pu préparer pour les siens une existence aussi séduisante qu'escompté. En mère-courage et au prix d'un impossible secret qui rejaillira, leur vie durant, sur toute la famille, Naja tâche d'élever au mieux ses enfants, sans parvenir à les préserver complètement. Tandis que les filles se voient, en plus, confrontées aux limitations de la condition féminine traditionnelle, tous se retrouvent coincés dans une dualité biculturelle qui les condamne à n'être aux yeux de tous, en France comme en Algérie, que d'éternels intrus sans complète appartenance. Et pendant que leur cité HLM, symbole de confort et de modernité dans les années soixante, se vide peu à peu de ses classes moyennes pour ne bientôt plus regrouper que les déshérités incapables de partir vivre ailleurs, préjugés et déterminisme social génèrent chez les jeunes générations de bien cruelles désillusions.


Construit autour de personnages multiples que l'on perçoit volontiers représentatifs, le récit pose sans candeur ni misérabilisme les questions de l'intégration et des obstacles à l'ascension sociale. La narration résonne particulièrement des difficultés propres aux femmes, qui, entre tradition et modernité, peinent encore davantage à trouver leur place. Pourtant, s'inscrivant bien avant la violence qui enferment les cités sur elles-mêmes aujourd'hui, elle évoque une situation alors encore ouverte sur l'espoir. Ainsi, chacune des trois filles de Saïd et Naja réussit un peu plus à s'émanciper que la précédente, l'accès à l'éducation ouvre de nouvelles portes, et le roman s'achève sur une réconciliation identitaire réussie pour un des fils et pour ses propres enfants.


Relativement courte, la narration épouse le rythme « stroboscopique » d'une succession commentée de flashes photographiques. Placé en observateur extérieur, le lecteur n'y trouvera ni grande émotion, ni intensité psychologique, mais une chronique efficace et pertinente, agréable à lire et pleine de beaux passages.

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Un petit livre (180) pages pour aborder un sujet aussi délicat que l'immigration des algériens vers la France , pourrait passer pour un exercice irréalisable .L'art de Lilia Hassaine , qui écrit vraiment trés bien , est d'avoir su cerner son propos sans se disperser , sans partir vers des évènements qui , pour autant intéressants qu'ils auraient pu être , auraient dilué la force du propos .Nous allons d'abord faire la connaissance de Saïd qui , en 1959 , quitte l'Algérie pour venir travailler dans une usine automobile en France .
Deux petits extraits pris au tout début:" de manoeuvre , il était devenu ouvrier spécialisé ;il savait qu'il n'évoluerait plus .Sa seule fierté était d'avoir économisé assez d'argent pour faire venir sa famille ."
Sa femme , c'est Naja et ses trois enfants Maryam ,Sonia et Nour ....
" Naja imaginait que tout serait plus facile à Paris .L'horizon était dégagé .La vraie vie commençait . "
Et l'on va suivre cette arrivée et ces retrouvailles rapidement ponctuée par une grossesse et ....des difficultés supplémentaires .
Pour moi , c'est là que l'on pourra sans doute trouver un peu étrange le choix de l'auteur mais , on le respectera puisqu'il va être le moteur du roman , le facteur déclenchant de comportements représentatifs des difficultés d'intégration des filles de la famille . et ....
Je l'ai dit , c'est un plaisir de lecture une belle photographie de la France de cette époque , vue d'un regard partagé entre l'espoir et la réalité qui ont bien du mal à se rejoindre .
Un mélange de tendresse et de cruauté , un bon livre .
A trés bientôt .
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critiques presse (3)
Culturebox
10 janvier 2022
Dans son deuxième roman intitulé Soleil Amer, la journaliste et écrivaine Lilia Hassaine délivre une satire sociale qui s’étend sur trois générations, sur fond d’immigration et de féminisme.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LeFigaro
09 janvier 2022
L’histoire saisissante et nuancée d’une famille algérienne qui s’installe en banlieue.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Culturebox
08 janvier 2022
Une histoire intense, portée par des personnages féminins aussi poignants que flamboyants. Inoubliable.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (258) Voir plus Ajouter une citation
Considérés comme de simples outils de travail, ces hommes avaient été coupés de leur famille et des plaisirs de la vie. Ils étaient nombreux à avoir sombré dans l'alcool.
À leur arrivée, les femmes furent les proies des frustrations de leur mari.
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(…) reviens vite, s'il te plaît reviens...»
L'institutrice s'arrêta dans sa dictée: «Il n'y a plus de place... Dites-lui que vous l'aimez?»
Naja lui arracha la lettre des mains: « Non, madame. L'amour, c'est pour les Français.»
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L'ex-professeure s'était prise d’affection pour son jeune voisin et l'accompagnait tous les mercredis à la bibliothèque. Elle lui expliquait les pouvoirs magiques des livres et de la littérature : « Peu importe d’où tu viens, peu importe la tête que tu as, si tu connais la correspondance de Flaubert, quelques vers de Rimbaud et la musique de Proust, tu as les passeports diplomatiques de toutes les sociétés et de tous les États.

Le seul trait d'union entre les hommes c'est la culture, cette culture qu'on dit élitiste mais qui est universelle car elle a traversé les siècles. Les sonates de Beethoven sont arrivées jusqu'à nous parce qu'il y a dans cet art, comme dans la musique classique arabe ou le chant des oiseaux, une permanence du sentiment, une sorte d’âme supérieure. L'excellence de l'art dépasse les préférences, elle est la caisse de résonance de Dieu...»
Commenter  J’apprécie          330
Naître fille, ça voulait dire devenir la boniche de ses frères, puis celle de son mari, ne jamais jouir d’aucun plaisir, si ce n’est ceux de la bouche, et donc grossir, grossir, tomber enceinte autant de fois possible, accoucher sans aucun bruit, brider ses propres filles, qui reproduiront le même schéma à leur tour : « La féminité est une maladie transmissible. On trimballe les tares de nos mères, et on les refile à nos mômes », répétait souvent Michèle, la voisine. Naja était d’accord.
(page 45)
Commenter  J’apprécie          560
Ève s’était rapprochée des parents de ses camarades de classe, un établissement privé tout à fait détestable dans le genre faussement ouvert, il y avait quelques Noirs et quelques Arabes pour les statistiques départementales ; aidés par un système de bourses ; les parents étaient invités à y contribuer en début d’année. Les bonnes âmes de gauche pouvaient ainsi inscrire leur enfant sans crainte d’être mal jugées, tout en évitant l’école publique et son armada de têtes basanées.
(page 113)
Commenter  J’apprécie          420

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